ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 143 qui songent ainsi à réaliser l’entente du capital et du travail méritent les plus chaleureuses féli- citations. » Je bois à l’administration prévoyante, sage et généreuse qui gère là -Société de Port- Sunlight. » Une nouvelle acclamation salue le ministre, puis M. Brauen prend la parole. M. Brauen s’est félicité tout d’abord de la présence des ministres et des nombreuses nota- bilités présentes. Et, exprimant sa gratitude aux membres du comité exécutif, il a remercié spé- cialement le baron Janssen, les directeurs-géné- raux Keym et van der Burch, MM. Acker et Masion, du concours constant et précieux qu’il a trouvé chez eux. M. Brauen, parlant ensuite de « la triomphale Exposition de Bruxelles », a ajouté : « Il y en a eu de plus grandes, certes, mais pas de plus belles, de plus réussies... » Je tiens à remercier aussi les membres du collège de leur présence, et particulièrement M. le bourgmestre Adolphe Max, qui a fait si rapi- dement la conquête des Bruxellois par son rare mérite et sa si accueillante courtoisie. » M. Brauen a conclu en levant son verre au triomphe de l’Exposition, à la prospérité de la ville de Bruxelles, à M. Lever, l’aimable chef de Port-Sunlight, et à tous ses invités. On a chaleureusement applaudi le toast bien venu et bien dit de M. Brauen, puis M. Mau- rice Lemonnier a pris la parole au nom du comité. « Au nom du comité exécutif, a-t-il dit, je félicite et remercie M. Brauen d’avoir invité M. Lever à venir visiter l’Exposition de Bru- xelles. Je félicite M. Lever de la belle œuvre qu’il a créée, en reconnaissant les droits du travail. » Ainsi comprise, l’industrie est le gage de la paix sociale.» M. Lemonnier a conclu en levant son verre au développement des œuvres philanthropiques telles qu’elles existent à Port-Sunlight et en émettant le vœu qu’elles trouvent de nombreux imitateurs en Belgique. Un des nombreux représentants de la presse anglaise qui ont accompagné les excursionnistes en Belgique a porté en français la santé de ses confrères de Belgique, et M. Gérard Harry, au nom de ceux-ci, a répondu en anglais et, non sans humour, a bu au roi du jour: le King Sunlight ! Et, dans la fumée des cigares, on a longue- ment devisé encore au sujet des belles œuvres dues à M. Lever. * * * A 5 heures, une délégation d’ouvriers de Port- Sunlight, conduite par M. Lever, administra- teur-délégué, et M. Brauen, a été reçue par le Roi. Un des ouvriers a pris la parole en anglais Pour rappeler au Roi qu’en 1897, alors qu’il n’était que prince héritier, il avait bien voulu visiter les usines et le village de Port-Sunlight. Les habitants de Port-Sunlight n’ont pas voulu traverser la Belgique sans rendre au Souverain sa visite courtoise. Le Roi a répondu en anglais pour remercier les membres de la délégation du bon souvenir Qu’ils avaient gardé de lui et leur souhaitant un heureux voyage. La délégation a quitté le palais vers 5 h. 30. Le pavillon du génie civil. Le pavillon du génie civil a été inauguré le samedi 18 juin. Parmi les nombreuses personnalités présentes, figuraient MM. les ministres Hubert, Delbeke et Renkin, MM. Léon Hubert, Georges Dupret, etc., etc. M. Hubert a prononcé le discours d’ouverture, auquel a répondu M. Delbeke. Celui-ci a vive- ment félicité les membres du comité organisateur du pavillon, qui permettra à chacun de se rendre un compte exact du programme considérable des travaux réalisés en Belgique depuis 1830. Le ministre a rendu hommage au mérite de LA FÊTE ENFANTINE A LA PLAINE DES SPORTS. nos ingénieurs, et insisté sur l’importance du roulage et sur les mesures à prendre en vue de faciliter la circulation des véhicules les plus modernes. Il a permis de s’intéresser aux tra- vaux du prochain congrès de la route et de tenir compte des conclusions qui y seront prises. Les championnats de l’armée. Les championnats de l’armée réservés aux élèves de l’Ecole militaire, de l’Ecole des cadets et aux sous-officiers, ont constitué une des jour- nées sportives les plus animées de l’Exposition. Dès 8 h. 30 du matin, les 300 inscrits et de nombreux spectateurs étaient réunis aux courts de tennis, et les concurrents se disputèrent, le sabre à la main, les superbes prix offerts par le comité de l’Exposition. Jurys et tireurs n’eurent qu’à se louer les uns des autres et le colonel Werbrouck se plut à souligner plusieurs actes de parfaite courtoisie de tireurs avouant leur défaite dans des coups indécis. Les organisateurs : l’adjudant Mathieu, les mo- niteurs Léonard, Destrooper, le sergent Pirotte, etc., président et membres du Cercle sportif de l’Ecole normale, furent tous à la tâche et méritèrent des félicitations pour leur dévouement. Remarqués parmi les spectateurs : le comte van der Burch, le colonel Werbrouck, les com- mandants Henrion et de Longueville, les capi- taines Courtin et Buekens, les lieutenants Del- fosse, Verspreet, Aerts et Hennet, MM. Simon- son, Willems, Ketels, etc., tous les maîtres mili- taires, de nombreux maîtres et amateurs civils, etc.,' etc. Voici les résultats : Sabre (finale). — 1. Geysens, du 6e de ligne ; 2. Faut, du train ; 3. Decourtier, du 14e de ligne; 4. Strubbe, du 3e de ligne; 5. Scher- linckx, du 7e de ligne ; 6. Rowie, des carabi- niers ; 7. Marcy, des carabiniers ; 8. Brugge- mans, du 3e d’artillerie; 9. Van Gueldre, du 9e de ligne ; 10. Van Overstyn, des carabiniers. Epée (finale). — 1. Henry, du 1 4e de ligne ; 2. Strubbe, du 3e de ligne ; 3. Scherlinckx, du 7e de ligne ; 4. Bauceau, du 3e de ligne ; 5. De- lannoye, du 7e de ligne ; 6. Jouret, des carabi- niers ; 7. Decourtier, du 14e de ligne ; 8. Gras- son, du 8e de ligne ; 9. Tirentyn, des cara- biniers ; 10. Hancisse, du 2e chasseurs à cheval. Fête enfantine. Jeudi après-midi, à la plaine des Sports, la première grande fête populaire a été donnée. Cette fête était réservée aux enfants de toutes les écoles de la ville, tant libres que privées et officielles. Plus de 5,000 enfants y assistaient. Toute cette jeunesse s’est follement amusée et n’a pas manqué de témoigner à diverses reprises sa vive satisfaction aux artistes de l’imprésario bruxellois Bradfort. Clowns, équilibristes, gymnastes et pantomi- mistes se sont succédé sur la scène à la plus grande joie de l’assistance. Mac Daulay, le Blondin bruxellois, a renou- velé ses exercices périlleux sur un fil télépho- nique et le spectacle s’est terminé par un feu d’artifice japonais qui a dignement couronné la séance. Conférence de Mme Destrée. La ville de Bruxelles, nous l’avons annoncé, organise des conférences sur l’enseignement pa- rallèles à celles du gouvernement français. Mer- credi on a entendu Mme Destrée, qui parlait des jardins d’enfants, dont elle est l’inspectrice. Présentée au nombreux public de dames et de jeunes filles par M. l’échevin Jacqmain, Mme Destrée a compris sa tâche d’une façon tout à fait différente de celle de Mme Kergojmard. Celle-ci, la veille, avait exposé des idées géné- rales sur les écoles maternelles de France. Elle en avait retracé l’histoire et confessé les im- perfections. Mme Destrée a mis une coquetterie très ingénieuse à faire valoir les résultats réelle- ment séduisants auxquels on est arrivé à Bru- xelles. Par ce temps où les leçons de choses sont à la mode, elle a voulu donner la démonstra- tion matérielle des moyens par lesquels on amuse