ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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156 L’EXPOSITION DE BRUXELLES de mamans attendries et un public enthousiasmé. Ce fut, dans les fêtes officielles des ouvertures de sections, un intermède charmant de fraîcheur et de grâce. Un congrès de cinématographie. Un congrès de la cinématographie et de ses applications, le premier du genre, se tiendra LES ÉCOLIÈRES PARISIENNES, à l’Exposition les 2, 3, 4, 5 et 6 septembre pro- chrins. , f Placé sous le patronage du gouvernement belge, ce congrès aura comme présidents d’hon- neur MM. les ministres de l’industrie et du travail, des sciences et des arts, des colonies et le ministre de France à Bruxelles. Le pavillon du Brésil. L'inauguration officielle du pavillon du Brésil a eu lieu vendredi soir par le président élu des Etats-Unis du Brésil, M. Hermès da Fon- seca. Les invités étaient nombreux. M. Bryan, mi- nistre des Etats-Unis d’Amérique, MM. les mi- nistres Davignon et Hubert, M. le bourgmestre Max, les échevins MM. Grimard et Steens, les commissaires-généraux étrangers ont été reçus par M. Souto, commissaire-général du Brésil, secondé par M. Ferrera Ramos, commissaire- adjoint, M. Oliveira Lima, ministre du Brésil à Bruxelles, M. de Garça Couto, secrétaire- général, et M. Bulcao, consul-général. L’assistance était très brillante. Les écoliers français. Un groupe compact d’écoliers de la ville de Paris a visité dimanche dernier l’Exposition. Un certain nombre d’entre eux, délégués par leurs camarades, ont été passés en revue par le Roi, dans la grande galerie de la section française. Le souverain fut salué par des cris de: « Vive le Roi ! » et par une Brabançonne chantée par les écoliers. MM. Beau, ministre de France ; Chapsal, commissaire-général, et M. Dedet ; M. Charles Rolland et les membres du comité de la Cham- bre de commerce française ; MM. Gouverneur, Denis Bodden, Lecherf et Salières, que le Roi se fit présenter, étaient présents. Après les présentations et quelques mots de bienvenue de M. Beau, M. Charles Rolland souhaite la bienvenue au Roi; il le remercie pour l’intérêt qu’il daigne porter à ses petits compatriotes parisiens. Il prie le souverain d’exprimer à la Reine les regrets que son ab- sence, hélas I motivée par la température, fait éprouver aux membres de la Chambre de com- merce française de Bruxelles qui font des vœux pour le bonheur de la Famille royale de Bel- gique. Le Roi répond à M. Rolland et lui dit com- bien la Reine a été peinée de ne pouvoir assister à cette fête. Le Roi remercie la Chambre de commerce des vœux que son président vient d’exprimer et aura soin d’en faire part à la Reine. M. Lajarrigue, conseiller municipal de Paris, remercie à son tour le Roi pour le grand hon- neur qu’il fait à ses compatriotes et l’assure LA REVUE DES ÉCOLIÈRES PARISIENNES PAR LE ROI. qu’ils remporteront de leur visite à Bruxelles un bon et réconfortant souvenir. Puis le Roi passe en revue les enfants, cause aux instituteurs et institutrices qu’il se fait pré- senter. Entre les garçons et filles qui, tous, tenaient une rose france (fleur préférée de la Reine) à la main, sont déposées des gerbes et une immense corbeille de roses de France. Le Roi s’arrête et dit combien ces fleurs qu’on voulait prodiguer à la Reine la toucheront et aviveront ses regrets. M. Ch. Rolland lui répond qu’elles vont être envoyées au Palais dans quelques instants. - C’est charmant, dit le Roi. Elle les recevra ce soir même, à Ostende. Les fillettes s’inclinent gracieusement et font de jolies révérences au monarque, ce qui le met en joie. La revue terminée, Sa Majesté remercie vive- ment M. Ch. Rolland et ses collègues de lui avoir fourni cette occasion charmante de faire par anticipation la connaissance de ces fils de la belle et vaillante cité parisienne, qu’il est heureux d’avoir saluée aujourd'hui. M. Rolland lui dit alors combien les Fran- çais lui sont reconnaissants de son geste et de la sympathie qu’il témoigne aux fils de la démocratie parisienne. « Que l’écho des acclamations qui viennent de vous accueillir ici, ajoute-t-il, soit comme la préface des sentiments de respectueuse sym- pathie qui vous seront prochainement prodigués à Paris par les compatriotes de ces enfants. » Votre Majesté vient de mettre dans le cœur de ces enfants des travailleurs parisiens un sou- venir impérissable et non seulement Paris, mais la France tout entière seront sensibles à la preuve d’intérêt que vous leur avez donnée. » Les écoliers français ont repris le train de 7h. 1/2 du soir pour Paris. Les dames de la section du Livre. Ce n’est pas à l’hôpital, parmi les malades, que les dames de la section du Livre et de la Presse se sont réunies samedi dernier ; c’est à l’Exposition, dans les jardins de la colonie ouvrière. Leur présidente, Mlle Marguerite Van