ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 321 sidus de pierres dures ne peuvent avoir d’autres avantages que ceux d’utiliser les poussiers de carrières ; l’asphalte ne peut être d’un emploi généralisé ; c’est vers les composés à base de goudron que semblent s’orienter les préférences. Les procédés d’utilisation du goudron en vue du durcissement des macadams et surtout de la suppression de la poussière sont nombreux. De- puis le simple trempage du balast et de la gre- naille dans le bain de goudron, ou même depuis l’épandage du liquide sur le sol bien égalisé de la route, jusqu’à la confection de mélanges compliqués où entrent le goudron en poudre, le ciment, la pierraille, le sable et les copeaux d’acier, les formules et les dosages sont variés à l’infini. On en peut voir — et jusqu’à des macadams armés inusables — dans les divers stands de la section. Il va de soi qu’une industrie nouvelle s’est créée le jour où la pratique du goudronnage des routes s’est généralisée. L’Exposition de la route, qui eut été, il y a dix ans, celle des carriers, est aujourd’hui celle des constructeurs de ma- chines et des chimistes. Tout le centre du hall est occupé, en effet, telle une galerie des ma- chines, de locomobiles, de chaudières, de géné- rateurs, de pompes, d’arroseuses du plus im- posant aspect.* * * Mais plus la circulation est intense, plus les soins d’entretien et de propreté réclamés par la route sont minutieux. L’hygiène règne aujour- d’hui aux champs comme à la ville, sur la rue comme dans les maisons. Les balayeuses, les ramasseuses et les arro- seuses se sont perfectionnées et les modes les plus récents de traction et de fonctionnement leur ont été appliqués. Montées sur châssis d’au- tomobile, telles de ces mécaniques ingénieuses permettent d’humecter le sol d’eau avant qu’un balai puissant le nettoie, ou de l’enduire de sable en cas de verglas, le couvrir de sel en temps de neige. Ou bien c’est le sous-sol des chaussées et des rues dans la traversée des agglomérations qu’il faut se préoccuper de sillonner d’égouts, de caniveaux et de conduites. Une coupe faite perpendiculairetnent à l’axe de la rue de la Loi, une autre à l’avenue Louise, une autre à l’avenue de Tervueren montrent quel réseau compliqué mais cependant précis d’ouvertures, de fosses et de canalisations multiples s'enche- vêtre sous nos pas sans que souvent nous nous en doutions. Tout cela, c’est la « route » scientifique, la route « hygiénique », celle qui ne laisse plus rien au hasard. * * * C’est aussi la route empruntée par les inces- santes légions de voyageurs rapides à qui il faut indiquer vite et clairement les obstacles, les dangers, les chemins à prendre, les défenses à observer. C’est ici le rôle de la signalisation ; il est en général rempli par les puissantes Asso- ciations de tourisme qui secondent dans ce sens les administrations publiques forcément limitées dans leur tâche. Ces Associations ont tenu du reste à exposer leurs moyens de protection et d’aménagement des routes. Elles furent toutes, au surplus, des adhérentes précieuses aux travaux des deux pre- miers Congrès internationaux de la Route. Enfin, l’esthétique n’a pas perdu ses droits légitimes et c’est dans les épures, les plans, les photographies exposés par l’administration de nos Ponts et Chaussées dans le petit local qu’elle baptise le Musée de la Route que nous en découvrirons les témoignages éloquents. Oh ! les procédés d’ornementation ne sont guère variés ; mais ils sont les meilleurs que l’on puisse pré- coniser. Ils sont d’ailleurs les plus anciens et tout peut se transformer, se perfectionner : les moyens de confection des plus savants maca- dams, les profils les mieux calculés, les pro- cédés d’entretien et de réfection les plus sûrs, les réglementations les plus judicieuses, — l’arbre demeurera la parure unique des grand’- routes. Et c’est quand on voit ce que deux rangées d’ormes, de maronniers ou de platanes sécu- laires mettent de beauté, de pittoresque, d’om- bre, de solennité tout le long d’une large chaussée qui s’étend à travers champs, escalade les montagnes, dégringole au fond des vallées, c’est quand on voit la splendeur décorative des grands arbres comme la montrent les photo- graphies exemplatives de nos plus belles routes belges exposées parmi les documents de tous genres rassemblés à l’Exposition, c’est alors qu’on comprend quel crime il est commis quand un géant centenaire est abattu sans raison. Paul André. INFORMATIONS DIVERSES Réouverture de Bruxelles=Kerniesse. Tel le Phénix — on a abusé quelque peu de l’image, risquons-la tout de même — Bruxelles- Kermesse vient de renaître de ses cendres sous le coup de baguette du magicien qui se nomme Vandercruyssen. Les débris informes de l’in- cendie se sont transformés à vue d’œil en un quartier nouveau, qui, pour n’avoir absolument le caractère archaïque du trépassé, n’en est pas moins des plus séduisants et où maint coin est tout à fait joli. L’inauguration a eu lieu mercredi après-midi et, dès 2 heures, tandis que les menuisiers étaient à l’œuvre, que les gaziers et les électriciens besognaient encore, le public encombrait déjà le quartier ; la Roue joyeuse fonctionnait, les musiques tonitruaient, bref, l’animation d’antan renaissait et, vers 4 heures, c’était l’afflux énorme des curieux et des amis du si pittoresque quar- tier. Vraiment, on se demande ce qu’eussent fait les Bruxellois, nos concitoyens, si Bruxelles- Kermesse n’avait été rétabli ! Vers 5 heures, dans un des salons du Chien- Vert eut lieu le thé offert par le conseil d’admi- nistration à l’occasion de la réinauguration du quartier. Parmi les invités accourus : M. le ministre et Mme Hubert, le baron Janssen, le duc d’Ursel, MM. Delannoy, Lepreux, Keym, Ravené, président de la commission allemande, les com- missaires-généraux Dedet, Escoriaza, van Asch van Wyck, Reyntjens, Lehman, Penso, Rossum, le secrétaire-général de Monaco, M. Lanson, MM. Vanden Bulcke, Acker, Masion, Lacomblez, Alfred Mabille, Emile Tassel, Tournay-Detilleux, Alfred Madoux, De Geynst, Jonghbeys, Garnir, Verhoeven, de nombreuses dames parmi les- quelles Mmes Guidé, Keym, Vanden Bulcke, etc. Le président du conseil d’administration de Bruxelles-Kermesse et MM. Bogaarts et Reding recevaient leurs invités. M. Rotiers a salué les assistants et, en se félicitant de la rapide reconstruction du quar- LE VIEUX DUSSELDORF tier, a fait le juste éloge de l’entrepreneur, M. Vandercruyssen. Le baron Janssen, à son tour, a dit le plaisir de tous de voir revivre ce coin joyeux, si néces- saire à la vie de l’Exposition et il a félicité vivement le conseil d’administration de Bruxelles- Kermesse de l’énergie qu’il avait su déployer en la circonstance. Successivement M. le ministre Hubert, MM.