ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 994 Forrige Næste
JONCTION IMMINENTE DES ARMÉES RUSSES. 725 instances obtinrent cependant le transport du matériel nécessaire å un pont de chevalets. Napoléon espérait qu’Oudinot occuperait Borizof le 25; Tchitchagof y fut le 21. A cette nouvelle désastreuse, Napoléon s’écria en montrant le ciel : « Il est done écrit lå-liaut que nous ne ferons plus que des fautes! » Oudinot culbuta, le 23, l’avant-garde de Tchitchagof, dont les restes allérent détruire le pont de Borizoflong de 300 toises; il était impossible å reconstruire. Napoléon, en appre- Fig. 310. — Le Drapeau. D’aprös le dessin et la gravure de Debucourt. (En quittant la Bérézina, lea soldats, nccablés de calamitéa inouYes, cachnient leurs drapeaux sous terre P'nir les soustraire aux ennemia.) nant ce nouveau malheur, chercha d’autres passages sur ses cartes; on l’entendait murmurer : « Voila done ce qui arrive quand on entasse fautes sur fautes! » Mais, poussé par Kutusof et Wittgenstein, il dut se décider å passer la Bérézina en dépit de l’armée de Tchitchagof qui la bordait. Le 23, Napoléon, qui, å Orcha, avait déji\ brålé tous ses papiers, avec sa correspondance militaire, brula les aigles, la moitié des fourgons et toutes les voitures qui n’étaient pas indispensables, pour en donner les chevaux å l’artillerie. De l’armée qui avait quitté Moscou, il ne restait qu’une cinquantaine de mille hommes,