ForsideBøgerOrnementation Usuelle : D…riels Et En Architecture

Ornementation Usuelle
De Toutes Les Époques Dans Les Arts Industriels Et En Architecture

Forfatter: Rodolphe Pfnor

År: 1866-1867

Forlag: La Librarie Artistique de e. Devienne et Cie

Sted: Paris

Sider: 418

UDK: 745.04 Pfn

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Side af 427 Forrige Næste
C’est ordinairement le vendredi et le samedi que les marchands d’antiquités nouvelles vont se recruter chez l’ouvrier en chambre. Heures propices pour acheter; veille ou jour de paye à faire, et de factures à régler; tout près du dimanche et du lundi. L’argent comptant sonne et tente le pauvre choutier, qui lâche son travail au plus bas, ayant peur de manquer ; trop bas même quelquefois, car il n’a rien appris et ne sait pas se rendre compte. Si bien qu’on arrive à dire de lui, un jour ou l’autre, le plaignant ou le raillant, c’est tout comme : « Pierre s’est remis à son chou, mais il l’a mangé feuillo à feuille, sans murmurer, comme un lapin ! » Auguste Luchet. (La suite au prochain numéro.) LA PEINTURE SUR VERRE (suite j Nous l’avons déjà dit et nous le répétons avec certitude : il n’y a pas traces d’émaux dans les vitraux avant le commencement de la Renaissance. Ce n’est donc qu’à partir de cette époque que ce nouveau moyen de coloration fat employé, et encore ce fut-il avec une excessive sobriété. Nous n’en avons jamais remarqué dans les grandes compositions de cette époque, mais seulement dans les vitraux destinés à la décoration des appartements. Parmi ceux-là, nous devons citer les petites vitres (dites vitraux suisses) qui sont souvent des merveilles d’exécution, et qui sont presque entièrement faites avec du verre coloré au moyen de l’émail. Les grandes pages de la peinture sur verre, les immenses et magnifiques verrières Renaissance de nos cathédrales ne conservent aucune trace de ce procédé. Les teintes de chair qu’on voit sur le visage et sur les mains Fig. 4 Q Fig. 1 . —Armatures du XIIe siècle. Fig. 4 . — Détails de la construction d’une armature aux XII' et XIIIe siècles. des personnages sont bien une coloration cl application ; mais il n’y entre point de fondant, et nous n’admettons pas cette teinte dans l’ordre des émaux. Un émail est un verre très-fusible, incolore, auquel on ajoute un oxyde qui, par une fonte préalable, le colore soit en bleu, en blanc mat, en vert, en rouge, etc., etc. Le jaune d’application et la teinte de chair ne sont donc point des émaux proprement dits, mais seulement des substances colorantes. Pour nous, et à plusieurs points de ■vue, le procédé de colora- tion au moyen des émaux fut fatal à l’art du peintre-verrier. En effet, vers la fin de la Renaissance, il ne suffisait plus au peintre de savoir dessiner et peindre, il lui fallait encore con- naître la fabrication des couleurs et savoir les employer avec Fig. 2 Fig. 3 Fig. 2 et 3. — Armatures du XIIIe siècle. succès. Le plus souvent, il était forcé de cuire lui-même à feu découvert chaque morceau peint à l’émail ; cela lui prenait beau- coup de temps, lui créait une série de difficultés et le faisait Fig. 5 Fig. 5 et 6. — Vitraux dits incolores dont les dessins ne sont formés que par la disposition des plombs (XII0 siècle). tomber dans une recherche de tours de main très-préjudiciables à l’inspiration. Aussi voyons-nous les véritables artistes découragés renoncer