ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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VOLTA. — ÉLECTRICITÉ DYNAMIQUE. — DAVY. membres, malgré tout leur savoir, n’étaient que de simples satellites de l’inventeur de la pile. « Je ne saurais consentir, disait Napoléon en 1804, å la retraite de Volta. Si ses fonctions de professeur le fatiguent, il faut les réduire. Qu’il n’ait, si l’on veut, qu’uiie legon å faire par an; mais l’université de Pavie serait frappée au cæur, le jour oü je permettrais qu’un nom aussi illustre disparat de la liste de ses membres; d’ailleurs, ajoutait-il, un bon général doit mourir au champ d’honneur (1). » Aprés le départ de Volta, il fit renouveler devant lui les expériences de décomposition chimique qui venaient d’étre faites en Angleterre. Frappé d’étonnement en voyant le Fig. 255. — La mére. transport des éléments des seis aux deux pöles de la pile, il garda un instant lesilence, puis, se tournant vers Corvisart, son médecin : « Docteur, dit-il, voila l’image de la vie : la colomie vertébrale est la pile; le foie, le pole négatif; la veine, le pole positif. » Napoléon semble avoir prévu des lors la diversité et l’importance des applications de cette découverte. Cette pensée le poursuivait au milieu de sa Campagne d’Italie. Il écrivait de Marengo au ministre Chaptal, pour instituer deux prix: un prix de trois mille francs « pour la meilleure expérience qui sera faite, dans le cours de chaque année, sur le fluide galvanique, » et un prix extraordinaire de soixante mille francs « pour celui qui fera faire ä l’électricité et au galvanisme un pas comparable å celui qu’ont fait faire å ces Sciences Franklin et Volta ». Les étrangers de toutes les nations devaient étre également admis auconcours. Le prix de trois mille fraacs ne fut décerné pour la premiere fois qu’en 1807; et, malgré la guerre acharnée qui nous séparait de 1’Angleterre, il fut accordé å l’illustre Humphry Davy. La Société Royale de Londres ne voulut pas étre en reste de générosité, et décerna å Malus, en 1811, la médaille de Rumford. (1) Arago, Notices biograplnqueSft.I^ p. 234.