PLAN DE LA CAMPAGNE DE 1796.
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truire oudu moins reculer les espérances,c’estune belle bataille; quant au général, attendez pour le juger son premier courrier. » Ce premier courrier fit voir, en effet, que Schérer n’avait pas su profiter de sa vic-toire. Il ne cessait de demander des renforts, des approvisionnements, de l’argent. Bonaparte, au contraire, promettait les plus grands resul-
Fig. 21. — a De quoi vous plaignez-vous ?... Le drapeau tricolore couvre de ses plis généreux les capitales conquises Par vous!!! et vous vons plaignez, quand il n’est pas un mortel qui ne vons porte envie!... d D’aprés une litho-graphie de Raffet.
tats sans rien demander, c’était un grand point pour mi gouvernement réduit aux expédients. Il fut agréé.
Bonaparte ressentit une émotion pro fonde le jour ou il se vit au moment de réaliser les idées que, malgré sa jeunesse, il murissait depuis quatre ans. Apres Saorgio, il proposait déjå å Dumerbion de porter l’armée au delå des Alpes. Depuis, il n’avait cessé de songer å l’Italie et, des le début de ses relations avec Pontécoulant, il lui avait présenté le plan cl’une Campagne qui, commengant au littoral génois, ne s’arrétait qu’aux environs de Vienne. Les mouvements généraux de notre armée étaient indiqués, comme ceux de l’ennemi étaient pré-
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