Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
van Asch van Wyck et Reyntjens se sont associés
à ses paroles, puis l’on a trinqué au guccèpi
nouveau de Bruxelles-Kermesse.
Et, dans le quartier, la foule, enchantée de
retrouver les établissements qui lui étaient chers,'
s’est promenée jusque très tard dans la qiuit.
et jamais la retraite ne fut aussi joyeuse.
LA CARTE POSTALE A RÉPANDRE.
La carte postale à répandre.
On a imprimé de nombreuses cartes postales
montrant l’Exposition littéralement détruite. Ces
cartes font un tort énorme et injustifié non
seulement à l’Exposition, mais encore à tout le
commerce bruxellois, en détournant les étrangers
de la Belgique. Dans le but de réagir contre
cette propagande néfaste, nous avons fait établir
une carte postale destinée à montrer, confor-
mément à la vérité, que l’Exposition de Bru-
xelles mérite toujours d’être visitée. Autour d’un
plan d’ensemble de l’Exposition où la partie
détruite — et en cours de reconstitution — est
marquée en noir, on voit toutes les sections et
tous les pavillons que la foule admire tous les
jours : les machines, les chemins de fer, l’Alle-
magne, la France, les colonies françaises, l’Italie,
la Hollande, l’Espagne, le Canada, le Brésil,
Bruxelles, Liége, Anvers, Gand, les arts fémi-
nins, l’agriculture, etc.
Les cartes postales de propagande sont ven-
dues :
Prises par 100: 3 francs
» 500 : 12 francs
» 1,000 : 20 francs
Adresser les demandes : Agence Rossel, 42,
rue de la Madeleine.
En vente chez tous les papetiers.
Congrès de la petite bourgeoisie.
Le Congrès de la petite bourgeoisie s’est ouvert
samedi dernier, dans la salle des fêtes de l’Expo-
sition, sous la présidence de M. le sénateur
Dupret.
Au bureau avaient pris place MM. Delannoy,
sénateur ; Brunard, sénateur suppléant ; Hoyois,
Vander Linden, Colfs, Monville, députés ; Mom-
maert, directeur-général au ministère de l’in-
dustrie et du travail ; Julien Koch, président
de l’Association pour la défense des intérêts
de la petite bourgeoisie ; de Bavay, conseiller
honoraire à la Cour de cassation ; Schildknecht,
vice-président du tribunal de commerce , •le baron
de Royer de Dour, commissaire d’arrondissement
de Bruxelles ; le baron Casier, vice-président
du Bürgers låring de Gand ; Ysewyn-Feuillien,
secrétaire de la Fédération démocratique ;
Schoonheidt, secrétaire ; Schuermans, trésorier
du Congrès.
Parmi les groupements représentés au Congrès
se trouvaient : la Fédération des constructeurs,
des serruriers, la Fédération nationale des mar-
chands-tailleurs, la Chambre syndicale de la
boulangerie, l’Union des droguistes, la Fédé-
ration des bijoutiers-horlogers, etc.
Le discours d’ouverture a été prononcé en
flamand par M. Koch. Il a fait appel à l’activité
de tous les congressistes pour faire aboutir les
vœux exprimés par les congrès tenus à Anvers,
à Namur, à Liége, à Verviers, à Saint-Trond et
à Saint-Nicolas.
La cause de la petite bourgeoisie, a dit M.
Koch, est une cause juste. Elle doit triompher.
M. Dupret se réjouit du succès du Congrès,
qui compte 600 adhérents.
M. Feuillien expose ensuite le plan des travaux
du Congrès.
M. K. Brants constate, en flamand, que, depuis
deux ans, le nombre des associations de petits
bourgeois a presque doublé. L’esprit d’associa-
tion se développe dans la classe moyenne ; il
importe que les organismes nouveaux produisent
des œuvres. Ils doivent faire appel à la colla-
boration de nombreux propagandistes pour con-
tinuer la tâche entreprise. On doit développer
l’esprit démocratique comme le font les Boeren-
bonden pour les campagnards.
Le congrès de cinématographie.
Vendredi après-midi a eu lieu, dans la salle
des fêtes de l’Exposition, l’ouverture du premier
Congrès international de la cinématographie et
de ses applications.
Au bureau, présidé par M.D. Marits, président
de la Chambre syndicale pour la protection
des inventeurs et des artistes industriels, avaient
pris place M. le baron Lahure, de la légation
de France ; Benoît Lévy, président de la Société
populaire des beaux-arts de Paris, vice-président ;
Paul Otlet, Armand Rodde, secrétaire-général ;
le baron Hubert Beyens, Defuisseaux, Ernest
de Potter, Jean Hazée, etc.
Après avoir ouvert la séance, M. Marits cède
la parole à M. Rodde, qui excuse l’absence de
MM. Beau, ministre de France ; Hubert, ministre
de l’industrie et du travail ; C. Page Bryan,
ministre des Etats-Unis à Bruxelles, et Beco,
gouverneur du Brabant.
M. Marits adresse des remerciements, à toutes
les personnalités qui ont accordé leur patronage
au Congrès. Il exprime spécialement sa gratitude
à M. Rodde, qui s’est chargé de la tâche difficile
du secrétariat-général du Congrès.
Le baron Lahure dit tout l’intérêt que le
gouvernement de la République française porte
aux travaux du Congrès.
M. Benoît Lévy félicite le comité organisateur
de l’initiative dont il a fait preuve. Il propose
d’acclamer le nom du Roi et de la Reine des
Belges.
M. Rodde, secrétaire-général, se réjouit de
l’accueil fait dans les milieux officiels et dans
la presse au projet de Congrès international de
la cinématographie, qui groupe près de deux
cents adhérents.
Le Congrès s’est divisé ensuite en sections.
Conférence de M. Kurth.
L’éminent professeur d’histoire a, devant un
public nombreux, évoqué vendredi après-midi
l'image du Dante.
C’est le poète chrétien que M. Kurth a surtout
célébré dans le chantre des grandes haines et
des saintes colères.
Il s’est attaché aussi à évoquer la modernité
de l’œuvre poétique du Dante.
La conférence de M. Kurth, idéale, poétique,
vibrante, eut un vif succès que M. Carton de
Wiart, remerciant le savant professeur, consacra
en un joli discours justement applaudi, lui aussi.
Ostende=Douvres.
Pendant le mois d’août dernier, les malles
de la ligne Ostende-Douvres ont transporté
54,712 voyageurs, contre 38,855 pendant le
mois d’août 1909.
Pendant les huit premiers mois de l’année
en cours, le nombre de passagers a atteint
1 06,363, tandis qu’il était de 78,407 pendant
la période correspondante de 1909.
Le congrès des œuvres intellectuelles
de langue française.
Samedi après-midi s’est tenue, dans la salle
des fêtes du Chien-Vert, la séance d’ouverture
du Congrès des œuvres intellectuelles de langue
française. L’assemblée, parmi laquelle se remar-
quaient beaucoup de dames et la plupart des
personnalités littéraires belges, était extrêmement
nombreuse.
M. Emile Digneffe présidait, ayant à ses côtés
Mlle Marguerite Van de Wiele, MM. Maurice
Wilmotte, président de la Fédération des sociétés
pour la culture et l’extension de la langue
française ; comte de Borchgrave, membre de
l’Académie royale de Belgique ; le député Royer,
Beckers, directeur-général de l’enseignement
supérieur ; Ansiaux, Fürstenhoff, etc.
M. Digneffe prononça un discours de belle
tenue littéraire dans lequel il exalta l’œuvre
du Congrès. Il salua en commençant la haute
personnalité de M. le ministre d’Etat Jules
Lejeune, président de la section brabançonne
de la société et président du Congrès. L’orateur
remercia l’éminent ministre de son concours
effectif à la préparation du Congrès, et regretta
qu’une indisposition le tînt éloigné des séances.
M. Digneffe, aux applaudissements de l’assis-
tance, remercia le gouvernement, les administra-
tions publiques et les hautes personnalités qui
ont accordé, dès la première heure, un patro-