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expédiés vers l'Ilalie, ils eiirent å subir une série d'avanies que beaucoup
d’entre vons out encore presentes å l'esprit : les wagons fran^ais prenaient
bien les marchandises et les portaient å la frontiére, mais ils restaient å
Modane, faule de locomotives pour les amener ä Milan ; une lois arrives
dans cette ville, on les mettait dans la gare, d’ou ils ne pouvaient plus
sortir ; lorsqu’ils avaient pu, enlin, pénétrer dans 1 enceinte de 1 Exposition,
il étail impossible, faule d’engins suHisants, de les decharger; certains
palais n’étaient ni ferrnés, ni converts, le vent el la pluie laisaient rage!...
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Un coin du Pavillon Bulgare.
Vous auriez pu, aussi, Messieurs, crier el tempéter ; quelques-uns, ni a-t-on
dil, Pont fait, mais je n’en ai plus souvenance; Lous les autres ont montré
eonlre mauvaise fortune bon cæur; chacun y a mis du sien, et, landis que
les sections ctrangéres restaient dans un chaos indescriptible, la Section
l’ranvaisc se dégageait peu å peu de ses entraves, elle se débarrassait des
plåtras, des caisses vides et des échafaudages, elle prenail un air de gaité et
de jeunesse triomphante, ct, lorsque le Roi et la Keine d Italic out lail leur
promenade ii Iravers les palais de l’Exposition, pour la grande féte de l’inau-
guralion, nous avons pu les recevoir dans un salon magnifique ou l'on
enlrait et d'oü Ton sortait par une large allée bordée de meubles splendides,