ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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132 L’EXPOSITION DE BRUXELLES ALGER VU DE MUSTAPHA. Les Colonies Françaises. La Participation Algérienne. Le pavillon de l’Algérie, qui s’érige si coquet, si pimpant, dans l’avenue des Concessions, à côté des pavillons des colonies françaises, est dû à l’initiative privée. M. Moreau, directeur de la Banque d’Algérie, a eu, en effet, l’heureuse pensée de le mettre gracieusement à la dispo- sition des producteurs et des négociants de cette belle contrée, si riche à tant de points de vue, pour l’exposition gratuite de leurs échantillons pouvant intéresser les pays du nord de l’Eu- rope. C’est donc une œuvre de diffusion algérienne bien entendue qu’a entreprise M. Moreau, qui est le délégué officiel pour l’Expo- sition de l’Algérie à notre world’s fair. Et elle offre pour la Belgique le plus puissant intérêt. En effet, les graphiques clairs, nets, précis, ornant le pavillon nous montrent que la Belgique occupe dans le commerce extérieur de la colonie française le second rang, immédia- tement après l’Angleterre, au cha- pitre des exportations. En 1907 elles se sont élevées à 15,1 46,000 francs ! Mais en quoi consistent les pro- duits impliquant un chiffre aussi élevé d’affaires ? Le pavillon algérien est là pour nous le dire et pour montrer aussi à nos hommes d’affaires, à nos ingénieurs tout le parti qu’il y a à tirer de ce pays extrêmement riche. C’est tout d’abord l’industrie vini- cuie. Dans la seule branche des vins on compte 947 exposants, dont plusieurs d’entre eux ont tenu à présenter non seulement des produits de leur dernière récolte, mais encore des types de vins ayant plusieurs années de date, voulant affirmer ainsi les pro- grès remarquables accomplis, du côté des pro- cédés de vinification, par les viticulteurs algé- riens. Les fabricants d’huile viennent immédiatement après eux, avec un contingent de 266 participants. Tout aussi nombreux, proportionnellement à l’importance des produits, sont les exposants en céréales, laines, tabacs, alfas, lièges, primeurs, minerais, tapis, etc., etc. LE PAVILLON DE L’ALGÉRIE. Bref, l’effort dépasse de beaucoup les résul- tats observés dans les expositions antérieures, et ce, en concordance avec les progrès parti- culièrement frappants de l’Algérie en ces der- nières années. Ce qui frappe tout d’abord quand on pénètre dans le joli compartiment dû aux soins de M. Moreau et de son diligent secrétaire-général M. Chenu, c’est, à gauche, le coquet salon algé- rien, avec ses glaces, ses tapis, ses meubles incrustés de nacre, ses lampes, ses cuivres ou- vrés, tous authentiques et dus aux actives re- cherches de MU e Jockell, qui depuis des années poursuit des études des plus cu- rieuses sur le folklore algérien. Les objets que comprend ce salon sont à la disposition des acheteurs et il sera ainsi permis aux visiteurs de conserver des spécimens authenti- ques de l'art algérien. Mais, ainsi que nous le disions, ce sont tout d’abord les vins qui occupent la place prépondérante dans le pavillon, comme ils l’oc- cupent d’ailleurs dans le commerce algérien. L’essor de la culture de la vigne et du commerce des vins en Algérie ne date donc guère que d’une tren- taine d’années. Mais dans ce laps de temps, quels progrès accomplis ! Il a suffi pour renverser totalement la situation commerciale de la colo- nie sur le marché des vins. De 1855 à 18791a moyenne des importations annuelles de vins en Algérie fut de 361,000 hectolitres environ, tandis