ForsideBøgerOrnementation Usuelle : D…riels Et En Architecture

Ornementation Usuelle
De Toutes Les Époques Dans Les Arts Industriels Et En Architecture

Forfatter: Rodolphe Pfnor

År: 1866-1867

Forlag: La Librarie Artistique de e. Devienne et Cie

Sted: Paris

Sider: 418

UDK: 745.04 Pfn

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ORNEMENTATION USUELLE [ SOMMAIRE : Chronique de VExposition universelle, II. du Cleuziou. — De l’Ameu- blement, E. Guichard. — Essai sur l’histoire de la poterie française, H. du Cleuziou. — Les Arts Parisiens, A. Luchet. — Bulletin. S’adresser, 146, rue de Vaugirard, à Paris, pour tout ce qui regarde l’administration; pour tout ce qui regarde la rédaction, à M. HENRI DU CLEUZIOU, à-la meme adresse; et pour les abonnements, à MM. DEVIENNE et Ce, éditeurs, I8; rue Bonaparte, Paris. Gravure : Habitations russes au Champ de mars. 1« MAI 1867 | K CHRONIQUE DE L’ART INDUSTRIEL FEUILLE SUPPLÉMENTAIRE 11« LIVRAISON CHRONIQUE DE L’EXPOSITION UNIVERSELLE Les mâts sont dressés, les oriflammes flottent au vent, les tour- niquets fonctionnent, le vélum paraît et disparaît. L’exposition du Champ de Mars a ouvert, à l’heure dite, ses portes aux visi- teurs. Tout n’est pas complet ; mais, si nous nous contentons au- jourd’hui d’une simple vue d’ensemble, le prochain mois nous fournira très-amplement matière à des rarørochements étrangers et même à des comparaisons rétrospectives. L’immense ruche est peuplée d’abeilles travailleuses. Hélas! malgré les mâts, les drapeaux, les écussons, les fais- ceaux, les oriflammes, ou. peut-être à cause de ces mats et de leurs drapeaux qui, légers, flottent au gré de la brise, rendant plus aérienne encore la décoration des tapissiers, l’architecture paraît courte, basse, trapue, sans forme, sans élégance, sans har- monie. Nous avons àit là-dessus notre opinion, nous n’avons pas à y revenir; l’aspect du palais terminé ne fait que la confirmer entièrement. Mais à peine le seuil est-il franchi, que l’ordonnance irrépro- chable de l’intérieur vous force à une admiration complète. Le classement, d’une logique au-dessus de tout éloge, est aussi par- fait dans ses subdivisions que dans son ensemble. On part du tra- vail bruyant, de la lutte énergique de l’homme avec la matière, pour arriver decrescendo aux conceptions silencieuses de l’intelli- gence ; des industries métallurgiques, de l’emploi des matières premières, aux toiles de nos maîtres, aux chefs-d’œuvre des siè- cles passés. Cette judicieuse classification des commissaires dis- pense du volumineux et incommode livret, devenu célèbre de par la justice ; catalogue qui brille par une quantité si considé- rable de renseignements qu’on y perd, pour les y chercher, son latin, son grec, son allemand, son russe, son italien et même son français. Le véritable et athentique (sic) portrait du Christ, com- mandé par l’empereur Tibère César, se trouve à côté des den- tiers à succion sans ressorts, à deux pas des Villes de France, vê- tements sur mesure et confections pour dames. Si vous affrontez les échelles doubles et les ballots; laissant les machines que l’on essaye, passant par-dessus les sabres, les fusils, les cartouches et les Chassepot, principale attraction du moment, près desquels, du reste, stationne toujours une foule nombreuse, vous pouvez déjà juger, dès l’orfèvrerie, de ce que sera dans quelque temps l’Exposition française. Les surtouts de Christofle