ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 994 Forrige Næste
GONORÉS DE PRAGUE. — ÉTAT DES ESPRITS EN FRANCE. 753 L’entrevue de Dresde eut de grandes conséquences. Metternich, par ce qu’il avait vu dans l’entourage cle Napoléon, avait pu se rendre compte du découragement et de la fatigue de la France et meine cle l’armée. Il s’était rendu compte de ce qui manquait å nos troupes. Il voyait que Napoléon lui-méme était inquiet, moins maitre de lui, moins capable de bien saisir l’ensemble de ses affaires. Il voyait que cette intempérance morale , qui lui avait déjå fait comrnettre bien des fautes, était cliez lui phis grande que jamais. Enfin, il avait été personnel- lement insulté; il allait poursuivre sa politique de guerre å la France non plus seulement par calcul, mais par rancune et avec passion. Il fit tout pour faire échouer les négo-ciations et accabler enfin Napoléon par 1’union å la coalition de toutes les forces de 1’Antriebe. Du reste, il fut servi a sonhait par la mauvaise foi des coalisés et par l’opiniåtreté cle Napoléon (25juin). 11 avait été convenu, lors cle l’ar-mistice, qu’un congrés aurait lieu å Prague. Ce congrés durerait jusqu’au 10 aoüt et les hostilités ne seraient pas reprises avant le 17 : il devait régler toutes les affaires pendantes, sauf en ce qui regardait l’Angleterre. Napoléon désirait méme que les plénipotentiaires des Etats-Unis y fussent appelés. Mais cette assemblée ne pouvait aboutir. La Prusse et la Russie envoyérent bien å Prague des plénipotentiaires, Guillaume cle Humbold et d’Anstett; comme ils étaient peu connus, du moins en qualité de diplomates, ils laissérent tout faire å Metternich. Napoléon, qui ne clier-chait qu’å gagner du temps, envoya M. de Narbonne et Caulaincourt å Prague plusieurs jours aprés l’arrivée des plénipotentiaires russe et prussien. Un grand nombre cle difficultés s’élevérent entre les négocia-teurs. D’accord avec Metternich, Guillaume de Humbold et d’Anstett refusaient de traiter directement avec les représentants de Napoleon et NAPOLÉON Ier. 95