ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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Side af 994 Forrige Næste
 NAPOLEON Ier. 598 Puis le poéte reprend la parole : Il vous en adviendra quelque mésaventure, O grand Perrin-Dandin de la littérature, etc. Morellet, dont l’esprit trop souvent se repose, Enfant de soixante ans qui promet quelque chose. Organe du public, la censure inflexible, Exer<;ant å loisir le pouvoir d’un bon mot, Punira Lormian du malheur d’étre un sot. ün défaut naturel veut quelque tolérance; Il sait ennuyer, soit : on sait båiller en France. Pour mes contemporains sans user d’artifice J’ai dit du mal de tous, car j’aime la justice. L'indulgence est un crime et je suis sans remords; Avant Dieu j’ai jugé les vivants et les morts. ä ses ennemis par ses ridicules, mais qui a souvent autant de talent que ceux qui l’at-taquent et sut plus d’une fois rendre coup pour coup (1). Mais c’est surtout contre Laharpe, mort en 1803, qu’il exerce sa verve. Dans sa satire des Nouveaux Saints, il le fait parier ainsi : Les vétérans de la littérature ne sont pas plus épargnés : Morellet, dit-il en parlant du vieil abbé, mort seulement en 1819, (1) Par exemple, Lebrun lui écrivait : Sottise entretientla santé; Baour s’est toujours bien porté. La réponse ne se fit pas attendre : Lebrun de gloire se nourrit; Aussivoyez comme il maigrit. Les principales æuvres de Baour-Lormian sont une tragédie de Joseph en Égypte, sa traduction d’Os-sian (1805), des satires, des odes. La satire des Nouveaux Saints est certainement une des piéces de vers les plus pi-quantes de notre langue. O’est cependant le méme poéte qui a traduit le Cimetiere de Campagne de Gray, qui a fait le Chant du départ, VHymne ä TÉtre süpreme, 1’Élégie sur la mort de Hoche, et surtout cette Épltre d la calomnie qui, par l’éloquence et l’é-motioh, l’emporte sur la plupart des poésies de ce temps. Le nom de Joseph. Chénier nous améne å parler du théåtre. Chénier ne retrouva pas sous l’Empire les succes qui avaient marqué ses débuts; Cyrus (1804) n’eut que quelques repræsentations. Les piéces qu’il fit depuis ne furent pas représentées; elles indiquent