Napoleon 1er Et Son Temps

PENNEWITZ. — GROS BEEREN. — NO.UVEAUX PLANS. 761 Celui-ci fut écrasé; sa droite perga l’ennemi et réussit a rejoindre Saint-Cyr; sa gauche put filer le long de l’Elbe, avant cl’ctre entourée, mais sa cavalerie fit mieux encore que ses ailes. Corbineau, qui s’était distingué å la Bérézina, la commandait. Il se retourna, tete baissée, contre le corps prussien, l’enfonga, le traversa de part en part et revint en Saxe. Tout ]e reste demeura prisonnier avec les généraux Vandamme et Haxo. Fig. 328. — Les souverains alliés a la bataille de Leipzig. D’apres un tableau de Krafft, i Vienne. Oii raconte qu’en apprenant le désastre de Vandamme Napoléon s’était écrié : « Voila, la guerre, bien haut le matin et bien bas le soir! du triomphe åla chute il n’est souvent qu’un pas ! » et que pen d’instants aprés, en examinant ses cartes, il murmu-rait ces vers de Voltaire : J’ai vécu, commandé, servi quarante années; Du monde entre mes mains j’ai vu les destinées, Et j’ai toujours connu qu’en tout événement Le destin des Etats dépendait d’un moment! Nous n’étions pas plus heureux dans le bassin de l’Ocler. Blucher, fidéle åla tactique convenue au congrés de Trachenberg, attaqua Mac- XAFOLÉOK Ier. 96