Rapport géneral de la section francaise

— 93 - Par des éloquentes paroles que vous avez applaudies, un salut chaleureux a élé porte ici a lltalie et a son représentant. .le ne pourrais, par le silence accueillir presque avec indifference la manifestation d’une Sympathie dont i’apprécie au plus haut degré la valeur, car elle se degage naturellemen. sponlanément, et, croyez-le bien, quoi qu’il en ait ete dit ailleurs sans c concours d’aucune action occulle, d’une situation qui, n ayanl en elle-meme rien d'artificiel, a tous les caractéres de solidité el de longue durée desirables |æ deuxiéme motif de ne pas me taire ce soir decoule de ce qu i m’appartient en quelque sorte, afin de répondre å votre gracieuse invitation, el a votre cordiale hospitalité envers la delegation du Comité de 1 Exposi- tion de Milan pour 1905, de vous presenter celle elite de mes concitoyens, convoqués par vous a celle belle lete internationale. .Ie ne vous annoncerai pas, comme le masque dans la Comédie antique, memes Votre bienveillance el, laissez-moi le dire que I invitation qu’ils vous apporlenl de concourir, avec vos n.ag.nhqucs produits, a noire Exposition, recevra de voire part 1 accueil le medleui e c plus empressé. II ne m’est pas permis de m’cn désintéresser personnelle- ment, puisque, dans le concours de la France å 1 Exposition de Aldan, i > a, en plus du coté économique el commercial tres appreciable, un interet voire uniques en vue du cieveioppenieuv s, le moyen infaillible par lequel les rela- 11UII» UCIV1UUUV0 - 1 1 • . .X • parviendront a créer l’état de paix permanente entre les nations. 1 ourqi ne nous rendrions-nous pas comple, meme a 1’occasion de celle belle reunion internationale, des progrés rapides que la cause des relations pacihques pies a accomplis dans ces derniércs annccs. scussion engagée ces jours-ci å la Chambre des deputes fran?aise, ; pas enlendu proclamer par un des orateurs les plus brillants routes, qu’aujourdhui les réveurs sontceux qui croient que la ra autant que fhumanité? Oü se sont-ils eclipses, ceux qui sc admetlre I’hypothese aujourd’hui acceptée par tous les esprits n'avons-nous C'est pourquoi, Messieurs, nous travailleroiis å la bonne æuvre, å 1 æuvre <le Fhumanité tout entiére, en ne negligeant rien de ce qui petit accroitre el clévelopper les relations économiques entre nos deux pays pour nouci . ____ i__ zio oi-.nirk nmiveaux intérets commons. £n vous conviant ä 1 Exposition de Milan, Messieurs, que l ltahe vous invite å 1’ouverlure <lu premier (roncon de la grande ligne mnndiak clout chacun do vous apercoil assurémenl le point terminus. u.i de VOS esprits delite, dans un livre dont je lisa.s dermeremenl les pages „.„gistrales, nous dévoile l'avenir de la paix Inline; .na.s >1 constate en „æme temps que l'Europe, .les mainlenanl, fa.t en quelque Sorle un