Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
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LE SALON DES LETTRES
Grâce à l’initiative de M. Cyrille Van Over-
bergh, directeur - général de l’Enseignement
supérieur des Sciences et des Lettres, une part
fut réservée aux Belles-Lettres à l’Exposition de
Bruxelles. S’il faut en croire les « bruits de
couloir », cette décision souleva quelque dis-
cussion, mais qu’importe, les Lettres nationales
obtinrent droit de cité au Solbosch et une
commission présidée par M. Emile Verhaeren
fut chargée de préparer cette exposition parti-
culière.
Elle s’est ouverte officiellement le vendredi
lo juin et l’affluence du public couronne de
succès les efforts de ses organisateurs.
Ceux-ci se sont surtout attachés à démontrer
la vitalité du mouvement littéraire en Belgique
depuis 1830 au moyen de documents.
Afin de guider le visiteur, passons-les en
revue.
Dans un grand hall qui servira de salle de
con’érences pour les différentes branches de
l’enseignement et des sciences, les murs sont
tapissés des portraits de nos écrivains français,
flamands et wallons. Des frises peintes par
Crespin évoquent le pays natal dans ses plus
vives particularités : ce sont les fleuves et les
villes, les plaines et la mer. Au centre, une
grande tapisserie indique la marche vers la
gloire. Et tout autour s’accrochent les portraits,
œuvres d’art, tableaux originaux et documen-
taires : Octave Pirmez, par van Lerius ; André
van Hasselt, par Martin ; Henri Conscience et
Antoine Clesse, par Portaels ; A. Snieders, par
Verlat ; Em. Hiel, par Dewinne ; Georges
Rodenbach, par Alex. d’Anethan ; X. de Reul,
par Eug. Smits ; Benoît Quinet, par Poreau ;
Renier Snieders, Decort, Ledeganck, Dautzen-
berg, Prudens Van Duyse, Dr Hanssen ; Prosper
de Haulleville, par Hermans ; Charles Tardieu,
Par Gounod ; Charles Potvin, par Bourlard ;
Nautet, par Herbo ; Emile Greyson, par lui-
même ,■ Defrêcheux, Simonon, Delchef, Wérotte,
MAQUETTE DU MONUMENT
DE LA CHANSON WALLONNE, PAR RULOT.
Suars, Gerard, Hock, Demoulin représentant les
Wallons !
Parmi les vivants, voici les beaux portraits
d’Edmond Picard, par Levêque ; de C. Lemon-
nier, par Claus ; de Verhaeren, par Montald ;
ceux de Grégoire Le Roy, par G. Lemmen ; Oc-
LA SALLE DES CONFÉRENCES.
tave Maus et Albert Mockel, par van Ryssel-
berghe ; Mme Cogen Ledeganck, par Halkett ;
Eekhoud, par Blieck ; Courouble, par Jacobs-
Smits ; Ivan Gilkin et Albert Giraud, par G.-
Max Stevens ; Vanden Bosch, par Schulman ;
Valère Gille, par René Janssens ; Max Elskamp,
par Vandevelde ; G. Ramaekers et Sander
Pierron, par Van Holder ; Du Catillon, par van
Esbroeck ; Styn Streuvels et l’abbé Hugo Ver-
riest, par van de Fackere ; Hardy, par Laudy ;
Garnir, par Baes ; Max Rooses, par Luyten ;
Gittens, par Simons ; Charles Dumercy et Pol
de Mont, par Abry ; Van Zype, par Gouweloos,
etc., etc.
Dans la salle des gravures et des dessins,
notons les belles eaux-fortes de Danse ; les
masques de G.-Max Stevens ; Maeterlinck, Fie-
rens-Gevaert et Demolder, par van Rysselber-
ghe ; un fort beau des Ombiaux, par Rassen-
fosse ; Giessener, par Gaillard ; Virrès, par
Beauck ; Emile Verhaeren, Dufrane, Lemonnier,
par Bernier ; des eaux-fortes de Duriau ; des
crayons de Broerman (Carton de Wiart et Théo
Hannon) ; des pointes sèches. Suivent une série
de gravures et de photographies qui complètent
tant pour les Flamands que pour les Français
et les Wallons les séries de portraits de nos litté-
rateurs.
Dans la sculpture il faut signaler les bustes
de Verhaeren par van der Stappen et par Cladel,
celui d’Edmond Picard par ce dernier ; Arnold
Goffin, par Lagae ; Guido Gezelle, par ce der-
nier ; les van Ryswyck, Delaet, Delcroix ; van
Peene, de la Montagne, Ronse, Henri Con-
science ; van Beers, par Jooris ; Lemonnier, par
Lambeaux, etc. ; les reproductions des monu-
ments de Ch. de Coster, par Samuel ; Con-
science ; Georges Rodenbach, par Minne ; Lede-
ganck et Albrecht Rodenbach, par Lagae ;
Prudens Van Duyse, par Dillens ; Clesse, par
P. Dubois ; Max Waller, par Lagae, et la belle
maquette du monument de la Chanson wallonne
(Defrêcheux), par Rulot.
Quelques charges ou caricatures apportent
dans ce salon la note gaie : Verhaeren, Mockel,
Gilbart par Ochs, Lemonnier par Jacqmotte,
Eekhoud ; les Cuisiniers dangereux, par Ensor.
Parmi les souvenirs: les derniers portraits
photographiques de Van Lerberghe et Waller ;
une photographie de celui-ci attendant de la
copie pour la Jeune Belgique ; une aquarelle du
« Caillou qui bique », séjour d’été d’Emile Ver-
haeren, peinte par sa femme ; des dessins à la
plume de Ramaekers rappelant le Congrès lit-
BUSTE D’EMILE VERHAEREN
PAR VANDER STAPPEN.