ForsideBøgerOrnementation Usuelle : D…riels Et En Architecture

Ornementation Usuelle
De Toutes Les Époques Dans Les Arts Industriels Et En Architecture

Forfatter: Rodolphe Pfnor

År: 1866-1867

Forlag: La Librarie Artistique de e. Devienne et Cie

Sted: Paris

Sider: 418

UDK: 745.04 Pfn

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Side af 427 Forrige Næste
PANNEAU PEINT. GRISAILLE. - N" 3, L’Alli. ( Nos d’ordre 62 et 63) Nous ne reviendrons pas sur le manque de logique des ornementations deLeriche, dans ses quatre éléments, l’ayant déjà fait ressortir précédemment. L’élégance si délicate de ce dernier panneau rachète du reste amplement ce défaut si c’en est un. Gomment se montrer sevère devant cet amour, vol- tigeant plus folâtre encore que les papillons qui le surmontent au-dessus d’une corbeille de fleurs. Comment ne pas se laisser désarmer par l’agencement si merveilleux et si fantasque de ces enroulements qui commencent par des sirènes, pour conti- nuer par des feuillages et se terminer par des fleurs; dont l'i tige s’épanouit en ardents flambeaux, arme funeste, jouet dangereux du fils ailé de la blonde Vénus. On ne peut pas de- mander à F Almanach des Muses, à Florian, Dorât ou Bouliers de chanter la colère d’Achille , ou l’incendie de Troie. L’air, dans un bas-relief du Musée de Cluny que l’on trouve en montant l’escalier de Henri IV, l’air, c’est Junon la fou- gueuse, traînée dans un char, au-dessus des nuages, par des paons, ses orgueilleux coursiers. L’air dans le panneau de Jean Goujon, qui complète celui que contient la présente livraison, c’est un homme entouré d oiseaux, qui tient de la droite un caméléon, la bête trom- peuse et changeante, comme le souffle qui chasse les nuages et soulève les flots de la mer. L’air, à l’époque des madrigaux à poudre et des ballets à bergère enrubannées, c’est l’amour papillonnant sur des roses. Toute la différence des deux époques est là. BURETTE DU TRÉSOR DE ( No d’ordre 53 ) Pour se convaincre du surprenant effet que l’orfévre peut obtenir par l’alliance des émaux et de l’or, il suffit de jeter un coup d’œil sur la châsse de la cathédrale de Troyes, qui décore en ce moment l’Exposition du Champ-de-Mars. Devant une œuvre aussi sublime, l’être le plus maltraité par la nature et par l’éducation s’arrête et admire. L’époque romane, par tradition orientale, aimait ces couleurs, ces reflets brillants, ces lumières éclatantes; elle les prodiguait avec une science pleine de goût. Les châsses de Cologne et d’Aix-la- Chapelle en font foi. Le treizième siècle ne resta pas en rc- L’ÉGLISE DE GMUND. tard sur son devancier, on peut en examiner la preuve à l’église de Saint-Taurin d’Evreux; le seizième siècle, revivifié par l’Italie, sut reprendre, en les modifiant à sa manière, ces procédés des ciseleurs de Byzance. Je ne sais quel mauvais goût, résultat d’une sécheresse janséniste, avait mis à l’index dans les vases sacrés cet auxiliaire si puissant d’effet, la couleur. On en est revenu. Mais les types, exclusivement de mode à notre époque, sont un peu trop barbares. C’est pour aider à une réaction utile que nous offrons des motifs de la renais- sance à nos lecteur». Pourquoi tomber dans la roideur du