Nogle Undersøgelser over Stormen over Nord- og Mellem-Europa af 12'te - 14'de November 1872
og over den derved fremkaldte Vandflod i Østersøen

Forfatter: A. Colding

År: 1881

Forlag: Bianco Lunos Kgl. Hof-Bogtrykkeri

Sted: København

Sider: 62

DOI: 10.48563/dtu-0000041

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 112 Forrige Næste
294 52 pouvait en conclure que si la resistance produite par ce canal était plus grande que celle existant actuellement, il passerait par heure, le vent et le courant étant les mémes, un volume d’eau moins considérable qu’auparavant ä travers le port de Copenhague, et cela quelle que füt la direction du courant. Comme on manquait alors de données precises sur les causes des mouvements de 1’eau dans le port de Copenhague et ses alentours, il était nécessaire, avant que je pusse me prononcer avec certitude sur la question que j’avais ä résoudre, d’entreprendre dans différentes conditions une serie d’observations sur les mouvements de l’eau dus å Faction du vent, et les resultats de ces recherches furent pour moi d’une si grande clarté, qu’il me devint ensuite facile de m’acquitter de ma tåche. Les observations farent faites 3 fois par jour, le matin, å midi et ]e soir, pendant la derniére moitié du mois d’octobre 1858, et dans des circonstances assez favorables, car cette période fut marquée par des vents variables, faibles et forts, qui provoquérent dans les parages dont il s’agit des courants et des hauteurs d’eau tres caractéristiques. Je choisis mes points d’observation dans le Sund le long de la cöte orientale d’Amack, au fort des Trois-Couronnes (Trekroner) et ä Dragør, le long de la cöte occidentale d’Amack, des Trois-Couronnes au Kongelund, et le long de la cöte sélandaise, aux endroits suivants: Ja douane de Copenhague, Gammelholm, Langebro, l’usine ä gaz, Strandegaard et Hundinge Strand, en rapportant partout les hauteurs de l’eau ä la hauteur moyenne. Outre les hauteurs de l’eau dans tons ces points, j’observai en méme temps autant que possible les directions des courants, tandis que leurs vitesses ne furent mesurées qua Dragør, dans le Sund, å Gammelholm et å Langebro, dans le port de Copenhague, et ä Strandegaard, dans le Kallebodstrand. Les resultats de ces observations sont consignés dans le tableau I. Quelques-unes des particularités les plus caractéristiques des courants, choisies parmi celles qui semblent jeter le plus de clarté sur la question dont il s’agit ici, sont représentées sur le plan I, qui renferme une carte des parages ci-dessus mentionnés et indique en méme temps la hauteur de l’eau, en partie dans le Sund, le long de la cöte orientale d’Amack, en partie dans le Kallebodstrand, le long de la cöte occidentale d’Amack, et enfm le long de la cöte sélandaise, depuis les Trois-Couronnes jusqu’å Hundinge Strand, dans la baie de Kjøge. En examinant de plus pres ces observations, on voit que les vents d’Est accumulent l’eau dans la baie de Kjøge, de maniére que son niveau s’éléve uniformément dans la direction du vent de la cöte orientale d’Amack vers la cöte sélandaise, et que ces vents produisent un courant dirigé vers le Nord aussi bien dans le Sund que dans le port de Copenhague. On voit en méme temps que, lorsque le vent tourne de l’Est au Nord, la vitesse du courant diminue, tandis que le niveau de l’eau dans la baie de Kjøge suit la rotation du vent, et s’abaisse d’autant plus vers le Sud que le vent tourne davantage au Nord. Les vents d’Ouest, au contraire, chassent l’eau de la baie de Kjøge, et l’accumulent de l’Ouest å l’Est vers la cöte suédoise, de maniére que la mer est basse sur la cöte sélandaise et haute sur la cöte orientale d’Amack, en méme temps qu’ils produisent un courant dirigé vers le Sud tant dans le Sund que dans le port de Copenhague. On arrive ainsi facilement ä reconnaitre comment la direction et la vitesse des courants, å Copenhague, dépendent de la direction et de la force du vent. En effet, de