ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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120 L’EXPOSITION DE BRUXELLES ENTREPOT. VAISSEAU CHARGÉ d’HUILE LES QUAIS. DE COPRAH VENANT D’AUSTRALIE. sonnement suivant : « Si, après une journée de travail, les directeurs ont besoin de trouver un intérieur attrayant et confortable, leurs compa- gnons de labeur doivent éprouver le même besoin.» Il résolut donc, quelles que pussent être les difficultés de l’entreprise, de construire, en même temps que les nouvelles usines indis- pensables, un village ouvrier modèle. Il acheta sur la rive gauche de la rivière Mersey, dont l’admirable estuaire constitue le port de Liverpool, une soixantaine d’acres (24 hectares), au prix de 5,000 francs l’acre. En mars 1888 le premier coup de pioche était sacrée à Port-Sunlight en 1904, on est agréa- blement surpris « de recevoir une impression de beauté et d’harmonie parfaite après qu’on a vu tant de laideurs, de saleté, de misère. » Autrefois le teirrain était sillonné de ravines et de ruisseaux tributaires de la Mersey ; fa marée descendante laissait à découvert leur fond vaseux et malsain. Maintenant tout a été draîné, assaini, aplani. Des rues ont été percées — il y en a actuellement 5,400 mètres — d’une largeur moyenne de 7 m.20; celle des trottoirs, tous bordés d’arbres, varie entre 2 m.40 et 3 m.60. Les maisons sont précédées de j ardinets fleuris — location hebdomadaire de 4 fr. 65 — contient, au rez-de-chaussée, la « living-room », la pièce qui dans les familles de la petite bourgeoisie anglaise sert à la fois de cuisine, de salle-à- manger et de salon (littéralement : la pièce où l’on vit), l’arrière-cuisine et la salle de bains ; au premier et unique étage, trois chambres à coucher ; la deuxième classe — location hebdo- madaire de 6 fr. 85 — contient, outre les pièces déjà énumérées, un large « parlour » ou salon et une chambre à coucher supplémentaire. Tandis' que dans les villes on rencontre sou- vent 45 maisons construites, ou plutôt, selon LES BATIMENTS EN 1910. LES BATIMENTS EN 1886. donné et en juin 1889 le village et l’usine de Port-Sunlight étaient inaugurés. * * * Port-Sunlight se trouve près de Birkenhead, dans le comté de Chester, sur la rive gauche de la Mersey, qui, à cet endroit, est large de plus de 2,800 mètres ; l’autre rive est occupée, sur une douzaine de kilomètres, par les docks de Liverpool. Le village a aujourd’hui une su- perficie de 140 acres (56 hectares), l’usine de 80 acres (32 hectares). Le visiteur est charmé, dès le premier abord, par la propreté du village, la fraîcheur des rues bordées d’arbres, la diversité artistique des cot- tages. Comme l’a très bien dit M. Georges Benoit-Lévy dans l’excellente étude qu’il a con- ou gazonnés longs d’environ 9 mètres, dont l’entretien est assuré par les jardiniers de la Compagnie ; elles sont toutes séparées les unes des autres par un espace de 27 mètres ; derrière chacune d’elles se trouve un jardin cultivé par le locataire, de telle sorte que les trois cin- quièmes environ d’un quartier de 70 maisons sont occupés par les espaces libres. Le nombre des maisons est, en chiffres ronds, de 750; leur prix de revient est d’environ, 8,250 francs par unité. Dix maisons de suite au plus sont construites sur le même type, et c’est cette diversité de styles, copiés sur les pitto- resques et riants cottages de l’ancienne archi- tecture britannique, qui constitue un des élé- ments du charme de Port-Sunlight. Il y a deux classes de maisons : la première l’expression de M. Lever, « écrasées comme des sardines dans une boîte », sur une superficie d’une acre (40 ares), à Port-Sunlight, les archi- tectes n’ont pas dépassé la proportion de dix cottages par acre. * * * Donner un intérieur confortable et attrayant aux 3,500 ouvriers qui habitent ces cottages était bien, certes. Mais la vie familiale, si mo- rale et si bienfaisante qu’elle soit, ne peut suffire à un homme ; sa nature le pousse à vivre en société. Ne convenait-il donc pas de créer dans le village de Port-Sunlight des institutions où l’ouvrier, sa journée de travail terminée, pût se développer physiquement, intellectuellement, mora'ement et se divertir sainement ? 1RS ^^p^as. TOUR DE LA SAVONNERIE. DÉPÔT. MAGASINS.