ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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12 L’EXPOSITION DE BRUXELLES von Martius ; le duc de Camastra ; M. Stollwek, consul général ; M. Penso ; M. Denyn, chef de cabinet du ministre des colonies, etc. La seconde table était présidée par M. Albert, commissaire-général impérial, ayant à ses côtés MM. les ministres Helleputte et Hubert ; M. Chapsal, commissaire-général de France ; M. von Mendelssohn, consul général de Belgique à Berlin ; le baron Janssen ; MM. Keym et le LA PREMIÈRE PROMENADE DOMINICALE. comte van der Burch, directeurs-généraux; M. Capelle; M. Grimard, échevin ; M. von Seidl, architecte ; M. Wintour, commissaire- général britannique ; M. Regout, commissaire général hollandais ; M. Rotiers, président du comité officiel de la Presse, etc. La troisième table était présidée par M. Ravené, président du comité allemand, aux côtés de qui ont pris place M. le ministre Renkin ; M. Le- monnier, échevin ; M. Dedet, commissaire-géné- ral adjoint de la France ; M. Gocly ; M. Hanich, commissaire-général adjoint de la section alle- mande, etc. Remarqués encore dans la salle, M. le comte de Westarp, secrétaire du commissariat alle- mand, l’organisateur de la fête ; M. G. Schwob, commissaire des colonies françaises ; l’architecte Acker ; comte de Grünne ; Agap bey Cherbet- gian ; M. de Boeck, secrétaire du commissariat ; le baron de Vos van Steenwyck, secrétaire de la section hollandaise ; M. Hamaide ; l'ingé- nieur Masion, etc. A l’heure des toasts, S. E. M. von Flotow a pris le premier la parole. Il a d’abord porté la santé du roi Albert et de la famille royale. Il a rappelé la visite des souverains à la section allemande. Cette marque de sympathie, a-t-il dit, a été accueillie avec une joie particulière par l’Alleinagne. L’orchestre a joué la Brabançonne et l’assis- tance a poussé un triple vivat en l’honneur du Roi. M. Hubert, ministre de l’Industrie, a bu en- suite à l’empereur Guillaume, « au souverain universellement respecté, auquel sont confiées les destinées d’un grand peuple ». Après les applaudissements qui ont souligné ces paroles, M. Albert, commissaire - général impérial, a pris à son tour la parole et s’est exprimé en ces termes : L’Exposition vient d'ouvrir ses portes aux visi- teurs du monde entier. La grande entreprise est achevée et nous récoltons aujourd’hui le fruit de plusieurs années de travail et d’efforts. En ce moment, nous qui avons eu aussi notre part de labeur dans cette grande entreprise, nous pouvons enfin respirer et jeter un regard autour de nous pour juger l’œuvre accomplie. L’ouverture de l’Exposition marque égal.ment la fin des travaux préparatoires de la participation allemande. Cette participation a son histoire. Lors- que l’invitation de participer à l’Exposition de Bru- xelles parvint à Berlin, elle fut accueillie dans tous les cercles compétents avec la plus vive sympathie. Tous, nous fûmes d’avis que nous devions participer à la grande entreprise de nos voisins et qu’il fal- lait donner à cette participation ce caractère . offi - ciel que l’Allemagne n’accorde qu’exceptionnelle - ment à une exposition étrangère. Certes, certains cercles industriels allemands cependant, ont cru devoir s’abstenir, mais cette attitude, loin d’avoir pour base une hostilité envers la Belgique, consti- tuait, au contraire, une approbation flatteuse, car elle était la reconnaissance implicite des grandes qualités si hautement appréciées du peuple belge, de l'énergie infatigable avec laquelle il développe sa puissante industrie et, par suite, cette absten- tion renfermait l’aveu tacite de cette crainte que la Belgique n’offrît pas, par suite de son énorme production, un champ très favorable à l’écoulement de la production allemande. Cet hommage indirect, que l’on rendait ainsi à l'industrie belge, prit en- suite du fait de notre importante participation à l’Expo ition, le caractère d’un véritable hommage clirect. La commission permanente de l'industrie alle- mande à l’Exposition a su parfaitement apprécier la situation et, en conformité de vues avec son gouver- nement, elle a constitué un comité allemand. C’est également au nom de son président que j’ai l’hon- neur aujourd’hui de prendre la parole. A aucun moment, je dois le proclamer, le concours de ce comité n’a fait défaut au gouvernement allemand et c’est de leur collaboration qu’est sortie la sec- tion allemande, dont nous avons eu le plaisir hier, de faire solennellement l’ouverture. (Vifs applau- dissements.) Messieurs, quelle est la signification de la section allemande, et quel est son but ? Notre participation à l’Exposition de Bruxelles n’a pas seulement un but commercial. L’idée qui l’a inspirée est, avant tout, de donner au peuple belge un témoignage des sympathies que nous éprouvons pour lui ; elle doit constituer un hommage de notre admiration pour ses hautes qualités et être en même temps une preuve éclatante de l’amitié qui préside à nos rapports réciproques. Cette tendance saute aux yeux dans toute la section allemande et elle se révèle dans la moindre de ses parties. Il va de soi que notre nombreuse participation industrielle s’est ins- pirée aussi de considérations économiques. Mais, si vous examinez les industries participantes, vous constaterez qu’à côté de notre grande exposition industrielle et.des machines, celles qui sont spécia- lement représentées sont précisément les industries qui, faisant appel aux goûts particuliers du peuple belge, montrent ainsi une fois de plus l’effort per- sévérant que nous faisons en vue de rapprocher la conception de la vie en Belgique. Vous ne verrez pas dans le hall de l’industrie, les canons et les tourelles cuirassées de Krupp. Ce que vous y 'trou- verez dans une ordonnance parfaite, c’est l’industrie des jouets si bien faits pour réjouir le cœur de l'enfance, c’est l’industrie des instruments de mu- sique, qui contribuent à faire pénétrer au sein de la famille les notions de l’art, et d’autres indus- tries du même genre. (Applaudissements.) Cette préoccupation constante de donner des mar- ques de notre sympathie à la Belgique résulte particulièrement de notre exposition des arts déco- ratifs allemands, de l’architecture allemande et notre décoration intérieure. Par là. nous avons voulu nous efforcer de faire connaître au peuple belge notre façon de vivre en Allemagne. Rien n’est plus propre à révéler l’âme d’un peuple qu’une exposition de l’art de l'habitation, car c’est dans l’habitation que se retrouvent finalement les éléments constitutifs de notre personnalité. L’ha- bitation est empreinte de ce caractère personnel qui est le résultat de notre nature intime et du degré de civilisation que nous avons acquis. Un Français a spirituellement exprimé cet avis à notre égard: «La Prusse a fait de l'Allemagne une » caserne d’abord, une fabrique erisuite ». Notre exposition allemande sur le sol belge montrera que l’Allemagne ne se préoccupe pas seulement de questions industrielles, mais qu’elle s’est encore efforcée d’agrandir la fabrique et d’en faire une habitation agréable dans laquelle, certes, on tra- vaille sérieusement, mais où il y a aussi place pour les aspirations vers l’idéal. C’est dans ce but que nous avons construit notre section allemande des arts appliqués et que nous avons ‘édifié le pavillon impérial. Ce n’est pas pour nous seuls que nous avons construit cet édifice, c’est aussi pour recevoir cordialement nos amis, dans ce pays célèbre par son hospitalité et surtout pour dire à nos amis de Belgique : Entrez dans notre maison, elle est aussi à vous, vous y êtes les bienvenus. Messieurs, la section allemande est le résultat de l’enthousiasme commun des Allemands et des Belges pour une grande œuvre, elle constitue pour ceux-ci un monument commémoratif de travail en commun. M. Albert exprime ensuite sa gratitude ,au commissariat belge et au comité. « C’est en faisant les vœux les plus sincères pour que cette grande entreprise ait les résul- tats qu’elle mérite que je bois, dit en terminant M. Albert, à votre santé à tous et en particulier au commissariat général et au comité exécutif de l’Exposition universelle et internationale de Bruxelles.» (Longs applaudissements.) M. le ministre Hubert a repris alors la parole pour insister sur le caractère et l’importance de la participation allemande. Puis le baron Janssen, président du comité exécutif, s’est fait l’interprète du comité belge. Au début de son règne, qui devait être et qui se manifeste chaque jour si fécond, dit -il, Sa Ma- jesté Guillaume II, dont les vues patriotiques ont tant de pénétration et d’étendue, a dit ces paroles mémorables que la presse universelle a reproduites et commentées et auxquelles l’empereur allemand a conformé depuis lors toute sa conduite de chef d’Etat: «Je voudrais que la paix européenne repo- sât dans ma main ; je prendrais soin qu’elle ne fût plus jamais troublée ». Il a dit encore: «Confor- mément au caractère des Germains, ne nous impo-