Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
déposé dans un four à 800 degrés, où il de-
meure 40 à 60 minutes. Les cendres d’un corps
humain ne forment qu’une petite masse pesant
entre 900 et 1,500 grammes, que l’on dépose
dans des urnes.
Aux parois de ce petit temple sont appendus
des tableaux qui montrent les progrès réalisés,
à l’étranger, par les Sociétés pour la propaga-
tion de la crémation, notamment en Suisse, en
Allemagne, en Italie et en France.
LE COMMODORE PEARY EXPLORATEUR DES RÉGIONS POLAIRES.
De nombreuses personnalités assistaient à
cette inauguration et, parmi elles, se trouvaient
le comte Goblet d’Alviella, sénateur, et M.
Delleur, bourgmestre de Boitsfort.
M. G. Tosquinet, conseiller provincial, pré-
sident de la Société belge pour la propagation
de la crémation, a, dans un discours intéressant,
émis le vœu de voir la Chambre voter à bref
délai la proposition de loi tendant à permettre
l’établissement d’un four crématoire intercom-
munal. Il a fait ressortir les dangers, au point
de vue de l’hygiène publique, du système actuel
de l’inhumation.
M. Chômé, professeur à l’Ecole militaire, et
M. Rantz, secrétaire de la Société anversoise
pour la propagation de la crémation, ont insisté
à leur tour sur la nécessité qu’il y aurait d’as-
surer la possibilité de fours crématoires dans
notre pays.
Conférences d’hydrologie.
La section d’hydrologie organise des confé-
rences qui auront lieu tous les mercredis, à
4 h. 30, dans la salle des conférences de la
classe III (sciences et enseignement) ; entrée
par l’avenue des Nations.
La première de ces conférences a été donnée
mercredi dernier, 22 juin, par M. Léon Gérard.
Elle avait pour sujet : Exposé général des mé-
thodes de l’hydrologie scientifique.
Les conférences suivantes auront lieu dans
l’ordre ci-après indiqué :
Juin, le 29, à 4 h. 30 : Principes géologiques
de l’hydrologie, par M. R. d’Andrimont.
Juillet, le 6 : Epuration électrique des eaux
potables (avec démonstration), par M. L. Gé-
rard; — le 13: Epuration chimique des eaux
potables, par M. N. Duyk ; — le 20: Varia-
tions de température et de composition d’une
source minérale en regard des variations clima-
tériques, par M. le Dr A. Poskin ; — -le 27:
Sur les filtres à sable non submergés, par M.
F. Marboutin.
Août, le 3 : Sur les eaux artésiennes, par M.
J. Delecourt-Wincqz ; — le 10: Filtres clarifi-
cateurs et filtres biologiques, par M. C. Des-
gorges ; — le 17 : Epuration des eaux potables,
par M. Armand Puech ; — le 24 : Résistivité et
radio-activité des eaux, par M. F.-V. Dienert ;—-
le 31 : Hydrologie des calcaires en général, par
M. E. van den Broeck.
Septembre, le 7 : Hydrologie des calcaires
producteurs d’eaux potables, par M. E. van
den Broeck ; — le 14 : Principes géologiques de
la recherche des eaux potables, par M. R.
d’Andrimont ; — le 2 1 : Emploi des ciments im-
perméables pour le captage des sources et les
travaux en terrains aquifères, par le Dr F. Falk ;
— le 28 : L’azone et la stérilisation électrique
des eaux, par M. L. Gérard.
Octobre, le 5 : L’alimentation en eau potable
dans le plateau central de la France, par M.
Le Couppey de la Forest; — le 12 : De 1 ap-
proximation des méthodes dans la recherche des
eaux potables, par M. F. Marboutin ; — le 19:
Epuration par les rayons ultra-violets, par M. le
Dr Courmont.
D’autres conférences, qui seront ultérieure-
ment annoncées, sur divers sujets relatifs à
l’hydrologie scientifique, seront données par
MM. d’Andrimont, A. Deblon, J. Cosyns, ,J.
Félix, L. Greindl, L. Gérard, E.-A. Martel, F.
Marboutin, Le Couppey de la Forest, etc.
Réception
chez le commissaire-général péruvien.
La série des réceptions continue. Jeudi soir
c’était le commissaire-général de la participa-
tion péruvienne et Mme Gasta Périer qui rece-
vaient dans leur coquet hôtel de la rue Defacqz
les personnalités de l’Exposition. Parmi les
convives, MM. le ministre Hubert, le ministre
de Chine, Gody, Storms, Dupret, Lemonnier,
Nerincx, Lepreux, Keym, Vanderstraeten, Chap-
sal, Van Asch, Dedet, Ware, De Boeck, baron
de Laveleye, Cottet, Lehman, Robyns de Schnei-
dauer, Borel, le comte Eugène d’Oultremont,
Morisseaux, Jean Dubois, Todros, Cito, Albert
Janssen, Goldzieher, Penso, etc., etc.
Fête charmante, que Mme Périer a présidée
avec sa grâce souriante.
Port-Sunlight à Bruxelles.
Deux mille cinq cents employés et ouvriers
des savonneries Lever frères, de Port-Sunlight,
sont venus passer la journée de samedi à Bru-
xelles. Après avoir visité, l’Exposition, ils ont
parcouru la ville.
Il était midi et demi quand, dans une des
belles salles du « Chien-Vert », cent cinquante
convives se trouvaient réunis autour de M. Lever,
propriétaire de Port-Sunlight.
A ses côtés, à la table d’honneur, on notait
MM. Hubert, ministre de l’industrie et du com-
merce ; Jules Renkin, ministre des colonies ;
lord Granville, chargé d’affaires d’Angleterre ;
Wehl, attaché honoraire de légation ; le gouver-
neur Beco ; le bourgmestre Max ; Maurice Le-
monnier, vice-président du Comité exécutif ;
Nerincx, Georges Grimard, Lepreux; le duc
d’Ursel ; le sénateur Wiener ; les députés Henry
Carton de Wiart, Bertrand et Vandervelde ; les
échevins Steens, Jacqmain et Maes ; Gody, Bas-
tenier, Storms ; les directeurs généraux Moris-
seaux et Jean Dubois ; Acker ; Masion ; l’archi-
tecte Van Ophem, à qui l’on doit le joli pavillon
du Sunlight à l’Exposition, Bogaerts, Brauen,
le représentant en Belgique de la firme Sunlight,
etc., etc.
A l’issue d’un service superbement ordon-
nancé, lord Granville a pris la parole et en un
toast dont la simplicité surtout a fait le charme,
il a porté la santé de Sa Majesté le Roi des
Belges.
M. Hubert, à son tour, a levé son verre « à
Sa Majesté le Roi d’Angleterre ».
Les hourras ont retenti, chaleureux, puis M.
Lever s’est levé, et avec une facilité et une abon-
dance rares, il a porté la santé du gouvernement
belge, faisant valoir la cordiale entente qui a
toujours régné entre les nations belge et an-
glaise, et faisant de la « jolie, plaisante et
accueillante ville de Bruxelles », un vif et cha-
leureux éloge.
Faisant allusion à la colonie belge, M. Lever
a exprimé des vœux ardents pour son avenir et
a dit combien il était fier de voir à ses côtés le
premier ministre des colonies, M. Jules Renkin,
honorer cette fête de sa présence. Et M. Lever
a donné un aperçu de l’œuvre sociale poursuivie
par la société dont il est le chef.
M. Hubert, que de vives acclamations ont
salué, a pris ensuite la parole.
« Quand on entend M. Lever, a-t-il dit en
substance, on s’aperçoit de suite que ce qui
l’intéresse essentiellement et avant tout dans son
entreprise, c’est le côté social.
» Son seul souci, ce sont ses ouvriers et les
œuvres qu’il a créées en leur faveur. Sa pre-
mière préoccupation, comme chef de Port-Sun-
light, a été de procurer à l’ouvrier un logement
digne de lui. Et des types de ces maisons ou-
vrières de Sunlight sont là, non loin de nous,
au parc Scheyven, établissant toute la sollicitude
des dirigeants de cette grande industrie pour
leurs travailleurs.
» Et comment s’étonner qu’après le souci du
logement, MM. Lever aient eu celui de la ma-
ladie et de la vieillesse ?
» Mais ils ont voulu aller plus loin encore, et
ils ont fait participer les ouvriers aux bénéfices
de l’usine !
» C’est l’avenir, Messieurs, qui est là ! On a
le droit d’exalter des bienfaits de l’espèce : ceux