ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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124 L’EXPOSITION DE BRUXELLES services (management), 20 vendeurs (salesmen), 3° personnel subalterne (employées), 4° porteurs de certificats de préférence. L’unité, indivisible, de valeur des certificats sera la livre sterling (25 francs). La proportion annuelle dans laquelle ils se- ront distribués n’a pas été fixée. M. Lever a simplement déterminé la valeur globale maxima des certificats qu’un employé pourra recevoir au cours de sa carrière, de façon qu’une personne entrée tard au service de la Compagnie, et mé- ritante, puisse néanmoins obtenir le maximum de certificats. Si l’on suppose, ce qui sera le cas le plus fréquent, qu’un employé a reçu, entre 25 et 65 ans, tous les certificats auxquels il pouvait prétendre, on trouve que leur valeur annuelle moyenne était de 10 p. c. de son salaire. Par clontre, un employé moins travailleur pourra ne pas atteindre le maximum fixé. Des certificats de préférence seront accordés aux pensionnés et retraités de toute sorte. Ils seront échangés en nombre égal contre les certi- ficats ordinaires d’association dont l’individu sera possesseur au moment de sa mise à la retraite. Ils auront une valeur nominale égale à dix fois le dividende moyen payé au porteur pendant les trois années précédentes, ou la même valeur que le certificat échangé. La veuve d’un employé pourra recevoir aussi des certificats de préférence, au même taux, tant qu’elle restera veuve. M. Lever, en effet, a affirmé « qu’il n’était nullement soucieux de donner aux veuves de Port-Sunlight une valeur trop forte sur le marché matrimonial ». Après la mort de la veuve, les enfants ne toucheront rien, car « l’entreprise leur est ou- verte, s’ils veulent s’y associer, et gagner leurs certificats de la même façon que leurs pères ». Si, pour une cause quelconque, un service est supprimé dans l’usine, les employés y apparte- nant échangeront leurs certificats d’association contre des certificats de préférence et pourront, tout en restant associés à la maison Lever, cher- cher et prendre du travail ailleurs, avec l’appro- bation des administrateurs de la Caisse d’asso- ciation. Seront dotées de certificats de préférence, les institutions de Port-Sunlight, telles que l’église, les écoles, qui dépendent financièrement de M. Lever lui-même ; elles acquerront ainsi, pense- t-il, une assiette financière plus permanente. Les certificats pourront être retirés à leurs porteurs pour « oubli du devoir, malhonnêteté, in- tempérance, immoralité, insuffisance flagrante», - si le porteur quitte la maison, s’il vend ses certificats ou emprunte sur eux. Les dividendes annuels seront répartis de la manière et dans l’ordre suivants entre les action- naires de la Société et les porteurs de certificats : 1° Les porteurs d’actions de préférence tou- cheront leurs 5 ou 6 p. c., selon la catégorie à laquelle ils appartiennent ; 20 Le porteur d’actions ordinaires (M. Lever est cet unique porteur) touchera l’intérêt de 5 p. c. qui lui est dû ; 3° Les porteurs de certificats de préférence toucheront un dividende de 5 p. c.; 4° Concurremment, le porteur d’actions ordi- naires et les porteurs de certificats d’association se partageront le surplus, suivant le taux qui aura été fixé ; si, par exemple, le dividende est de 8 p. c., l’actionnaire ordinaire touchera d’abord 5 p.c., l’intérêt de son capital, puis le surplus sera partagé entre lui et les porteurs de certificats ordinaires au taux de 3 p. c. ;. si le dividende est de 15 p. c., une fois le prélèvement de l’ac- tionnaire ordinaire effectué, le surplus sera ré- parti au taux de 10 p. c. ; si le dividende est de 5 p. c., il n’y aura aucun surplus à partager. Si donc un porteur de certificats veut se mettre sur le même rang que l’actionnaire ordi- naire, il pourra le faire en achetant des actions de préférence qui lui rapporteront 5 p. c. Un conseil spécial (trustées : administrateurs), composé des administrateurs de la Société Lever — autres que M. Lever (nous expliquerons pourquoi), — est chargé de recevoir les de- mandes de certificats, de les accueillir ou de les repousser, de déterminer le montant individuel et annuel des certificats distribués. A côté de ce conseil, un comité de douze membres est constitué par les représentants des quatre catégories énumérées ci-dessus du per- sonnel, à raison de trois par catégorie. Si le conseil des trustees le juge utile, ou si le can- didat le demande par écrit, au cas où sa de- mande aurait été repoussée, le cas est renvoyé au comité pour examen. Le comité doit fournir un rapport motivé, et peut même donner son avis sur le montant du certificat à attribuer. La majorité des actionnaires ou son représentant - actuellement M. Lever, unique actionnaire ordinaire, plus tard vraisemblablement le prési- dent du conseil d’administration de la Société, LES MAISONS FILIALES.