Nogle Undersøgelser over Stormen over Nord- og Mellem-Europa af 12'te - 14'de November 1872
og over den derved fremkaldte Vandflod i Østersøen

Forfatter: A. Colding

År: 1881

Forlag: Bianco Lunos Kgl. Hof-Bogtrykkeri

Sted: København

Sider: 62

DOI: 10.48563/dtu-0000041

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296 54 vitesse dans le port de Copenhague n’était done que la moitié environ de celle du courant qui traverse le Drogden et le Flinterenden ä 1’est d’Amack, et comme le profil du courant du port de Copenhague n’était que les 0,02 env. de celui du courant du Drogden et du Flinterenden, il en résultait que la quantité d’eau qui traversal le port, tant avec un cou- rant Nord-Sud que Sud-Nord dans le Sund, s’élevait ä peine ä 1 pied cube pour chaque 300 p. c. passant ä Fest d’Amack. Par consequent, comme cette quantité d’eau pent, dans tons les cas, étre regardée comme insignifiante vis-å-vis du courant principal ål’est d’Amack, il était evident que méme une fermeture complete du port de Copenhague ne produirait ni å la douane ni dans la baie de Kjøge un exhaussement de niveau sensiblement plus marqué que celui qu’on observe actuellement, et la question principale soumise å mon examen se trouvait ainsi entiérement résolue, puisque mes recherehes avaient démontré que la masse d’eau qui traverse le port de Copenhague dépend settlement des dimensions de la passe ou des passes qui y donnent accés. La connaissance que ces recherehes préliminaires dans les parages autour de Copen- hague m’avaient donnée de l’influence du vent sur les mouvements de l’eau dans la mer, et que j’avais acquise avec relativemenl pen de peine, m’inspira le désir de faire des recher- ches analogues dans d’autres points des cotes de la Baltique, ou il n’y a pour ainsi dire ni flux ni reflux, afin d’éclaircir si possible quelques questions importantes dont nous n’avons presque aucune notion, bien qu’elles jouent évidemment un grand role dans la nature, entre autres en ce qui concerne la protection de nos cotes plates contre les inondations et les empiétements de la mer; mais tout mon temps élant absorbé par d’autres occupations, je dus renvoyer ä plus tard Fexecution de ce projet. Il s’était ainsi écoulé plusieurs années, lorsque 1’occasion d’étudier en grand ces phénoménes se presents d’elle-méme lors de la tempéte du 13 novembre 1 872 et de 1’inondation qui 1’accompagna, inondation d’une violence inconnue jusque lå, qui submergea une grande partie des cotes danoises et allemandes de la Baltique, qu’elle envahit avec une force irresistible en apportant partout la mort et la dévastation. La marche rapide de 1’inondation et les terribles ravages qu’elle occasionna firent qu’heureusement un grand nombre de personnes suivirent attentivement le mouvement ascen- dant et descendant de l’eau; mais comme (elevation extraordinaire de la mer ne semblait pas étre en rapport avec la force de la tempéte, qui ne présentait pas å un plus haut degré le caractére d’un ouragan que celles qu’on avait eu quelquefois l’occasion d’observer, les dégåts qu’elle causa en fail de tuiles emportées et d’arbres renversés n’étant guére plus grands que ceux qui avaient été constatés plusieurs fois auparavant, cette circonstance fil supposer que la tempéte n’était pas la cause principale de 1’inondation, mais qu’il fallait sans doute la chercher dans une secousse de tremblement de terre qui avait bouleversé les eaux de la Baltique. En parcourant les récits que les journaux donnérent de eet événement, je me reportai aussitöt ä l’époque de mes précédentes observations sur les mouvements de l’eau å Copenhague, et m’affermis de plus en plus dans l’idée que, d’aprés toutes les apparences, 1’inondation n’était, sur une échelle grandiose, qu’un effet du méme genre que celui que j’avais eu (occasion d’étudier en 1858 dans les parages autour de Copenhague. Je résolus alors de rassembler aussi promptement que possible les nombreuses