ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 145 LA FORCE MOTRICE A L’EXPOSITION Bien entendu, toutes les transmissions de force sont électriques et le fil de cuivre a défi- nitivement remplacé la courroie, qui ne sert plus que pour la commande de machines très rapprochées des moteurs. En revanche, la cour- roie, quand elle subsiste, s’offre des dimensions hyperboliques. L’Exposition produit elle-même son électri- cité, tout au moins sur la partie située sur le territoire d’Ixelles, au delà de l’avenue de Sol- bosch. La Ville de Bruxelles, en effet, a installé au Bois'de la Cambre (près de l’entrée princi- pale) une sous-station d’une puissance de 1,800 kwt et qui demeurera chargée d’alimenter les jardins d’Ixelles, Bruxelles-Kermesse et tout le territoire bruxellois de l’Exposition. Avant la mise en marche des moteurs du hall des ma- chines, le courant nécessaire à l’éclairage et à la marche des ponts roulants était fourni par une sous-station de la ville, d’une force de 400 kwt, laquelle reste en réserve pour le cas de nécessité. * * * Les chaudières, que nous connaissons, en- voient, par canalisations souterraines, de la vapeur, saturée ou surchauffée, à huit moteurs installés à proximité. L’un d’eux, exposé par Brown Boveri et Cie, de Baden (Suisse), est un turbo-alternateur, c’est-à-dire une dynamo mue directemènt par une turbine à vapeur montée sur son axe ; la vitesse de rotation est de 2,400 tours à la minute, soit 40 à la seconde, et la puissance est de 1,000 kwt (en courant alternatif )à 5,000 volts). Après l’heureux lancement des paque- bots et croiseurs à turbines, tout le monde est convaincu actuellement que le remplacement de la machine ordinaire à cylindre par la turbine présente de grands avantages quand il s’agit, notamment, d’installer un moteur très puissant sur un espace restreint, ou lorsqu’il s’agit d’ac- tionner des machines à rotation rapide comme les dynamos. La turbine, c’est la réalisation du moteur rotatif tant cherché jadis comme en témoignent les milliers de brevets y rela- tifs ; mais c’est le moteur rotatif sans cloisons ni pistons, fonctionnant par simple réaction. MACHINE COMPOUND TANDEM. La machine des Ateliers du Thiriau est une compound jumelée, c’est-à-dire à cylindres côtes à côte et parallèles ; elle fournit 400 kwt. Toutes les autres, c’est-à-dire les machines Van Coppenolle (200 kwt), Lebrun (200 kwt), Bollinckx (400 kwt), Timmermann (400 kwt), Van den Kerkhove (500 kwt) et La .Meuse (1,200 kwt) sont des compound tandem, c’est- à-dire des machines à cylindres placés dans le prolongement l’un de l’autre, avec une seule tige de pistons pour les cylindres à haute et à basse pression. Le dispositif compound, qui con- siste à fractionner la détente de la vapeur en deux phases se passant dans deux cylindres différents, est aujourd hui adopté partout. Les dynamos qui sont actionnées par les mo- teurs cités sont des Lahmeyer, des Pieper et des Ateliers de constructions électriques de Charleroi, cette dernière société exposant égale- ment des transformateurs. Ces derniers organes, qui peuvent être sta- tiques ou rotatifs, transforment le courant ,à haute tension, produit par les générateurs d’élec- tricité, en courant continu à 110 ou 220 volts, destiné à alimenter les moteurs électriques et les lampes disséminés partout dans l’Exposition. En totalisant la puissance de tous les moteurs qui fonctionnent, on arrive à un total de 2,800 kwt, - ce qui représente, en tenant compte des réserves, une puissance de 4,500 chevaux. PONTS ROULANTS DE LA GALERIE DES MACHINES. — DÉCHARGEMENT D’UNE GROSSE PIÈCE. * * * Du côté des jardins français et à l’extrémité de la galerie se trouve une longue, très longue plaque de marbre garnie de centaines de ma- nettes, de cadrans, d’appareils de mesure. C’est le tableau de distribution, dont le rôle est de permettre facilement la communication et l’in- terruption entre les différentes lignes. On com- prendra son utilité lorsque nous dirons qu’il remplit, dans un réseau électrique, le rôle du caissier dans une maison de commerce : c’est au tableau que l’on envoie le courant produit par toutes les dynamos ; c’est le tableau qui répartit ensuite le courant à toutes les lignes d’éclairage et de distribution de force. On s’explique donc qu'il comprenne, dans la galerie des machines, plusieurs centaines de manettes, nécessaires aux mille combinaisons nécessitées par les circons- tances. Du tableau, le courant est envoyé par les fils souterrains ou aériens, aux centaines de moteurs électriques, aux milliers de lampes qui sont alimentés, le jour ou le soir, par les machines exposées.