ForsideBøgerOrnementation Usuelle : D…riels Et En Architecture

Ornementation Usuelle
De Toutes Les Époques Dans Les Arts Industriels Et En Architecture

Forfatter: Rodolphe Pfnor

År: 1866-1867

Forlag: La Librarie Artistique de e. Devienne et Cie

Sted: Paris

Sider: 418

UDK: 745.04 Pfn

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V- : i [KS; ORNEMENTATION DE TOUTES LES ÉPOQUES DANS LES ARTS INDUSTRIELS ET EN ARCHITECTURE 18« LIVRAISON ABONNEMENTS RUE DE VAUGIRARD, 146 CEMBRE LIBRAIRIE ARTISTIQUE 18 , RUE BONAPARTE CHEZ M. Rodolphe PFNOR. ADMINISTRATION RÉDACTION ET ABONNEMENTS SO MM ÆIR.K GRAVURES : Étoffe de Tenture. — Sculptures arabes. — Assiette d’après une ancienne gravure. — Bijoux antiques. — Modèles de la Céramique antique. TEXTE : Explication des Gravures, A. De La Rocque et H.'du C. — Les Arts parisiens, A. Luchet. — Essai sur l’Histoire de la Poterie française, H. du Cleuziou. — Galerie de l'Histoire du travail, A. De La Rocque. ÉTOFFE DE TENTURE. (Nos d'ordre 132 et 133) La décoration peinte, sans modelé, par à-plats, permet en maintes circonstances de donner, tant aux compositions archi- tecturales qu’aux objets les plus usuels, l’aspect le plus séduisant et le plus riche en n’employant que des procédés très-simples et peu coûteux. Mais pour atteindre dans cet art si plein de res- sources des résultats véritablement artistiques, il faut connaître à fond certains principes, sans lesquels on n'arrive à produire que des arlequinades sauvages et ridicules. Indépendamment des lois d’harmonie et de juxtaposition des couleurs, dont il doit posséder les combinaisons si variées, et sur lesquelles nous nous étendrons à loisir lorsque l'occasion s’en présentera, lo docoratcui? doit uussi accorder la, plus grande im— portance au dessin de ses poncifs. C’est en effet le dessin qui lui permettra de répartir dans des proportions bien pondérées les surfaces couvertes par les différents tons, et de disposer d une manière sobre et régulière certains rappels de tons, ou quelques notes vigoureuses, tels que le vermillon ou l’or, de façon à semer sur sa composition des touches brillantes sans cependant dé- truire la forme architecturale, ou blesser l’œil qui, comme l’o- reille, s’offense des moindres infractions aux lois du goût. La principale règle à laquelle doit obéir le dessin décoratif, et que l’on retrouve chez tous les peuples qui nous ont laissé des modèles en ce genre, consiste à composer d’abord un tracé géo- métrique, dans des conditions convenables de proportion et d’é- chelle avec l’objet à décorer, puis d’enrichir ce canevas d’orne- ments aux contours simples et symétriques, qui en rappellent et en épousent la forme. Dans l’étoffe que nous donnons, ce principe est parfaitement