Nogle Undersøgelser over Stormen over Nord- og Mellem-Europa af 12'te - 14'de November 1872
og over den derved fremkaldte Vandflod i Østersøen

5 t 293 Eésultats de quelques recherches sur la tempéte et les inondations du 13 novembre 1872 dans la mer Baltique. Par M. Colding. Ævant de communique!' Ies resultats de mes recherches sur la tempéte et les inondations du 13 novembre 1872, je commencerai par donner un court aper^u des resultats de quel- ques recherches antérieures relatives ä Faction du vent sur les mouvements de 1’eau dans le port de Copenhague et ses alentours, ainsi que j’ai eu 1’occasion de (observer et de Fetudier il y a vingt et quelques années. En 1858, le minislére de l’intérieur fut saisi d’une demande de concession ayant pour objet un agrandissement du port de Copenhague vers le Sud, au moyen d’un canal de navigation borde de quais, creuse ä travers Ie Kallebodstrand et débouchant dans les parties profondes de la baie de Kjøge. En ma qualité d’ingénieur de la ville, je fus chargé par le «Magistrat» de Copenhague de faire un rapport sur ce projet, principalement au point de vue de la question des egouts, car les eaux sales de la ville et de ses faubourgs se déversant dans le port, qui est constamment traverse par un courant d’eau pure venant de la baie de Kjøge ou du Sund suivant que ce courant est dirigé du Sud au Nord on du Nord au Sud, il importait beaucoup, pour la salubrité de Copenhague, qu’on s’assuråt que le rétrécissement projeté du Kallebodstrand en vue du canal ci-dessus mentionné ne dimi- nuerait pas 1’afflux de 1’eau et par suite aussi sa pureté dans le port. Relativement ä (influence que l’exécution du projet dont il s’agit exercerait sur les courants dans le port de Copenhague, les opinions étaient tres partagées. D’un cole, on faisait valoir que les masses d’eau qui, de la partie du Sund au sud de 1’ile d’Amack, sont amenées dans la baie de Kjøge et de la dans le port par le vent et le courant du Sud, comme aussi celles qui, de la partie du Sund au nord d’Amack, sont apportees dans le port par le vent et le courant du Nord, devant dans les deux cas passer par le Kallebod- strand, il en resultait que 1’exhaussement de niveau du au vent et au courant dépendait essentiellement de l’écoulement plus ou moins facile de 1’eau dans le Kallebodstrand. De l’autre coté, au contraire, on prétendait que la difference de niveau qui, avec un vent et un courant donnés, se produit maintenant dans le Sund, immédiatement au nord et au sud d’Amack, étant la mesure de la force avec laquelle l’eau est poussée å travers le Kallebod- strand, force qui resterait toujours la méme aprés 1’établissement du canal projeté, on 38*