ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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196 L’EXPOSITION DE BRUXELLES médaillon à l’un des coins supérieurs de chacun des tableaux. Lés hublots sont encadrés dans de larges ébrasements entourés de panneaux à fleurs, marouflés dans les parois voisines ; un complément d’éclairage est fourni par une grande claire-voie en forme de dôme décorée de vitraux mats traversés par des filets dorés. Le plancher est recouvert d’un tapis de Bru- xelles spécialement approprié au ton des mu- railles et de l’ameublement. Si l’on ajoute que les installations spéciales et importantes relevant du service des cuisines et des buffets ont été réalisées au multiple point de vue du confort, de la propreté et de la fraîcheur, d’après les suggestions d’une société concessionnaire tout spécialement renommée, on peut assurer qu’à tous égards ce superbe navire ne le cède en rien à ses devanciers et qu’il trouvera auprès du public une faveur amplement justifiée. Le Pieter-Deconinck, qui a été mis en ligne fin juin, est le « sistership » du Jan-Breydel; comme ce dernier, il a développé une vitesse de 24 nœuds 8. LE RESTAURANT DU « JAN-BREYDEL ». LES EAUX DE REVIVISCENCE La section belge d’hydrologie est, peut-on dire, l’une des sections scientifiques les plus remarquables sous le rapport de la nouveauté des travaux qui y sont exposés. Aujourd’hui, nous nous occuperons seulement de la théorie et des expériences du docteur Fleig, chef du laboratoire de physiologie à la Faculté de méde- cine de Montpellier. Le docteur Fleig a recherché des sérums arti- ficiels, c’est-à-dire des liquides qui pussent tenir partiellement lieu du sang, lorsqu’on les injecte dans des corps affaiblis qui en manquent. Rap- pelons que le sérum, c’est ce liquide véhiculaire dans lequel circulent les globules rouges et autres corps qui composent le sang. Un sang est plus ou moins riche, plus ou moins nourricier des tissus qu’il parcourt selon sa teneur en globules rouges et l’abondance de son flot. Ces globules peuvent être comparés à de petits êtres vivants qui nageraient dans nos artères comme des poissons dans l’eau d’une rivière. Or, le sérum naturel n’est pas toujours d’une bonne qualité ; certaines maladies le chargent de principes toxiques, d’autres lui enlèvent une partie de sa fluidité, etc. Conséquences : appau- vrissement du sang, amaigrissement, empoison- nement, stérilité des globules qui ne se repro- duisent plus que péniblement. 11 fallait donc, pour remédier à ces conditions défectueuses de vitalité des globules, chercher quels liquides pourraient être fournis comme milieux régéné- rateurs pour ces globules si précieux. Dans ces recherches, plusieurs savants ont pré- cédé le docteur Fleig. Le plus connu d’entre eux est le docteur Quinton, dont les travaux ont porté particulièrement sur l’étude de l’eau de mer, choisie comme milieu physiologique à don- ner, par injection, comme élément circulatoire et nutritif aux globules sanguins. Comme tous les esprits qui se passionnent pour les problèmes de la vie, Quinton ne s’en tint pas aux résultats de ses expériences et réussit à constituer une théorie très curieuse et fortement appuyée, dite du milieu marin. Cette théorie tend à établir que nous sommes sortis de la mer, sous les formes antérieures de l’évolution, bien entendu, et que toute l’évolution n’est que la représen- tation des complications, sans cesse plus grandes, entraînées dans les corps vivants, par les efforts ingénieux et désespérés de la cellule pour con- server autour d’elle, autant que possible, les conditions du milieu marin initial. On conçoit que, d’après ce système, une injection d’eau de mer serait, pour les globules du sang, quelque chose comme le retour à l’âge d’or I Avant Quinton, on faisait déjà des injections d’eau salée. On appliquait ce traitement aux malades affaiblis par diverses causes, hémor- ragies, suites d’opérations chirurgicales, mala- dies aiguës ou chroniques, anémie, chlorose, appendicite, péritonite, etc. Depuis Quinton, il est démontré que cette eau salée ordinaire à 9 pour looo, produit, dans l’organisme, des réactions beaucoup moins efficaces que celles de l’eau de mer, qui est d’une minéralisation très complexe. Celle-ci contient, en proportions variables, des corps que nous ne pouvons mentionner, au nombre de plus de cinquante, parmi lesquels se rencontrent tous les métaux,