ForsideBøgerOrnementation Usuelle : D…riels Et En Architecture

Ornementation Usuelle
De Toutes Les Époques Dans Les Arts Industriels Et En Architecture

Forfatter: Rodolphe Pfnor

År: 1866-1867

Forlag: La Librarie Artistique de e. Devienne et Cie

Sted: Paris

Sider: 418

UDK: 745.04 Pfn

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ier SEPTEMBRE 13« LIVRAISON ABONNEMENTS RUE DE VAUGIRARD, 146 ADMINISTRATION RÉDACTION ET ABONNEMENTS LIERAI RIE ARTISTIQUE 18, RUE BONAPARTE CHEZ M. Rodolphe PFNOR ORNEMENTATION DE TOUTES LES ÉPOQUES DANS LES ARTS INDUSTRIELS ET EN ARCHITECTURE SOMMAIRE GRAVURES : Plafond de Fontainebleau. — Plafond avec frise. Sculptures Arabes. — Peintures de la Céramique antique. — Plateau d’un Porte-huilier en argent. TEXTE .• Explication des Gravures, H. du G. — Les Arts parisiens, X. Luchet. — La peinture sur verre, Eug. Oudinot. <— Le Pavillon de S. M. l’impératrice au Champ-de-Mars, A. db La Roque. — Bulletin, R. Pfnor. — Chronique de l’Exposition universelle, H. du Cleuziou. PLAFOND A SOLIVES. époque henri iv. pai.ais de fontainebleau. (No d’ordre 104—103) PLAFOND AVEC FRISE. PEINTURE MURALE EXÉCUTÉE PAR M. GRASSI A ROME. (N» d’ordre 116) Il y a quelques années à peine, la peinture murale semblait en France complètement tombée clans l’oubli. Le jansénisme icono- claste du dix-septième siècle s’était si bien acharné à faire dispa_ l’aître la décoration intérieure de nos églises, que notre âge ignorait pour ainsi dire cet art si naïf et tout à la fois si grandiose des peintres du moyen âge. Il vient, semblable à l’oiseau sacré des anciens, de renaître réellement de ses cendres. A mesure qu’on le découvre et qu’on l’étudie, il force l’admiration. Com- ment ne pas demeurer étonné devant le merveilleux bijou de la Sainte-Chapelle du Palais, devant les scènes de Saint-Germain des Prés, redevenu comme autrefois Saint-Germain le Doré. L’heure des murs d’église blanchis et muets, des voûtes mono- tones et, dans un genre moins monumental, des plafonds plats et sans couleurs, est passée. Fontainebleau nous rend le Primatice et le Rosso, Anet les plafonds de Diane, malheureusement mêlés aux restaurations des Vendômes, Blois ses salles de gardes et ses chambres aux souvenirs ensanglantés. Les constructions nou- velles, elles-mêmes, se couvrent d essais polychromes. Malheureusement, à la tète de ce mouvement de renaissance picturale, se trouvent des hommes qui sont plutôt architectes que peintres. Bien peu de natures réunissent à un degré suprême des qualités si différentes; tous les siècles ne produisent pas des Michel-Ange. On sent comme un souffle maladif d’impuissance dans certaines restaurations modernes (je ne parie pas de Blois ni de Fontainebleau). A ceux qui manient le compas et l’équerre, il n’est pas souvent donné de comprendre toutes les délicatesses d’ensemble de la palette et du pinceau. Les peintures de Notre-