ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 299 On peut, certes, dire que la fameuse brasserie flamande « ne date pas... d’hier », puisque, en 1907, on fêta le 130e anniversaire de sa créa- tion. Sa suprématie industrielle dans la région est fort ancienne et l’on peut être assuré que la Société des Grandes Brasseries de l’Etoile déve- loppera encore l’œuvre des anciens propriétaires. C’est le Ier août 1908 que la Société a pris la direction de cette affaire et, déjà, les résultats -• qu’elle a obtenus sont significatifs. Sa fabri- cation atteindra cette année 60 à 65,000 hecto- litres. Et, cependant, les travaux de développe- ment et d’amélioration, dont la Société a arrêté le programme, ne sont pas achevés. Mais je parlerai, au cours de la visite que nous allons faire, des installations, de ce qui a été fait et de ce qui reste à faire. Voici, dans la cour, sous l’auvent métallique, le carré animé du lavage des fûts. Les appa- reils installés par la Société pour l’accomplisse- ment de cette opération ont amélioré considéra- blement le travail et réduit la main-d’œuvre. Non loin, dans la salle des machines, ce sont de nouveaux moteur et compresseur que l’on voit fonctionner. CAVE A BIÈRE BLONDE. LAVAGE DES BOUTEILLES. Mais, évidemment, l’ensemble des appareils (nouveaux également), du hall du brassage a une plus grande importance. Cette installation complète, extrêmement rationnelle et perfection- née, a remplacé l’ancien outillage qui occupait un bâtiment contigu. Les travaux que nécessita cette heureuse substitution n’arrêtèrent pas un seul jour la fabrication des bières. Et bien que l’ensemble actuel comporte une cuve-matière d’une contenance de 76 hectolitres, une seconde cuve aussi importante et ayant le même usage sera installée sous peu. Je n’oserais, m’abandonnant à mes étonne- ments de profane, décrire les appareils super- posés dans ce hall, où les étages sont formés par d’épais longerons. Cependant, je ne résiste pas à signaler l’ingéniosité de ces réfrigérants, où la bière en ébullition glisse, en ondulant, le long de tuyaux d’orgue, posés horizontalement et à l’intérieur desquels circule l’eau extraite d’un puits de 80 mètres de profondeur. En une heure de temps, 175 hectolitres de bière sont refroidis de cette façon. Du haut d’une des passerelles de communi- cation, je jette encore un regard plongeant sur les trois chaudières de cuisson, d’une contenance de 90, 112 et 268 hectolitres ; puis, après avoir contourné une cuve collectrice non moins énorme, j’accompagne M. le directeur Lenaerts vers une autre division. Dans de vastes chambres, des ouvriers pro- cèdent, au moyen de machines qui sont des merveilles d’automatisme, à la mise en bou- teilles. Plusieurs opérations mécaniques sont effectuées à la fois. Plus curieux encore est cet appareil utilisé pour les envois de bière dans les colonies. Le « pasteurisateur Gasquet », qui soumet les bouteilles de bière à une température de 65 degrés, pendant cinq minutes, assure la conservation du breuvage, particulièrement agréable, dans les pays chauds, pendant de nombreuses années ! Dans la salle des mélanges, j’écoute une dis- sertation au sujet des qualités respectives et caractéristiques des bières brune, blanche, du stout et, enfin, du « Vieux Temps », fabriquées à Bornhem avec une méthode qui vaut donc un succès plus que centenaire à la célèbre bras- serie flamande. « Notre stout, me dit-on, est comparable à celui de la meilleure marque anglaise. » Cette appréciation a été confirmée, comme on BRUXELLES. — QUAI DE MARIEMONT. — SORTIE DES CAMIONS.