ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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324 L’EXPOSITION DE BRUXELLES Voilà les danses qui conviennent à un théâtre de verdure : délicieux atours de bergers et de petits maîtres, de bergères et de marquises, voltes gracieuses et d’un entrain discret... Le succès tourne au triomphe. Le public, emballé, rappelle un grand nombre de fois les artistes. Il faisait certes un peu froid, mais l’accueil chaleureux qui leur fut réservé fit oublier aux par M. Joseph Dethier, rendirent à la perfection la Séparation des Apôtres, de Reuschel ; le Tyrol, de Thomas, et les Dernières Cartouches, de Tilman. L’Harmonie de Wasmes, sous le bâton de M. Henri Séha, exécuta avec brio le Carnaval romain, de Berlioz, et les Poèmes symphoniques, de Paul Gilson. ^k^■ HP •“I :::: t^ ftd Siiiitmaaav«« ■■■■«•Koaavraii Vues et Creten, architectes. (Cliché Granwef). FÊTE DE TERVUEREN. — LE THÉÂTRE EN PLEIN AIR. jolies danseuses de M. Ambrosiny les rigueurs de la température. A 4 heures, l’ouverture de Léonore terminait cette partie de la fête. Les invités quittaient ensuite l’enceinte du théâtre et prenaient place devant le Musée du Congo, pendant que les cors de Saint-Hubert faisaient à nouveau retentir les échos, et l’on assistait au défilé du Cortège des Saisons. Successivement, aux applaudissements enthou- siastes du public et spécialement des dames, les enfants-fleurs, les enfants-plantes, les enfants- insectes passaient dans leurs délicats costumes. Puis, réunis, ils chantèrent la Cantate des Plaisirs, des Travaux et des Saisons. A 6 heures, après une station devant les buffets dressés sous la colonnade du Musée, les invités de M. Beernaert reprenaient les trains spéciaux pour Bruxelles, les yeux et les oreilles remplis encore de cette fête d’art et de beauté. La fête Warocqué. Il fit dimanche un temps exécrable, et néan- moins, à midi, il y avait plus de 40,000 entrées payantes. Au total, il y en eut pour la journée, 1 23,000, dont 52,867 payantes. L’après-midi le ciel s’étant un peu rasséréné, le concert organisé sur l’initiative et sous le patronage de M. Raoul Warocqué, put avoir, lieu. La foule était énorme. Parmi les assistants se trouvaient MM. Raoul Warocqué, Léon Gui- notte, le baron Janssen, Eugène Keym, comte Adrien van der Burch, etc., etc. Ce fut tout d’abord l’Harmonie de Mariemont- Bascoup qui, sous la direction de M. Théo Charlier, exécuta superbement l’ouverture des Maîtres Chanteurs et les impressions d’Italie, de Gustave Charpentier. Puis ce furent les Artisans Réunis qui, dirigés L’Orphéon, enfin, dirigé par M. F. Duysburg, chanta admirablement Fraternité, de Gevaert ; Avenir et Progrès, de Ritz, et la Conquête de l’Air, de Duysburg et Stiernet. Et les quatre sociétés réunies clôturèrent ce concert superbe par une œuvre nouvelle de M. Théo Charlier : Honneur au Roi. Le public fit aux diverses sociétés un accueil enthousiaste, et les Gais Lurons, qui faisaient la collecte, firent une ample moisson d’écus. Bref, le succès fut grandiose et il fait le plus grand honneur à M. Raoul Warocqué, qui fut vraiment bien inspiré en organisant cette jolie fête artistique. A l’issue du concert, la foule s’est ruée sur Bruxelles-Kermesse, où les « bottresses » lié- geoises, dans leurs curieux atours, ont obtenu un gros succès.* * * A l’issue de la brillante fête dont nous venons de parler, un banquet a réuni les quelque six cents membres exécutants. Fête charmante, que présidait M. Raoul Warocqué, ayant à ses côtés MM. Max, bourg- mestre de Bruxelles , •Nerinex, vice-président de la Chambre ; Jacqmain, échevin de l’instruction publique de Bruxelles ; Keym et le comte Adrien van der Burch ; Buls, ancien bourgmestre ; Alfred Mabille, directeur-général des beaux-arts ; de La Hault, vice-président d’honneur, et Gaignaux, président de l’Orphéon ; Louckx, vice-président, et’ Goossens, directeur honoraire des Artisans- Réunis ; Léon Guinotte, président de l’Harmonie de Mariemont ; De Ladrière, président d’hon- neur, et Lecocq, président de l’Harmonie de Wasmes, etc. A l’heure des toasts, M. Raoul Warocqué porte la santé du Roi. Il rappelle que depuis que le Roi est monté sur le trône il n’a cessé de s’occuper de la situation matérielle et intel- lectuelle du peuple. Il est aidé dans sa tâche, dit-il, par la Reine, qui, lorsqu’il y a une misère à stcourir, est toujours prête à venir y porter sa consolation. M. Warocqué lève ensuite son verre au bourg- mestre de Bruxelles, qui symbolise ici la capitale et son joyau : l’Exposition. Il veut que sa ville natale soit une des premières de l’Europe. M. Warocqué boit encore à la santé du comité exécutif de l’Exposition. En répondant, M. Max a rappelé que pendant la nuit de l’incendie, tandis qu’une partie de l’Exposition s’anéantissait, M. Warocqué disait : « Surtout ne fermez pas l’Exposition, ne laissez pas supposer aux étrangers qu’elle n’existe plus. » Nous avons suivi son conseil et nous nous en réjouissons aujourd’hui. M. Max souligne ensuite la rapidité avec laquelle on est accoutumé de voir M. Raoul Warocqué faire le bien. Ainsi, grâce au concours des Gais-Lurons, la fête, due à l’initiative de M. Raoul Warocqué, est devenue une manifes- tation de charité. M. Warocqué a voulu donner aux étrangers et aux Belges qui se trouvaient hier à l’Expo- sition, non pas le spectacle d’un désastre, mais celui de la gaîté et de l’animation. Honneur aux sociétés du pays wallon et de Bruxelles I Honneur à M. Raoul Warocqué, qui, dans un bel esprit de solidarité et s’inspirant de ce que lui dictaient son cœur et sa charité, nous a donné le merveilleux spectacle auquel nous avons assisté cette après-midi dans les jardins de l’Exposition I A M. Warocqué, à vous tous, messieurs, j’ajoute un témoignage ému et sincère de gra- titude ! Le discours du bourgmestre est souligné de frénétiques applaudissements. MM. Louckx et Gaignaux, au nom des sociétés participantes, ont remercié M. Raoul Warocqué. Les membres des Artisans-Réunis et de l’Or- phéon ont ensuite, sous la direction de M. Goos- sens, exécuté de façon magistrale Les Emigrants Irlandais, de Gevaert. Cette audition, impro- visée, a obtenu un franc et mérité succès. Une fête turque. MM. Georges Vaxelaire, le sympathique consul et commissaire-général de Turquie, et François Vaxelaire, administrateur de la Compagnie de l’Exposition, donnaient mardi soir en leur hôtel de l’avenue de l’Astronomie un dîner en l’hon- neur de Gabriel effendi Noradounghian, sénateur, ancien ministre des travaux publics de Turquie et président de la commission ottomane à notre Exposition. Parmi les convives : MM. le ministre Hubert, le bourgmestre Max, Maurice Lemonnier, Ne- rinex et Lepreux, membres du comité exécutif ; le directeur-général Keym ; A. Amelin, directeur- général de l’Industrie ; Godefroid, secrétaire des commandements du Roi ; Ingenbleck, secrétaire du Roi et de la Reine ; Abdul-Hak-Hamid bey, ministre de Turquie ; Sureya bey, premier secré- taire ; Diran bey Noradounghian, fils du héros de la fête ; Gody, Storms, Wasserman, F. Bernier, Cherbetgian, etc. En quelques mots M. François Vaxelaire porta la santé de Gabriel effendi Noradounghian, et celui-ci fit un speech délicieux pour dire la splendeur de l’hospitalité belge et faire de notre pays des éloges qui allèrent au cœur de tous les Belges qui étaient là. Un concert chatnoiresque suivit, dont l’amusant et spirituel chansonnier Enthoven fut le héros acclamé.