ForsideBøgerOrnementation Usuelle : D…riels Et En Architecture

Ornementation Usuelle
De Toutes Les Époques Dans Les Arts Industriels Et En Architecture

Forfatter: Rodolphe Pfnor

År: 1866-1867

Forlag: La Librarie Artistique de e. Devienne et Cie

Sted: Paris

Sider: 418

UDK: 745.04 Pfn

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 427 Forrige Næste
«r ite.- Xifiniiiiiiiiïn Terre. — Siège de Bronze florentin. — vertus. On se rappelle l’épigramme Louis XV : PANNEAU PEINT. GRISAILLE. — N° 4, LA TERRE. ( Nos d’ordre 64 et 65) ORNEMENTATION USUELLE SOMMAIRE. — Panneau peint. Grisaille. N° 4, la Chaise en cuir ciselé et gravé.-. Marteau de porte._________ Entrée de serrure et penture. — Lambrequins Louis XIII. EXPLICATION DES GRAVURES lre ANNÉE 8« LIVRAISON Nous disions, dans une précédente livraison, que le style Louis XVI portait en germe celui du premier empire, la vue' du panneau peint qui ouvre celle que nous donnons aujour- d hui, confirme cette assertion. Ne croirait-on pas, à l’aspect des chimères ailées qui décorent ce panneau, avoir devant les yeux une décoration du commencement de ce siècle. Seule- ment, sous Louis XVI, la fantaisie plus libre savait varier ses lignes et ne s’emprisonnait pas encore dans une régularité mathématique. Le laisser-aller langoureux des femmes à corps de bête a tout le caractère de son temps. La terre puissante s appuyant sur ses lions, quoique égyptienne par sa coiffure, n’a rien du style soi-disant grec qui envahit l’art à l’époque suivante, et les satyres qui la supportent sont aussi particu- liers à la fin du XVIir siècle. On avait alors la manie de faire tout supporter par des personnages réels ou fictifs. Les statues équestres, au lieu de s’élever seules sur leur piédes- tal, étaient flanquées et accostées d’esclaves ou même de de celle de la place Les vertus sont à pied, le vice est à cheval. Jean Goujon ayant à traiter les quatre cléments qui nous occupent, représenta la terre par une femme au sein rebondi, gi acieusement étendue sur le sol, ayant en main la corne d’abondance, terra nutrix. Mais au XVIe siècle, on était un peu plus profond qu’au XVIII0, je ne parle ici qu’au point de vue de 1 art. Puis, au-dessus, il fit errer une femme nue comme la vérité, qui tenait d’une main son cœur enflammé et de l’autre un colimaçon dans sa coquille. (Dans le haut du panneau il avait symbolisé le feu.) Le feu ne brûle-t-il pas le sein de la terre, comme l’amour le sein de la femme, et l’un et l’autre se repliant sur eux-mêmes se renferment, se cachent comme le colimaçon dans sa coquille. Mais n’anticipons pas sur nos gravures. Nous reviendrons en son temps à ce superbe panneau sculpté du grand artiste. SIÈGE DE CHAISE EN CUIR CISELÉ ET GRAVÉ. (No d’ordre 55) (1) Nous n’avons pas à revenir sur ce cuir ciselé et gravé dont nous avons parlé précédemment ; le fini de notre gravure end du reste mieux, dans ce spécimen, l’effet de ce genre de travail. Devant cet éloquent burin, il n’y a pas d’exflica- tion à donner. Nous renvoyons, pour la notice, le lecteur à la 5e livraison de notre recueil. (1) C’est par erreur que les premières planches portent le n» 49 au lieu de B5.