ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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146 L’EXPOSITION DE BRUXELLES Parmi les moteurs électriques, les plus utiles, sinon les plus intéressants, sont ceux qui font mouvoir les puissants appareils de manœuvre, dont la force atteint 10 tonnes, qui servirent au montage des machines de la galerie. Sur une voie aussi large que la travée de la galerie, chemine une charpente mobile sur galets ; la dite charpente porte elle-même un chemin de roulement sur lequel voyage un chariot conte- nant un treuil électrique. Avec une précision mathématique, sans bruit et sans choc, un tel pont-roulant peut transporter d’un point à un autre de la galerie, et cela au-dessus des instal- lations faites, sans occasionner le moindre dé- rangement, les pièces les plus lourdes et les plus encombrantes. L’usage du pont-roulant, actuel- lement universel, a révolutionné l’art du constructeur en substituant la manœuvre méca- nique à la pénible manutention à bras d’homme, dangereux, pénible et interminable : un wattman, de sa cabine, remue toutes machines d’un hall sans autre aide que celui d’accrocheurs. * * * Les Sections allemande et française, à cause de leur étendue, ont tenu à posséder chacune leur centrale électrique propre. La centrale allemande produit environ 2,000 kwt, au moyen d’une demi-fixe Lanz avec dy- namo A. T. G. de 1,200 HP; d’une demi-fixe Wolf de 700 HP actionnant une Lahmeyer, d’un turbo-moteur Berckmann de 80 HP et LE PONT ROULANT. — MACHINES ÉLECTRIQUES ET LE TABLEAU DE DISTRIBUTION. (SECTION ALLEMANDE.) enfin d’un moteur rotatif de 300 HP de l’Inter- nationale Maschinenbau de Hanovre. La Section française est alimentée notamment- par des machines verticales mi-fixes de Boulte- Larbodière et Cie, actionnant une dynamo Gramme par le turbo-alternateur de 1,800 kwt des Ateliers de constructions électriques du Nord et de l’Est, munie de dynamos Dujardins et par les 350 HP de la Compagnie Elec- trique de Nancy, qui expose aussi un turbo- alternateur triphasé de 200 volts, à points neutres accessibles. * * * Peut-être, et bien malgré nous, avons-nous été abstrait et ennuyeux, mais les ingénieurs aux- quels nous nous sommes adressés nous ont dé- claré que le nombre des visiteurs auxquels on pouvait parler chevaux-vapeurs, volts, watts et ampères était beaucoup plus grand qu’on ne pensait, et nous avons pensé que quelques uns au moins de nos lecteurs seraient heureux de savoir comment tournent les merveilleuses ma- chines dont nous aurons l’occasion de leur parler prochainement. M. Merry. LES COLONIES HOLLANDAISES Bien que l’insuffisance des crédits votés par la Chambre néerlandaise n’ait pas permis, ainsi que le constatait M. le Commissaire-général Regout à son banquet d’adieu, d’ériger un palais des Colonies, les organisateurs de la Section coloniale n’en ont pas moins réussi à la doter d’une attrayante originalité. Installée au fond du pavillon, elle s’affirme de loin par le pittoresque de la construction, en forme de pagode, qui occupe le centre de la salle principale. A l’entrée, sur le palier domi- nant l’escalier qui y conduit, une chaise à porteur en bois doré, abondamment sculptée, évoque un des plus typiques spectacles de la vie javanaise ; car c’est dans ce véhicule que prend place la jeune fille dont on célèbre les fian- çailles ou le jeune garçon dont on fête en cortège la nubilité. En face, la soi-disant pa- gode qui, sur de lourds piliers de bois sculpté, peint et doré, étend son toit massif aux coins recourbés, est en réalité une salle de réception indigène, ou « pendopo ». Elle abrite quel- ques meubles d’un curieux travail d’ébénisterie, le buffle sacré hiératiquement allongé sur les genoux et qui, naïvement dégrossi, ressemble plutôt à quelque peureuse antilope, et des sta- tues de dieux toutes empruntées au panthéon de l’île de Bali. Tout autour les produits de l’industrie indi- gène nous sollicitent par leur intérêt et leur variété. Ce qui frappe dès le premier abord, c’est l’importance des tissus ornementés, dont les échantillons occupent plusieurs vitrines. C’est l’industrie du « batik » qui est au tissage ordi- naire ce que la langue littéraire, le krama, est à la langue populaire le Ngoko — pour em- ployer une comparaison du pays. Les patrons employés ont tous une signification symbolique, LE TABLEAU DE DISTRIBUTION DE LA GALERIE DES MACHINES. et bien que par la suite du temps, ce caractère ait un peu perdu de son prestige, des .édits du Sultan, relativement récents, en règlent encore l’emploi. Les étoffes employées à la confection des batiks sont toutes en coton, les Javanais em- pruntant au règne végétal ce qui doit être utilisé