ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 526 Forrige Næste
100 L’EXPOSITION DE BRUXELLES Banque d’Algérie ; Niclause, de la Chambre de commerce de Paris ; Nouvion, directeur de la Banque de l’Afrique occidentale ; Trouillet, di- recteur de la Dépêche colonia'e ; M. Storms, du commissariat belge, etc. LES SÉNÉGALAIS. L’arrivée des ministres français, MM. Dupuy, Trouillot et Ruau, accompagnés de M. Beau, est saluée par la Marseillaise, jouée par la musique des carabiniers, puis par la Brabançonne. Les ministres se rangent au milieu du salon et M. Chapsal, commissaire - général de la France, prend le premier la parole. Discours de M. Chapsal. .« Chaque fois qu’au cours de ce dernier quart de siècle la Belgique a organisé une de ces fêtes internationales du travail, comme celle qui nous réunit dans ce cadre grandiose et pitto- resque, la France, répondant à ses appels, s’est attachée à y prendre la part la plus complète et la plus brillante. » Ces manifestations ont apparu comme un moyen propice de fortifier nos relations écono- miques, en même temps qu’une occasion solen- nelle d’apporter au peuple belge le témoignage de notre vieille et inaltérable amitié. » Les expositions de Bruxelles, d’Anvers et de Liége ont laissé dans l’esprit des Français qui s’y sont associés, avec le souvenir de l’hos- pitalité la plus généreuse, une estime plus rai- sonnée, une sympathie plus profonde pour nos voisins, et les rapports se sont multipliés en même temps que les liens d’affection se res- serraient. » Aussi, dès qu’il fut convié à l’Exposition de Bruxelles, placée sous le haut patronage de S.M.le Roi des Belges, le gouvernement de la République française s’est-il empressé de donner son adhésion, heureux d’être lé premier à se- conder ces hommes d’action et d’énergie qui, après avoir eu l’honneur de concevoir cette œuvre difficile, en sont devenus, avec le con- cours éclairé des pouvoirs publics, les persé- vérants réalisateurs. En prenant cette attitude, il ne faisait d’ailleurs qu’être l’interprète fidèle des sentiments qui animent nos populations. » Ceux de nos compatriotes qui ont coopéré à la participation française, dans le comité d’or- ganisation comme dans les autres groupements, pourraient, en effet, attester qu’au cours de nos travaux nous n’avons rencontré que des mani- festations de vif intérêt, d’enthousiaste attache- ment pour l’Exposition de Bruxelles, pour cette capitale dont le charme provient autant de l’ar- chitecture pieusement conservée dans les quar- tiers anciens que du caractère monumental donné aux parties modernes. » Grâce à cet élan de bonnes volontés, grâce à ce désir d’affirmer que le temps ne saurait atteindre une entente fondée sur des affinités de race comme sur l’intérêt bien entendu des deux pays, nous avons confiance que la partici- pation, organisée sous votre décisive impulsion, Messieurs les ministres, sera jugée digne de ses devancières et que, rivalisant de zèle et d’ardeur avec les sections étrangères, elle contribuera avec elles à l’éclat de l’Exposition. » A Bruxelles, en 1897, la France occupait un emplacement de 16,000 mètres ; c’est à peu près le double qu’il fallait en 1905 à Liége pour installer nos exposants. En 1910 tous ces chiffres sont de beaucoup dépassés, et la Section française s’étend dans des galeries et pavillons qui mesurent plus de 50,000 mètres. » Mais, je me hâte de' le reconnaître, ce n’est pas seulement par les emplacements qu’il con- vient d’apprécier une section, c’est surtout par ses produits. » Sous cet aspect, qu’il me soit permis de le dire, notre section se présente dans d’heureuses conditions. » M. Chapsal caractérise, en une langue harmo- nieuse et colorée, les diverses parties de la section française. « Telle est, dit-il, dans une rapide esquisse, la participation que j’ai le grand honneur de vous présenter. Tous, nous nous sommes appli- qués à en faire un harmonieux ensemble de nos aptitudes, de nos ressources et de nos aspira- tions, et, par son unité, à donner comme une vision synthétique de la France travailleuse, pro- ductrice et consciente de ses obligations. » La somme d’initiative intelligente et d’acti- vité féconde qu’il a fallu à tous mes collabo- rateurs, en particulier au président et aux mem- bres du comité d’organisation, pour mener à bien cette œuvre, il est facile de la concevoir ; sans citer aucun nom, je tiens, en ce jour où faisant trêve à vos travaux, Messieurs les mi- nistres, vous avez bien voulu constater par vous- mêmes le fruit de leur labeur, à leur adresser de chaleureux remerciements. » M. Chapsal exprime ensuite sa gratitude aux membres du comité belge et termine en disant : « Messieurs, tous les artisans de la section française, unis dans un même sentiment patrio- tique, attendaient avec impatience cette journée solennelle qui apporte à leurs efforts une encou- rageante consécration ; ils en conserveront un durable souvenir, heureux d’en reporter tout le mérite à la vaillante et prospère nation belge qui les a conviés à cette lutte pacifique dans un esprit de féconde et noble émulation.» Discours du ministre de l’industrie. M. Hubert, ministre de l’industrie et du tra- vail, prend ensuite la parole : « Dans tous les domaines', il est des renom- mées si bion établies qu’il leur suffit de paraître pour soulever les acclamations. Je ne crois pas m’aventurer en disant que tel est notamment le cas pour la France toutes les fois qu’elle participe à une exposition internationale. » C’est qu’aussi bien, sur ce terrain, la France a fait ses preuves depuis longtemps. Qui d’entre nous n’a encore présent à l’esprit l’éclat des grandioses expositions de Paris, dont le cycle prestigieux marque comme d’autant de jalons l’histoire de la civilisation au XIXe siècle ? Per- sonne non plus n’a oublié la part prise par la France aux expositions organisées antérieure- ment sur notre territoire. Toujours nous l’y vîmes briller au premier rang. » Cette fois encore, il en sera ainsi. Tous les Belges en sont tellement convaincus qu’ils applaudissent d’avance à un succès devenu en quelque sorte traditionnel.» Le ministre fait l’éloge de la participation française : « Placé en quelque sorte, dit-il, entre les deux pôles de la civilisation européenne, le Français participe à la fois de l’imagination exubérante des populations méridionales et de la froide raison des races du Nord. » De la fusion de ces deux tendances est né un esprit qui se caractérise essentiellement par l’équilibre et l’harmonie des facultés. D’où, apparemment, la virtuosité du Français dans le M. TROUILLOT, Ministre des Colonies.