ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 526 Forrige Næste
192 L’EXPOSITION DE BRUXELLES et de l’éloquence parlementaire et où tant d’ora- teurs illustres font, chaque jour, résonner l’hé- micycle, de tout ce que la plus élégante des langues offre de grâce et d’harmonie. » Mais je ne puis laisser de vous dire, Mes- sieurs, avec la simplicité qui est l’apanage de la vérité, ce que notre peuple a d'admiration pour la participation généreuse et brillante de votre nation à cette fête du travail, et de gra- Equité, 3 ans, par Labrador ET Wicked-Kitty, appartenant à M. Brugmann ct gagnant le Grand Prix d’Ostende : 50,000 francs (2,200 mètres). titude poùr cette marque nouvelle d’une estime et d’une sympathie dont nous sommes fiers. » Et c’est dans un sentiment d’intime réci- procité que nous avons accueilli la séduisante expression et le charme de cette manifestation. » Afin de nous mieux conquérir dès le début, vous ave^ eu la jolie pensée de déléguer ici, pour organisez - votre section, un homme que notre unanime sympathie a naturalisé Belge depuis l’Exposition de.Liège, et qui, mieux que tout autre, devait ensemencer le terrain où se dresse et s’épanouit aujourd’hui la fleur de l'industrie, de l’art, du génie français. » Notre excellent ami M. Chapsal a conquis droit de cité en Belgique., » Il sait et serit bien, je l’espère, ce qu’il y compte d’amitiés — dues au charme de ^on autorité amène, de sa personne et de ses rela- tions. f » Vétéran des expositions, nul mieux que lui, avec l’aide surtout de. ses précieux ad- joints, ne pouvait préparer et présenter dans un cadre séducteur les gracieuses conceptions de vos artistes, la perfection des produits de vos usines, de vos industries, et les robustesses de votre grande métallurgie. » Mais si j’inflige à sa modestie le tourment de l’entendre dire à nouveau, il ne faudrait pas, Messieurs, — car ce serait désobliger M. Chapsal, — qu’on pût attribuer à une heureuse prédisposition, née de sentiments personnels pro- fessés ici à l’égard de votre commissaire-général, ce que provoque, parmi nous, de reconnaissante admiration la section française de l'Exposition de Bruxelles. » Sans doute, la chose galamment donnée plaît davantage et l’élégance du geste en aug- mente le prix. » Sans doute, les qualités de l’ambassadeur exercent une certaine influence sur l’accueil de la mission. » Mais c’est la valeur et le mérite propres des produits, la variété des richesses exposées par vous, c’est l’impression, de grâce chez les uns, de puissance chez les autres, qui s’en dé- gage, c’est la méthode, c’est le soin apporté à leur disposition, c’est la belle ordonnance et l’aspect séduisant du cadre qui les enferme, c’est tout cet ensemble — où l’art et la science se disputent la palme, mais se complètent à merveille, — c’est tout cet ensemble qui donne à votre section l’autorité, le prestige et l’éclat. » Redites-le, Messieurs, au beau pays de France ! » La Belgique est fière et reconnaissante de ce que vous avez fait pour elle, comme notre capitale est fière et reconnaissante aux mem- bres de la Législature française de la visite dont ils s’honorent. » Soyez les bienvenus, Messieurs, sur cette (erre amie ! » Comme jadis la France est venue conso- lider notre indépendance et notre jeune natio- nalité, elle a voulu concourir aujourd’hui à la célébration de l’essor économique dont notre Patrie offre l’actuel spectacle. » Et du fond du cœur, je vous dis, Mes- sieurs, merci l» Le charme de la parole élégante du prési- dent du Co'mité exécutif a séduit les parlemen- taires français, ses paroles cordiales les con- quièrent, et une longue acclamation salue sa péroraison. Le marquis de Dion lève ensuite son verre au roi Albert et à la reine Elisabeth, « que Paris acclamera dans quelques jours ». Il dit la sympathie de la France pour la Belgique, et adresse ses félicitations « enthousiastes et chaleureuses » au commissaire-général Chapsal et aux membres du comité exécutif et du com- missariat-général. Le duc d’Ursel porte à M. Fallières un toast très applaudi. Il se félicite de la visite des parlementaires français, et rappelle justement que si l’Exposition est si belle c’est surtout grâce à la France qui, la première, lui a ac- cordé sa participation officielle. Il dit com- bien, nous Belges, nous sommes attachés à la France, en paraphrasant cette pensée chère à nos cœurs : « Tout homme a deux patries : la sienne et la France ! » C’est enfin M. Peytral qui exprime les féli- citations de ses collègues à M. Chapsal, « qui a su si bien organiser et coordonner les efforts de ses compatriotes ». Il lève son verre à « la prospérité de la magnifique Exposition et à la grandeur de la splendide ville de Bruxelles, à la nation belge ! » Après avoir visité en détail les divers com- partiments de la section française, députés et sénateurs français se trouvèrent réunis à dîner, sous la présidence de M. Emile Dupont, pré- sident du comité français des Expositions à l’étranger. Ce fut celui-ci qui prononça le premier toast. Il félicita encore MM. Chapsal, le duc d’Ursel, le baron Janssen et il ajouta: « Nos deux groupes parlementaires des expo- sitions doivent se préoccuper de plus en plus des questions économiques, industrielles et com- merciales, qui doivent être placées en dehors de tout esprit politique. Cette excursion en Belgique constitue l’heureux prélude d'un accord plus intime entre le groupe sénatorial des expositions et le groupe de la Chambre. Voilà ce que doit être la portée de cette inou- bliable journée. Je souhaite notre accord com- plet et durable et je lève mon verre, dit en terminant M. Dupont, en l’honneur de nos amis de Belgique. » Le baron Janssen se lève alors, et les assis- tants, qui sont encore sous l’impression de son chaleureux discours de la matinée, se lèvent tous et font au président du comité exécutif une imposante ovation. « J’ai un impérieux devoir à remplir, dit le baron Janssen : vous exprimer les regrets que nous cause votre départ précipité, vous dire combien il nous est pénible de n’avoir pu vous retenir aussi longtemps que nous l’aurions voulu. Mais j’espère que vous reviendrez... (Oui! Oui! de toutes parts ) » Nous avons voulu vous accueillir aujour- d’hui, continue le président, la main tendue, nous vous recevrons demain les bras ouverts. » Un tonnerre d’applaudissements éclate, et l’amiral Bienaimé commande un « ban » en l’honneur de notre concitoyen. M. de Dion, puis M. Peytral remercient en- core les Belges et M. Chapsal, et les assistants se rendent ensuite à la gare du Midi pour reprendre le train spécial qui, à minuit, les dé- barquait à Paris. La collectivité du chauffage et de la ventilation. Jeudi dernier s’est ouverte, dans l’aile gauche du Palais du génie civil, l’exposition de la collectivité du chauffage et de la ventilation. M. Hubert, ministre du travail, y présidait, ainsi que MM. le duc d’Ursel et Storms, du comité de l’Exposition. Ils ont été reçus par MM. Pa- voux, commissaire du groupe ; Frans Beck, pré- sident de la collectivité et président de la com- mission syndicale du chauffage ; Vandewyver, vice-président ; De Moerloese, secrétaire ; Gillot, trésorier, et Lacoste. M. Beck a souhaité la bienvenue au ministre et l’a remercié d’avoir bien voulu présider à l’inauguration de la collectivité. M. le ministre Hubert, en répondant, a insisté sur l’importance qu’il y a d’améliorer toujours les conditions hygiéniques des demeures mo- dernes. Une visite en aéroplane. Dimanche 10 juillet, l’aviateur Lanser, parti à 5h. 20 de la plaine de Kiewit, près de Hasselt, est arrivé vers 7 heures à l’Exposition de Bruxelles et a atterri à la plaine des Sports.