Napoleon 1er Et Son Temps

RUPTURE DE LA PAIX D’AMIENS. 385 je 1 affirme, n est pas le cri réel du peuple anglais, mais une clameur provoquée et entretenue par la coalition des grands seigneurs, de journalistes et d’agioteurs. » La guerre fut virtuellement décidée. En réalité, la paix n’avait jamais été observée par l’Angleterre. Fig. 133. — Le maréchal comte Sébastiani. Peint par Winterhalter. Musée de Versailles. Au mépns des stipulations, elle maintenait des garnisons å Malte, å Gorée, au Cap, tandis que Napoléon avait rappelé ses troupes des provinces du Portugal occupées depuis le traité de Badajoz. Elle s’at-taidait le plus qu elle pouvait en Égypte, et lorsque Sébastiani s’était reiidu ii Alexandrie, le general Stuart, par les propos qu’il avait répan-dus dans la population niusulmane, avait cherché le faire assassiner. Des pamphlets, composes 6ii anglais et en fran^ais par des émigrés, repandaient sans cesse contre le gouvernement frangais des calomnies NAPOLEON Ier. .