ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 307 à l’empereur de Chine l’avènement au trône du roi Albert, et voulant exprimer sa sympathie reconnaissante à la Chine, avait demandé à S. E. Yang-Shoo, ministre de Chine, commis- saire-général du gouvernement chinois à l’Expo- sition de Bruxelles, l’autorisation de donner une réception dans le pavillon chinois. Elle eut lieu jeudi après-midi. S. E. Yang- Shoo. assisté de MM. Liou-Sy-Tchang et Wang- Mou-Tao, secrétaires de la légation de Chine à Bruxelles, commissaires-généraux-adjoints de la section chinoise, et M. Warocqué, assisté du commandant Pontus, recevaient gracieusement leurs invités au pavillon chinois. Au hasard du crayon, nous notons MM. le ministre Hubert, le baron Beyens, ministre du Roi, les sénateurs Delannoy, Wiener, Catteau, Braun. Naveau, Bergmann, De Fuisseaux, Huet. Vande Nest, les députés Nerincx, Carton de Wiart, Van der Linden, Debue, Delvaux, Berloz, Ozeray, Huyshauwers, Masson, Asou, Nolf, Versteylen, Le Paige, le bourgmestre Max, le gouverneur Beco, les directeurs-généraux van der Straten -Ponthoz, Amelin, Dejardin et Brunet, le colonel d’Orjo de Marchovelette, Greiner, Canon-Legrand, Leclerq, le général Cuvelier, le major Baltia, le commandant Hagelstein, Hanlcar, Henri Davignon et de nombreuses dames. M. Liou, interprète de la légation, au nom du ministre, prononça le discours suivant : « Monsieur le Président, Mesdames. Belges, voulant prouver par là que la Chine est animée d’une vive et sincère sympathie à l’égard de la Belgique. » Dès votre retour dans ce pays, vous m’expri- mâtes à plusieurs reprises combien vous étiez heureux et satisfait de votre séjour en Chine et je ne saurais vous exprimer avec quels senti- ments de fierté j’ai constaté cette impression. L’ORCIIESTRE LILLIPUTIEN trice-générale des écoles maternelles de France ; MM. Edouard Petit, inspecteur-général de l’en- seignement en France, l’initiateur de l’enseigne- ment post-scolaire français ; Sluys, directeur ho- noraire de l’école normale de Bruxelles ; Tem- merman. secrétaire-général du congrès, directeur honoraire de l’école normale de Bruxelles ; Nyns-Lagye, professeur d’école normale ; Smel- Messieurs, » Depuis la fondation de la Société d’études sino-belge entre les Chinois et les Belges n’ont cessé d’exister les meilleures relations. Em- preintes d’un grand sentiment amical, elles ne cessent de se resserrer chaque jour davantage. » Quand le roi Albert vous eut choisi, Mon- sieur le président, comme envoyé extraordinaire près de S. M. l’Empereur, mon auguste sou- verain. et chargé comme tel d’une mission spéciale, j’ai rempli un agréable devoir de communiquer ce choix heureux à mon gouver- nement. Celui-ci s’est empressé et fit tout ce qui était en son pouvoir pour ménager la plus belle réception à l’envoyé extraordinaire du roi des M. CROLS, Secrétaire de la Commission de la Tombola. » Aujourd’hui, voulant exprimer à la Chine votre sympathie reconnaissante, vous avez réuni dans notre pavillon toutes les personnes pré- sentes qui sont les amis de la Chine. Je vous exprime ma gratitude toute particulière pour cette bonne intention. » En terminant, j’adresserai des remerciements à M. le commandant Pontus, l’organisateur de cette charmante fête ; je vous souhaite la bien- venue à tous, mesdames et messieurs, et je forme les vœux les plus ardents pour la Société d’étu- des sino-belge. » On applaudit chaleureusement, tandis que la musique du Ier guides, qui prêtait son concours à la réception, exécutait la Brabançonne. M. Warocqué, en un speech très applaudi, exprima sa gratitude à S. E. Yang-Sho pour ces aimables paroles et le remercia d’avoir bien voulu mettre le pavillon de la Chine à sa dis- position. Il rappela combien il avait été touché des témoignages de sympathie qu’il avait reçus, ainsi que les membres de la mission belge, au cours de son voyage à Pékin. Il s’est formé là, ajoute le sympathique questeur de la Chambre, des liens nouveaux entre les Belges et les Chinois. J’exprime l’es- poir que ceux-ci ne cesseront de les resserrer sous l’égide du ministre éminent qui représente à Bruxelles le grand empire chinois. I- air national chinois fut ensuite exécuté et M. Warocqué conduisit ses invités au buffet où l’on dégusta un thé chinois tout à fait déli- cieux. Le congrès de l’éducation populaire. Mardi matin s’est ouvert, dans la salle des fêtes de l’Exposition, le congrès de l’éducation populaire. M. Charles Buls présidait. Au bureau avaient pris place MM. Robelin, secrétaire-général de la Ligue française de l’enseignement ; F.Cocq, Paul Hymans, députés ; Mme Kergomard, inspec- ten, secrétaire de la Ligue belge de l’enseigne- ment. On remarquait sur l’estrade MM. Camille Cor- radini, directeur-général de l’inspection primaire d’Italie ; Alfred Mabille, directeur-général de l'instruction publique à Bruxelles ; le professeur 1 rancesco-Lorenzo Pullé, de l’Université de Bo- logne ; le docteur Woltjer, professeur à l’Uni- versité libre d’Amsterdam; le docteur Louis Gockler, délégué hongrois ; don Manuel de To- losa-Latour et don Eduardo de Vincenti, dé- légués espagnols ; des délégués monégasques, turcs, roumains, brésiliens, des Etats-Unis d’Amérique, du Mexique, de Bolivie ; miss M. Morris, inspectrice-générale du Board of Edu- cation d Angleterre ; MM. Dessoye, président, Gers, Van Brock, Blondel, de la Ligue fran- çaise de l’enseignement ; sir W. Collins, mem- bre du Parlement anglais, etc. M. Buls, en ouvrant la séance, rappelle les origines de la Ligue belge de l’enseignement, sortie de la Société hollandaise Tot nat voor t’Algemeen. La Ligue belge, fondée en 1864, donna naissance à la Ligue française de l’ensei- gnement. Aujourd’hui, il n’est plus une nation civilisée en Europe et en Amérique qui ne pos- sède une association destinée à favoriser l’ensei- gnement. (Appt.) M. Buis a ensuite caractérisé la portée de la 3e session du congrès international d’éducation populaire. Ce congrès s’attache surtout aux ques- tions si actuelles d’éducation postscolaire, c’est- à-dire à la période de l’adolescence pendant laquelle l’enfant, abandonné à lui-inême, perd le plus souvent le fruit de ses études. Au nom de la Belgique et au nom de la Ligue de l’enseignement, M. Buis souhaite la bienvenue aux délégués étrangers, qu’il se réjouit de voir assister en aussi grand nombre au congrès. Il remercie les conseils provinciaux du Bra- bant, du Hainaut et de Liége, ainsi que les conseils communaux qui sont représentés au congrès. Il rappelle avec émotion le souvenir de M. Couvreur, qui fut « un grand artisan