Rapport géneral de la section francaise

— 630 — Et ces assurances, Messieurs, n’étaient pas de simples formules de poli— tesse, car les relations de la France avec l ltalie, aprés avoir éLé tres lendues quelques années auparavant, s’amélioraientchaque jour, el notre participation a la grande manifestation industrielle el commercials <le Milan était bien faite pour les rendre meilleures encore. Vons savez, du reste, que quelques mois plus tard, a la conference d’Algé- siras, les plénipotentiaires Italiens n’ont pas hésité, bien que engages dans la Triplice, å reconnaitre les droits de la France el å nous aider a sortir avec honneur d une situation difficile. Mais je ne suis pas venu ici pour parier politique; c’est lå un terrain dangereux que je quilte bien volontier« pour vons parier de commerce et d'industrie. II v a ime douzaine d années, noire commerce avec 1 Italic s'élevait ä 220 millions; il est acluellemenl de i 10 millions; il a double en moins de quinze années. En 1906, l’année de FExposition de Milan, il a augmenlé de plus de 60 millions; certes, celle augmentation considérable n’est pas due entiérementå l’Exposition, mais elle v a contribué pour une bonne pari, el e’est å vous, Messieurs les exposants, qu en révient le mérile. Avec les commissaires généraux étrangers, mes rapports out toujours été empreints d’une grande courtoisie et je me piais å dire qu'une parfaite har- monic a toujours régné entre les commissaires de la Kussie, de la Belgique, de l’Angleterre et de la France. Un grand nombre d’entre vons, Messieurs, se (lisposenl å allerå Londres cn 1908 el en 1910 ä Bruxelles; vous aurez l’occasion d y déployer les qualités dont vous avez fait preuve å Milan el de développer encore ledomaine commercial de la France; les relations que vons avez nouées en Italic ne vous y scront pas inuliles, el vous pourrez resserrer, dans ces deux pays, les liens étroits qui nous unissenl déjå aux deux grandes nations beige et anglaise, avec lesquelles nous n’avonsque des inléréts communs et qui défendenl avec nous dans le monde les grandes idées de justice, de paix et de liberté. J arrive, Messieurs, aux exposants Irancais et aux rapports que । ai entre- lenus aveceux. Ici, vons le comprendrez, j’éprouveun certain enibarras, car vous venez de m’adresser des élogcs par la bouche de voire president, — AI. le Ministre a bien voulu, par sa presence, en rehausser le prix, — vous allez, dans un instant, ine donner une æuvre (lari; je iic puis vraimenl, alors meine que cela pourrait entrer dans ma pensée, vous répondre par de mauvais compliments, cl je ne puis pas non plus, cependanl, vous adresser, en pleine figure, des louanges qui, quelque sincéres qu’elles puissent eire, paraitraient comniandées par les circonstances. .Ie vais Lacher de m’en lirer en exposant «implement ce quo vous avez fail. C’est en 1905 que le comité d’organisalion de I Exposition a pu coinmen- cer ses travaux en distribuant sur les plans, — ear les edifices n’étaient pas encore construits, — les emplacements que devaient oceuper les diverses sections de l’Exposition fran^aise. II ne restait plus qu’un temps Ires court pour faire les envois, el lorsque les colis, hativement terminés, furenl