ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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Tn CONFÉDÉRATION DU RHIN. — MORT DE FOX. 461 l’Inn. Elle était gouvernée par une diéte, sous la présidence de l’archichancelier Dalberg. La diéte était composée de deux colleges, le college des rois : rois de Baviére et de Wurtemberg, grands-dues de Berg, de Bade, de Hesse-Darmstadt, et le college des princes : les deux dues de Nassau, les deux princes de Hohenzollern, les deux prin-ces de Salm, etc. La noblesse immédiate et les villes libres étaient supprimées dans les limites de la Confédération. Nuremberg et Ratisbonne étaient données å la Baviére. En échange de Ratisbon-ne, Dalberg recevait Francfort. Pour les contingents militaires, la France devait fournir 200.000 hommeset la Confédération 60.000. Les confédérés notifiérent solen-nellement å la diéte de Ratisbonne leur séparation de l’empire (Ier aoüt 1806). La Confédération devait s’augmenter bientot aprés des royaumes de Westphalie et de Saxe, des principautés d’Anhalt, de Reuss, de Schwartzbourg, de Lippe. Ainsi la France semblait se re-trouver å l’égard. de l’Allemagne dans la magnifique situation qu’elle avait aprés le traité de Westphalie : la politique de Richelieu semblait renaitre. On aurait tort de voir, dans cette ingérence si précise de la France en Allemagne, l’origine du grand mouvement antiftangais qui devait se manifester quelques années plus tard. Alors cette in-gérence était demandée, et fut acceptée en général avec reconnaissance. Confondre les sentiments de l’Allemagne occidentale en 1806 et 1813, c’est comme si l’on affirmait que les sentiments allemands å l’égard du gouvernement de Louis XIV étaient les mémes au moment oü. Mazarin formait la premiere Confédération du Ehin (1658) et alors que, aprés les violences des chambres de reunion, se formait la ligne d’Augsbourg. On a dit aussi que cette Confédération du Rhin avait contribué å préparer l’unité de l’Allemagne qui nous a été si funeste : on l’a dit surtout depuis 1871. Mais c’est confondre encore les temps et les circonstances. L’intérét de la France n’était pas de laisser subsister une multitude de petits Etats qui ne pouvaient avoir de politique indépendante, mais d’y maintenir une division politique plus réelle, en formant des Etats assez puissants pour pouvoir suivre une politique plus personnelle, offrir par leur alliance un appui important, ■HH Fig. 169. — Frédéric-Guillaume III de Prusse. D’aprés un dessin de Swebach. S*