ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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Side af 994 Forrige Næste
CRITIQUE. — NAPOLEON. — GEOFFROY. — MÉLODRAME. G01 timents et jaloux, jusqu’å l’excés, de son autorité, pouvait étre théåtral, et ce carac-tére eüt été conforme å l’histoire. Au lieu de cela, M. Raynouard, auteur d’un grand talent, nous le représente comme un bomme froid, impassible, ami de la justice, qui n a aucune raison d’aimer ou de hair les Templiers, qui tremble devant un inquisi-teur. » Puis, passant en revue les autres personnages de la piéce : « L’histoire offrait également å l’auteur des couleurs assez tranchées pour donner une physionomie forte et prononcée å deux ministres, tels que Nogaret et Enguerrand; mais il a mieux aimé en faire deux membres subalternes des comités. » C’était du röle que la Fig. 248. — Le thé. politique devait joner dans le théatre et de la piéce des Templiers, qu’il s’entretenait, la veille d’Austerlitz, avec son état-major. Quelque.discutables que soient certains de ces jugements, on voit que Napoléon aurait pu etre aussi un rival redoutable pour les critiques de profession, pour Hoffmann, pour Suard, pour de Féletz, pour Geoffboy lui-méme, qui, malgré bien des pré-ventions injustes, n’en exerga pas moins une sorte de souveraineté sur les littérateurs et les acteurs de son temps par les articles qu’il fit paraitre, depuis 1799 jusqu’å 1814, date de sa mort, dans le Journal des Debats, alors journal de l’Empire, ou écrivaient également Hoffmann et de Féletz (1). (1) Nous avons rappelé plus haut les deux ouvrages de Mm0 de Stael: De la litteraturs considérée dans rapports avec les institutions sociales et De VAUemagne. Ce sont lå deux monuments dans l’histoire de la critique franjaise. — Dans un ordre de travaux moins éloquents, mais plus précis, VHistoire de la litteraturs italienne de Gingubné est un excellent ouvrage, qui fait encore autorité et qui n’avait pas de modele dans notre langue. On peut rattacher å la critique littéraire l’éloqueuce académique. Victorien Fabkb obtint, par ses éloges de Boileau, Corneille, La Bruyére, Montaigne, des succes retentissants que la postérité n’a pas confirmés. Déji, d’ailleurs, un jeune professeur de vingt-deux ans, dont la kafoléox i”.