ForsideBøgerOrnementation Usuelle : D…riels Et En Architecture

Ornementation Usuelle
De Toutes Les Époques Dans Les Arts Industriels Et En Architecture

Forfatter: Rodolphe Pfnor

År: 1866-1867

Forlag: La Librarie Artistique de e. Devienne et Cie

Sted: Paris

Sider: 418

UDK: 745.04 Pfn

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Side af 427 Forrige Næste
cc ? à quatre ou cinq plans 'successifs, ce qui, la palette aidant, pour- rait produire une illusion inattendue. E. GuichaRd. {La suite prochainement.) BULLETIN La tendance générale du journal que nous publions est, on le sait d’avance, la vulgarisation du dessin dans les arts industriels, par conséquent dans les écoles, non-seulement supérieures, mais encore dans les écoles primaires. Nous sommes heureux de pou- voir constater la consécration de cette tendance dans le discours du Ministre de l’instruction publique, au Corps législatif. M. Duruy disait le 1er mars dernier : « Si l’enseignement agricole doit être répandu daçs les cam- « pagnes, celui du dessin doit l’être dans les centres industriels. « L’Angleterre fait aujourd’hui de très-grands efforts pour pro- « pager le goût et l’étude du dessin. L’administration anglaise « s’est même départie à eet égard de ses habitudes d’abstention. « Elle n’a pas reculé devant une première dépense de 23 mil- « lions et un budget de 2 millions par an. « C’est pour nous égaler que l’Angleterre fait ces sacrifices. « Il importe donc que nous maintenions notre supériorité par le « développement de l’étude du dessin sur les bancs mêmes de « l’école primaire. « Diderot a dit qu’une nation qui apprendrait le dessin comme « on apprend à écrire, l’emporterait bientôt sur toutes les autres « en ce qui concerne les choses de goût. Développons donc l’en- « geignement du dessin, même dans les écoles de filles. » Nos modèles servaient déjà l’année dernière, comme nous avons pu le voir avec bonheur à l’exposition de l’école de dessin de la rue Dupuytren, aux essais des jeunes personnes parisiennes. La parole de M. le Ministre est pour nous un puissant encou- ragement. Nous ne pouvons que nous efforcer par le choix de nos sujets de nous rendre encore plus dignes de sa bienveillance éclairée. C’est à quoi nous n’aurons garde de manquer. du Jury international des récompenses, dans les quatre sections du Jury des œuvres d’art : SECTION DE PEINTURE ET DE DESSIN. (Classes 1 et 2 réunies du règlement général.) MM. Bida, Cabanel, Français, Fromentin, Gérôme, Maison (le marquis), Meissonnier, Pils, Reiset (Frédéric), Rousseau (Théodore), Saint-Victor (Paul de), Welles de la Valette (le comte). SECTION DE SCULPTURE. (Classe 3 du règlement général.) MM. Barye, Cavelier, Dumont, Théophile Gautier, Guillaume, Jouffroy, Michaux. SECTION D’ARCHITECTURE. ( Classe 4 du règlement général. ) MM. Ballu, Duban, Duc, Guilhermy (le baron de), Lenoir (Albert). SECTION DE GRAVURE ET DE LITHOGRAPHIE. (Classe 5 du reglement général.) MM. Delaborde (le vicomte H.), Henriquel-Dupont, Marcille, Martinet (Achille), Mouilleron. M. le comte de Nieuwerkerke, sénateur, surintendant des beaux-arts, membre de la Commission impériale, est nommé pré- sident des quatre sections réunies du jury des œuvres J d’art (1er groupe). * * * On annonce que la Suisse doit envoyer à FExposition univer- selle les fameux reliquaires donnés par Charlemagne à l’abbaye de Saint-Maurice (Valais). L’un de ces reliquaires est un grand vase d’onyx avec des figures mythologiques en relief; l’autre, en métaux précieux et émaux de style arabe, est, selon la tradition, un cadeau qui avait été fait au grand Empereur d’Occident par le kalife Haroun-al-Raschild. R. Pfnor. PHILIBERT DE L’ORME Exposition universelle.—On lit dans le Moniteur du 19 mars : La cérémonie d’inauguration de l’Exposition universelle aura lieu le 1er avril 1867. La cérémonie solennelle de la distribution des récompenses aura lieu le 1er juillet 1867. Les porteurs des billets d’abonnement, pris avant le 31 mars, auront le droit d’as- sister à ces deux cérémonies. Le billet d’abonnement est de 100 fr. pour les hommes et de 60 fr. pour les dames. Il donne droit tous les jours du lcr avril au 31 octobre à l’entrée dans toutes les parties de l’Exposition, y compris le Jardin réservé et le Champ d’expériences agricoles de Billancourt. Les billets d’abonnement seront distribués tous les jours, de 9 heures du matin à 6 heures du soir, au Palais de^ l’industrie, porte n° iv. * * * Par arrêté en date du 4 mars 1867, ont été nommés membres {Suite et fin.) De ses études à Rome, il tira, suivant les circonstances (car, comme tous les chercheurs vraiment puissants, ce ne fut pas dans le vide, mais en face de difficultés matérielles et pressantes qu’il trouva) des ornementations nouvelles devenues aujourd’hui com- munes et populaires, mais dont il est juste de lui tenir compte, telles par exemple, ces colonnes ornementées dont il fit, le pre- mier, l’application à Villers-Coterets, et qu’il appelait colonnes Françaises. « Qui empêchera, que nous Français, n’en inventions quelques- unes et les appellions Françaises, comme pourroient estre celles que j’inventay, et fis faire pour le portique de la chapelle qui est dans le parc de Villiers coste-Rets, du temps et règne de la ma- jesté du feu roy Henry : vray est que pour la nécessité ou je me trouvay, de ne pouvoir recouvrer promptement et sans grands frais, des colonnes tout d une pièce, je les fis faire de quatre