Nogle Undersøgelser over Stormen over Nord- og Mellem-Europa af 12'te - 14'de November 1872
og over den derved fremkaldte Vandflod i Østersøen

53 295 méme que mes recherches montrent que le vent, en soufflant sur le Kallebodstrand, entraine l’eau avec lui par suite de la friction qu’il exerce sur elle, d’ou il résulte que la mer est basse sur la cöte d’oü vient le vent et haute sur la cote opposée vers laquelle il souffle, de méme il doit se produire un phénoméne identique partout oü le vent souffle sur les mers. Les vents d’Ouest entraineront done l’eau de la Baltique vers les cotes de la Russie et y feront monter la mer, tandis qu’elle sera basse sur les cötes suédoises, dans les parages au sud de la Suéde et le long des iles danoises, et ces eaux basses au sud de Falsterbo donneront évidemment naissance å un courant allant du Sund dans la Baltique. Mais ces mémes vents d’Ouest poussent en outre l’eau de la mer du Nord dans le Cattégat, en méme temps que l’eau du Cattégat est refoulée de la cote du Jutland vers les cötes de la Suéde, de sorte que la mer devient haute å Elseneur. Ces divers effets réunis des vents d’Ouest constituent par conséquent les conditions d’un fort courant dirigé vers le Sud å travers le Sund, comme cela a été constaté dans mes experiences, oü un vent frais de l’O.-N.-O., ayant une vitesse de 30 pieds env. par seconde, a produit dans le Sund un courant Nord-Sud, dont la vitesse, å Dragør, était de 3,33 pieds par seconde. Outre ces courants coulant vers le Sud qu’ils déterminent dans le Sund, les vents d’Ouest y entrainent l’eau de la baie de Kjøge, de sorte que les eaux deviennent basses dans le Kallebodstrand, et il en résulte naturellement aussi un fort courant vers le Sud dans le port de Copenhague; c’est en effet ce qui a lieu et j’ai trouvé que ce courant avail une vitesse de l3Ai pied par seconde. Les vents d’Est exercent une action inverse; ils chassent l’eau du Cattégat dans la mer du Nord et loin de la cöte suédoise, ce qui donne des eaux basses å Elseneur, et par lå se trouve remplie la condition d’un courant Sud-Nord ä travers le Sund. D’un autre coté, le vent d’Est refoule l’eau de la Baltique vers les coles danoises au sud de la Suéde, et ces eaux hautes au sud de Falsterbo, conjointement avec les eaux basses å Elseneur, produisent par conséquent dans le Sund tin courant relativement rapide dirigé vers le Nord. Mais, par Faction combinée du vent d'Est et de la pente de la mer de Falsterbo å Elseneur, ce courant est poussé vers le N.-O. dans la baie de Kjøge, ou il vient heurter avec toute sa force vive contre la cöte sélandaise, et, comme Font montre les observations faites le long de cette cöte, l’eau s’y éléve jusqu’ä une hauteur qui depend de ]a force du vent d’Est et de la force vive du courant, en un point dont la situation varie avec la direction du vent. De toute la masse d’eau qui, avec les vents d’Est, traverse le Sund de Falsterbo å Elseneur, la plus grande partie passe naturellement å l’est d’Amack, ou le profil du courant est bien plus grand que cekii du courant du port de Copenhague; mais, comme on vient de le voir, il y en a une portion qui est entrainée par le vent et le courant dans la baie de Kjøge, et s’y éléve å une hauteur dont le maximum, par un fort vent d’Est ayant une vitesse de 45 pieds par seconde, se trouvait en un point situé entre Strandegaard et Hundinge Strand. De ce point, oü le courant s’arrétait, l’eau s’écoulait en partie au Sud vers Kjøge, en partie au Nord et au Nord-Est dans le port de Copenhague et autour de la partie méridionale d’Amack jusqu’au lit du courant principal, å Fest de cette ile, et les eaux qui, par le vent ci-dessus mentionné, traversaient le port de Copenhague du Sud au Nord avaient une vitesse de 2,66 pieds par seconde, tandis que celle du courant principal Sud-Nord entre Amack et la Suéde dépassait 5 pieds par seconde. Que le courant füt Nord-Sud ou Sud-Nord, sa