ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 994 Forrige Næste
BOTANIQUE. — ADANSON. — JUSSIEU. — MINERALOGIE. 619 Fig. 257. — Le comte Chaptal. toire générale de l’Europe. Oes aptitudes variées ne sont pas rares cliez ceux qui s’a-donnent å l’étude de la nature. Charles Kodier débutait dans les lettres, å l’åge de dix-huit ans, par la publication d’une Biblioth'egue entomologique et d’un. Mémoire sur Tusage des antennes et de l’ouie eliez les insectes. Walckenaer (1771-1852), ancien éléve de FEcolepolytechnique, devait entrer, des 1813, å 1’Académie des inscriptions pour ses savantes études sur la géographie de la Gaule, et s’est fait un nom phts tard dans la critique, par ses monographies littéraires. En 1802, il publiait une Faune pari-sienneZpu Histoire abrégée des insectes des environs de Paris, puis, en 1805, un Tableau des aranéides, qui fait époque dans la science, et il se délassait de ces travaux scienti-fiques par la publication de deux romans. Botanique. — Dans la botanique, Adan-son, qui vécut jusqu’en 1806, préparait par ses travaux une nouvelle classification botanique. Mais elle ne fut réalisée que par An-toine-Laurent de Jussieu, le savant de génie qui vint encore augmenter la gloire de cette illustre famille en qui peut se résu-mer l’histoire de la botanique pendant pres d’un siécle. Dans son livre intitulé Genera plantarum secundum or dines naturales dis-posita, Antoine-Laurent de Jussieu, appli-quant les idées et complétant les travaux de son oncle Bernard de Jussieu, établissait cette méthode naturelle qui, mettant fin au Systeme de Linné, fonde la classification des plantes sur l’ensemble de leurs caractéres. Bernard et Laurent de Jussieu ont fait, pour la botanique, ce que Lavoisier avait fait pour lachimie (1). Aprés Laurent de Jussieu, nous citerons de Candolle, qui com-pléta ses travaux; de Mirbel, pour son Histoire naturelle des plantes; Theodore de Saussüre, pour ses Recherches chimigues sur la vegetation, ouvrage original et plein d’idées; enfin les botaniskes voyageurs, P alissot de Beauvais, Labillardiébe, Bonpland, qui eurent souvent ä déployer non moins d’énergie et de courage que de talent scientifique pour étudier sur place les plantes des pays les plus lointains, l’Aus-tralie, l’Amérique et l’Afrique équinoxiales. Mineralogie et géolog-ie. — La France avait alors le premier minéralo-giste de l’Europe, comme elle en avait le premier botaniste, l’abbé René-Just Haiiy. Just Haüy, frére de Valentin Haüy, l’instituteur des jeunes aveugles, fut le oréateur de (1) A coté des botanistes théoriques, les agronomes Thouin, Tessier, Parmentier, Silvestre, Bose, professeur de culture au Jardin des Plantes, qui profita de sa situation de consul aux Etats-Unis pour en rapporter des collections d’insectes, de reptiles, de coquilles, qu’il livra généreusement aux sa-vants; ce qui ne l’empécha pas de faire lui-méme des ouvrages estimés sur ces diverses parties de la Zoologie. Nous nous reprocherions également d’oublier le peintre Redouté, le Raphael des fleurs, qui devint professeur d’Iconographie végétale au Muséum, et qui, dans ses admirables recueils, les Liliaciées (8 vol. in-fol., 486 planches), les Roses (228 planches), sut unir le charme de l’art å la précision scientifique.