ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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322 L’EXPOSITION DE BRUXELLES van Asch van Wyck et Reyntjens se sont associés à ses paroles, puis l’on a trinqué au guccèpi nouveau de Bruxelles-Kermesse. Et, dans le quartier, la foule, enchantée de retrouver les établissements qui lui étaient chers,' s’est promenée jusque très tard dans la qiuit. et jamais la retraite ne fut aussi joyeuse. LA CARTE POSTALE A RÉPANDRE. La carte postale à répandre. On a imprimé de nombreuses cartes postales montrant l’Exposition littéralement détruite. Ces cartes font un tort énorme et injustifié non seulement à l’Exposition, mais encore à tout le commerce bruxellois, en détournant les étrangers de la Belgique. Dans le but de réagir contre cette propagande néfaste, nous avons fait établir une carte postale destinée à montrer, confor- mément à la vérité, que l’Exposition de Bru- xelles mérite toujours d’être visitée. Autour d’un plan d’ensemble de l’Exposition où la partie détruite — et en cours de reconstitution — est marquée en noir, on voit toutes les sections et tous les pavillons que la foule admire tous les jours : les machines, les chemins de fer, l’Alle- magne, la France, les colonies françaises, l’Italie, la Hollande, l’Espagne, le Canada, le Brésil, Bruxelles, Liége, Anvers, Gand, les arts fémi- nins, l’agriculture, etc. Les cartes postales de propagande sont ven- dues : Prises par 100: 3 francs » 500 : 12 francs » 1,000 : 20 francs Adresser les demandes : Agence Rossel, 42, rue de la Madeleine. En vente chez tous les papetiers. Congrès de la petite bourgeoisie. Le Congrès de la petite bourgeoisie s’est ouvert samedi dernier, dans la salle des fêtes de l’Expo- sition, sous la présidence de M. le sénateur Dupret. Au bureau avaient pris place MM. Delannoy, sénateur ; Brunard, sénateur suppléant ; Hoyois, Vander Linden, Colfs, Monville, députés ; Mom- maert, directeur-général au ministère de l’in- dustrie et du travail ; Julien Koch, président de l’Association pour la défense des intérêts de la petite bourgeoisie ; de Bavay, conseiller honoraire à la Cour de cassation ; Schildknecht, vice-président du tribunal de commerce , •le baron de Royer de Dour, commissaire d’arrondissement de Bruxelles ; le baron Casier, vice-président du Bürgers låring de Gand ; Ysewyn-Feuillien, secrétaire de la Fédération démocratique ; Schoonheidt, secrétaire ; Schuermans, trésorier du Congrès. Parmi les groupements représentés au Congrès se trouvaient : la Fédération des constructeurs, des serruriers, la Fédération nationale des mar- chands-tailleurs, la Chambre syndicale de la boulangerie, l’Union des droguistes, la Fédé- ration des bijoutiers-horlogers, etc. Le discours d’ouverture a été prononcé en flamand par M. Koch. Il a fait appel à l’activité de tous les congressistes pour faire aboutir les vœux exprimés par les congrès tenus à Anvers, à Namur, à Liége, à Verviers, à Saint-Trond et à Saint-Nicolas. La cause de la petite bourgeoisie, a dit M. Koch, est une cause juste. Elle doit triompher. M. Dupret se réjouit du succès du Congrès, qui compte 600 adhérents. M. Feuillien expose ensuite le plan des travaux du Congrès. M. K. Brants constate, en flamand, que, depuis deux ans, le nombre des associations de petits bourgeois a presque doublé. L’esprit d’associa- tion se développe dans la classe moyenne ; il importe que les organismes nouveaux produisent des œuvres. Ils doivent faire appel à la colla- boration de nombreux propagandistes pour con- tinuer la tâche entreprise. On doit développer l’esprit démocratique comme le font les Boeren- bonden pour les campagnards. Le congrès de cinématographie. Vendredi après-midi a eu lieu, dans la salle des fêtes de l’Exposition, l’ouverture du premier Congrès international de la cinématographie et de ses applications. Au bureau, présidé par M.D. Marits, président de la Chambre syndicale pour la protection des inventeurs et des artistes industriels, avaient pris place M. le baron Lahure, de la légation de France ; Benoît Lévy, président de la Société populaire des beaux-arts de Paris, vice-président ; Paul Otlet, Armand Rodde, secrétaire-général ; le baron Hubert Beyens, Defuisseaux, Ernest de Potter, Jean Hazée, etc. Après avoir ouvert la séance, M. Marits cède la parole à M. Rodde, qui excuse l’absence de MM. Beau, ministre de France ; Hubert, ministre de l’industrie et du travail ; C. Page Bryan, ministre des Etats-Unis à Bruxelles, et Beco, gouverneur du Brabant. M. Marits adresse des remerciements, à toutes les personnalités qui ont accordé leur patronage au Congrès. Il exprime spécialement sa gratitude à M. Rodde, qui s’est chargé de la tâche difficile du secrétariat-général du Congrès. Le baron Lahure dit tout l’intérêt que le gouvernement de la République française porte aux travaux du Congrès. M. Benoît Lévy félicite le comité organisateur de l’initiative dont il a fait preuve. Il propose d’acclamer le nom du Roi et de la Reine des Belges. M. Rodde, secrétaire-général, se réjouit de l’accueil fait dans les milieux officiels et dans la presse au projet de Congrès international de la cinématographie, qui groupe près de deux cents adhérents. Le Congrès s’est divisé ensuite en sections. Conférence de M. Kurth. L’éminent professeur d’histoire a, devant un public nombreux, évoqué vendredi après-midi l'image du Dante. C’est le poète chrétien que M. Kurth a surtout célébré dans le chantre des grandes haines et des saintes colères. Il s’est attaché aussi à évoquer la modernité de l’œuvre poétique du Dante. La conférence de M. Kurth, idéale, poétique, vibrante, eut un vif succès que M. Carton de Wiart, remerciant le savant professeur, consacra en un joli discours justement applaudi, lui aussi. Ostende=Douvres. Pendant le mois d’août dernier, les malles de la ligne Ostende-Douvres ont transporté 54,712 voyageurs, contre 38,855 pendant le mois d’août 1909. Pendant les huit premiers mois de l’année en cours, le nombre de passagers a atteint 1 06,363, tandis qu’il était de 78,407 pendant la période correspondante de 1909. Le congrès des œuvres intellectuelles de langue française. Samedi après-midi s’est tenue, dans la salle des fêtes du Chien-Vert, la séance d’ouverture du Congrès des œuvres intellectuelles de langue française. L’assemblée, parmi laquelle se remar- quaient beaucoup de dames et la plupart des personnalités littéraires belges, était extrêmement nombreuse. M. Emile Digneffe présidait, ayant à ses côtés Mlle Marguerite Van de Wiele, MM. Maurice Wilmotte, président de la Fédération des sociétés pour la culture et l’extension de la langue française ; comte de Borchgrave, membre de l’Académie royale de Belgique ; le député Royer, Beckers, directeur-général de l’enseignement supérieur ; Ansiaux, Fürstenhoff, etc. M. Digneffe prononça un discours de belle tenue littéraire dans lequel il exalta l’œuvre du Congrès. Il salua en commençant la haute personnalité de M. le ministre d’Etat Jules Lejeune, président de la section brabançonne de la société et président du Congrès. L’orateur remercia l’éminent ministre de son concours effectif à la préparation du Congrès, et regretta qu’une indisposition le tînt éloigné des séances. M. Digneffe, aux applaudissements de l’assis- tance, remercia le gouvernement, les administra- tions publiques et les hautes personnalités qui ont accordé, dès la première heure, un patro-