ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 123 faisant, pour ainsi dire, cadeau de jolies ha- bitations, d’institutions récréatives et éduca- tives. Il a également pourvu aux besoins des ouvriers que la vieillesse ou un accident a mis hors de combat dans la lutte pour l’existence, et sur ces deux points son initiative est d’autant plus généreuse que la législation anglaise con- tient des « Acts » (lois) sur les accidents du travail et sur les retraites pour la vieillesse. Suivant acte d’administration du 31 décembre 1904, amendé le 15 juin 1,907, une « Caisse de secours des employés de Lever Brothers Limited»- a été constituée .sur les bases suivantes : La Caisse est entièrement alimentée par les contributions de la Compagnie ; les salaires du personnel ne subissent donc, de ce chef, aucune retenue. La Compagnie est parfaitement libre de suspendre le versement de ses contributions, de les modifier ou de les arrêter définitivement, sans que les employés aient un recours quelcon- que, mais elle n’a aucun droit de propriété sur le fonds, tel qu’il est constitué. Les pensions sont ainsi calculées : 1° Un employé (homme ou femme) ayant au moins 20 ans de service et âgé, un homme de 65 ans, une femme de 60 ans, et prenant sa retraite, peut toucher annuellement le 80e du salaire total de sa dernière année de travail, multiplié par le nombre de ses années de service, la pension ainsi versée ne devant pas dépasser 4,500 francs. PARK ROAD. — ÉCOLES ET ÉCOLIERS. dont, depuis 1887, il poursuivait lentement, pa- tiemment, mais sûrement, la réalisation. Ce jour-là il a annoncé à 1,200 de ses em- ployés, réunis dans l’Auditorium Hall, qu’il avait décidé de les associer désormais aux destins de l’usine, d’une façon plus étroite qu’il ne l’avait fait jusqu’alors par l’institution du vil- lage, dont quelques - uns seulement pouvaient Il ne doit pas dégénérer en charité ; La direction ne doit être soumise à aucun contrôle et à aucune critique de la part du per- sonnel ; Elle ne doit pas surveiller l’emploi que l’in- dividu fait des bénéfices qui lui reviennent ; Les femmes des employés doivent avoir leur part ; EXPOSITION DES BEAUX-ARTS. AUDITORIUM. 2° Un employé prenant sa retraite pour cause de mauvaise santé ou d’accident, ayant au moins 20 ans de service, peut recevoir une pension calculée comme la pension de la catégorie pré- cédente. 3° La veuve d’un employé ayant accompli 20 ans de service au moins ou en retraite peut rece- voir, tant qu’elle sera veuve seulement, une rente annuelle égale au 160e du salaire de la dernière année de travail du défunt multiplié par le nombre de ses années de service. Elle peut toucher, en outre, par enfant mineur de 15 ans, avec un maximum de cinq enfants, le cinquième de la pension qui lui est versée sur les bases précédentes. La totalité de la pen- sion ne doit pas excéder 2,250 francs. 4° Même pension pour la veuve d’un employé titulaire d’une pension pour cause de mauvaise santé ou d’accident. Les titulaires de rentes, sauf ceux de la pre- mière catégorie, peuvent en recevoir le montant en un seul versement, qui ne doit pas excéder 4 p.c. du salaire de la dernière année multiplié Par le nombre d’années de service, — ce taux étant réduit à 2 p. c. pour les veuves. . * * * Enfin, le 28 février 1909, M. Lever a achevé qui sait ? — l’œuvre de pacification sociale profiter, et par la Caisse de secours. Il leur fit part du projet qu’il avait élaboré avec ses collaborateurs du haut personnel. Ce projet a été, depuis, adopté par l’assemblée des action- naires, et aussitôt appliqué. En voici les grandes lignes. M. Lever a écarté résolument le système de la participation aux bénéfices. Il ne l’admet pas, parce que l’ouvrier qui en profite n’est «pas soumis et ne peut pas être soumis à la participa- tion aux pertes. Outre que la participation aux bénéfices a de multiples inconvénients, selon la conviction de M. Lever, les statistiques prouvent sa « faillite ». De plus, les « Trade-Unions » n’en sont pas satisfaites. Le système que M. Lever a adopté s’inspire des principes directeurs suivants : LES ÉCOLES DE PARK ROAD. — LES EXERCICES. — LE THÉ. Le système doit élever le niveau intellectuel et moral du travailleur en augmentant son bon- heur, aussi bien que sa capacité de rendement ; La Société doit avoir un pouvoir discrétion- naire sur les parts réservées au personnel. L’employé n’a aucun versement à effectuer ; en cas de mauvaises affaires, il n’est soumis à aucune responsabilité. Les conditions d’habi- lité sont : 25 ans d’âge et être au service de la Compagnie depuis 5 ans au moins ; 1,130 em- ployés de toute catégorie et de tout rang les remplissent actuellement. On a créé 500,000 livres sterling (12 1/2 millions de francs) de certificats d’association (Partnership Certificates) ; cette somme sera ré- partie également entre les quatre catégories sui- vantes du personnel: i° directeurs et chefs de