BARCLAY ET KUTUSOF. — LA REDOUTE DE SCHWARDINO. 711
lå oii elle avait du. se défendre par des fortifications de Campagne. Afin de pouvoir se déployer plus å l’aise, il ordonna d’enlever le jour nierne la redoute de Schwardino, située å droite du champ de bataille. Ce fut un combat effroyable entre les soldats d’Eugéne, de Compans, de Murat, de Poniatowski et l’armée de Bagration. La redoute nous resta enfin. Quand, en passant la revue des troupes le lendemain,
Fig. 303. — Plise de la grande redoute, å la Moskova. Mort du général Jean-Gabriel, comte de Caulaincourt, frére cadet du duc de Vicence. D’aprés un dessin d’Albrecht Adam, peintre de S. A. I. le prince Eugéne.
Napoléon demanda ou était le 61e de ligne qui avait eu l’honneur d’enlever la position : ((Il est dans la redoute )), répondit le colonel (1).
Le 6, de grand matin, Napoléon monta å cheval avec ses maréchaux et fit avec le plus grand soin la reconnaissance du terräin ou l’on al-lait se mesurer avec les Russes. « Aprés cette inspection, Napoleon, ayant arrété ses idées, resolut de ne laisser sur la gauclie de la Ko-locza que trés pen de forces, d’exécuter une attaque assez sérieuse au centre vers Borodino, mais de diriger son principal effoit veis
(1) C’est tres probablement ce combat de Schwardino que raconte Mérimée dans sa nouvelle l Enlé-v&ment de la redoute.