LE RETOUR DES CENDRES .(15 DÉCEMBRE 1840).
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Napoléon avait enfin les magnifiques funérailles que le poéte lui avait promises. Devant le cercueiltriomphal « la jeune poésie )) pouvait « chanter la jeune liberté ».
Fig. 389. — La revue nocturne. D’aprés la lithographie de Raffet.
C’est lå la grande revae A l’heure de minuit
Qu’aux Champs Élysées Tient César décédé.
(O. de Sedlitz, poéte allcmand.)
Sire, vous reviendrez dans votre capitale Sans tocsin, sans combat, sans lutte, sans fureur, Trainé par huit chevaux sous l’arche triompliale En habit d’Empereur...
Guillaume. Mentionnons encore, å Auxonne, l’Officierd’artillerie Bonaparte, par Jouft'roy; la statue de Ney, par Rude, å l’avenue de l’Observatoire; la statue de Joséphine, par Vital Dubray, qui se trouvait, il y a quelques années dans l’avenue qui a pris le nom de Hoche; la statue de Davout par Dumont, å Auxerre; h Clermont, la statue de Desaix par Nanteuil; le monument élevé en l’honneur de Moncey et de la défense de Paris en 1814, par Doublemart, sur la place Clichy; å Nice, la statue de Masséna par Carrier-Belleuse. C’est å dessein que nous ne rappelons pas les statues du musée deVersailles dont il est facile d’avoir la liste Parier des peintures nous entratnerait trop loin. Rappelons cependant le 1807, le 1814 et les Cuirassiers (1805) de Meissonnier, — le Sphinx de Jérome, — les peintures de J.-N. Robert-Fleury au Tribunal de commerce, — Bonaparte franchissant les Alpes, et Napoléon ä Fontainebleau de Paul Delaroche ; — Madame mere et Vive VEmpereur ! (1814) de Ch.-L. Muller. Ce n’est que par exception que Fon a eu recours pour rillustration de ce volume, surtout pour les portraits , aux æuvres des artistes qui n’étaient pas des contemporains de Napoléon.