ForsideBøgerOrnementation Usuelle : D…riels Et En Architecture

Ornementation Usuelle
De Toutes Les Époques Dans Les Arts Industriels Et En Architecture

Forfatter: Rodolphe Pfnor

År: 1866-1867

Forlag: La Librarie Artistique de e. Devienne et Cie

Sted: Paris

Sider: 418

UDK: 745.04 Pfn

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o ? ravant. D’autres progrès apparents suivirent de près celui-ci. L’émail ne se coula plus : il s’étendit hardiment comme une cou- leur; enfin de véritables tableaux sur cuivre se produisirent à la même époque. Ces tableaux différaient peu des vitraux contem- porains. Sur les vitraux comme sur les métaux, les couleurs se composent, s’étendent et se fixent de la même manière ; c’est la même substance mise semblablement en œuvre; les procédés de peinture et de recuisson sont identiques. On peut dire que les vi- traux sont des peintures en émail appliquées sur verre, et que les émaux sont des peintures en verre appliquées sur métal. L’exci- pient, verre d’une part, métal de l’autre, constitue la seule diffé- rence (1). » Si nous avons cité en entier cet article, emprunté à l’ouvrage de l’abbé Texier, c’est moins pour relever un anachronisme que pour rendre hommage au talent et à la clarté avec lesquels cet écrivain a décrit les procédés de l’émailleur sur verre et sur mé- taux. Nous extrayons d’un ouvrage de M. de Lasteyrie une indica- tion des vitraux les plus remarquables du onzième au quinzième siècle, en la complétant autant que nous pouvons. ONZIÈME SIÈCLE. Abbaye de Tegernsée (en Bavière). Hidelsheim (en Hanovre.) DOUZIÈME SIÈCLE. Cathédrale d’Angers. Abbaye de Saint-Denis. Porche de la cathédrale de Chartres (admirable exemple). Cathédrale du Mans. Goslar (dans le Hartz). TREIZIÈME SIÈCLE. Cathédrale de Chartres. Cathédrale de Rouen. Cathédrale de Reims. Cathédrale d’Amiens. Cathédrale de Bourges. Cathédrale de Lyon. Cathédrale du Mans. Cathédrale de Poitiers. Cathédrale de Strasbourg. Sainte-Chapelle de Paris. Cathédrale de Troyes. Cathédrale de Tours. Cathédrale d’Auxerre. Cathédrale de Clermont. Cathédrale d’Angers. Cathédrale de Cantorbéry. Cathédrale de Salisbury. Saint-Cunibert de Cologne. Cathédrale de Münster. Cathédrale de Tolède. Roses. Notre-Dame de Paris. Cathédrale de Reims. Cathédrale de Soissons. (1) Histoire de la peinture sur verre (page 100), par M. l’abbé Texier. Grisailles. Saint-Urbain de Troyes. Cathédrale de Tours. Sainte-Radegonde de Poitiers. QUATORZIÈME SIÈCLE. Cathédrale de Strasbourg. Église de Nieder-Hasslach (Bas-Rhin). Cathédrale de Beauvais. Cathédrale d’Evreux. Cathédrale de Carcassonne. Cathédrale de Narbonne. Cathédrale de Limoges. Cathédrale de Lincoln. Cathédrale de Hereford. Chapelle Merton, à Oxford. Abbaye de Sainte-Croix (basse Autriche). Oppenheim (près de Mayence). Wilsnack (Brandebourg). Cathédrale d'Orvieto. Grisailles. Cathédrale de Chartres. Cathédrale d’York. Ornements. Saint-Thomas de Strasbourg. Cathédrale de Toul. Eugène Oudinot. ( La suite au prochain numéro.) Nota. Dans notre dernier article, une erreur typographique noua a fait dire, à la 7® ligne du 1er § : XIVe siècle; c’est,comme l’indique du reste le sens du § suivant; XVe qu’il faut lire. BULLETIN DESCRIPTION DES RUINES DU TEMPLE d'aNG-KOR-WAT (Indo-Clline). Tous les artistes, tous les archéologues se sont souvent arrêtés de longues heures devant la collection de photographies repré- sentant les monuments de l’Indo-Chine qui fait partie de l’expo- sition rétrospective anglaise. Pournotre part, nous avons souvent regretté que notre cadre ne nous permît pas de présenter à nos lecteurs une étude approfondie de cette belle et grande architec- ture presque inconnue, et qui, pourtant, fut probablement la source où puisèrent plus tard les peuples dont l’histoire nous est parvenue, pour construire, à leur tour, des monuments qui font notre admiration. Voici un extrait d’une relation de voyage de MM. Durand et Ronde que nous empruntons à la Revue libérale, et qui peut donner une idée de ces ruines immenses auxquelles on aurait peine à croire si l’on n’avait pas vu les photographies dont nous parlions toul à l’heure : « Ang-Kor-Wat ést le chef-d’œuvre d’une grande civilisation évanouie, qui, n’ayant laissé ni livres ni tradition orale, a fui, pour ainsi dire, de la mémoire de l'humanité. Ces magnifiques pages de pierre, semées à profusion dans un désert que, seuls, les fauves habitent aujourd’hui, sont le dernier mot d’un peuple sans histoire, et ce dernier mot est resté jusqu’à ce jour une énigme indéchiffrable. « La monographie du temple d’Ang-Kor-Wat a coûté à