ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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352 L’EXPOSITION DE BRUXELLES C’est encore en Hollande que l’on trouve les fabriques produisant les meilleurs cordages de navires, les toiles à voile, bien que cette industrie y ait beaucoup diminué par suite de l’introduc- tion de la vapeur dans la marine, ainsi que les toiles pour ailes de moulin et aires de grange. Comme nous l’avons dit, les produits nou- veaux utiles aux industries textiles sont innom- brables, nous ne saurions les citer sans remplir rien que de leurs noms plusieurs publications comme celle-ci ; cependant, il en est un qui sort de pair et auquel il faut s’arrêter : c’est le dias- tafor. Qu’est-ce que le diastafor ? Ce produit se présente sous la forme d’un liquide sirupeux, de coloration légèrement brunâtre, exempt de corps gras, d’alcalis et d’acides libres. Mis en présence d’une fécule quelconque, le diastafor réagit im- médiatement et son action continue aussi long- temps qu’il se trouve en présence d’une trace d’amidon. Les matières amylacées se transfor- ment successivement en dextrine, en malto- dextrine et finalement en sucre maltose entière- ment soluble. Cette transformation totale trouve son application dans le désencollage ou le dé- gommage des tissus. En une demi-heure, ceux-ci sont épurés totalement de toute trace d’amidon. Le diastafor peut être mis en travail direct avec tous les tissus et toutes les couleurs les plus délicates, être introduit dans les encollages et les masses d’apprêt pour les transformer suivant les exigences de chaque genre. Ce nouveau produit, dont le principe est une diastase énergique, est destiné à remplacer les empois pâteux par des colles liquides. La question de pénétration et de souplesse est en même temps résolue, la force du fil est augmentée et sa marche au métier améliorée. Son emploi s’étend au traitement du lin, du coton et même de la laine. L’ART BELGE AU XV1H SIÈCLE La maison du maître... Il nous plaît de nous représenter le riche seigneur dont la demeure somptueuse s’ouvre au visiteur dès qu’il a franchi les premières portes de l’Exposition d’art ancien, sous les traits de Rubens lui-même. C’est lui qui règne ici, c’est lui qu’on admire. Tout porte la marque de son temps, tout révèle l’empreinte de son génie. L’architecture lui prit ses opulences, les palais lui empruntèrent son style. Il semble que le maître, sans cesse présent à notre imagi- nation, nous reçoive au seuil de sa demeure. Un vaste vestibule aux cintres élégants, de la meilleure époque rubénienne, aux jolies colon- nades pour la décoration desquelles la pierre et 1. — LA MAISON DU MAITRE la brique alternent, s’offre d’abord à nos re- gards. C’est le péristyle du palais splendide qui abrite les chefs-d’œuvre de notre grand siècle d’art. A peine y avons-nous porté nos pas que nous nous sentons dans cette ambiance de luxe et de richesse qui nous permettra d’apprécier comme il convient les tableaux qui se cachent encore à nos regards. Les galeries se succèdent d’ailleurs dans le même style, avec un caractère analogue d’opu- lence. Le génie du maître est partout. Il nous enveloppe et flotte, obsédant, dans cette vaste salle d’honneur, couloir splendide d’une merveil- leuse habitation. Ses belles proportions la dési- gnaient tout spécialement à recevoir la suite des tapisseries célèbres représentant l’histoire de Constantin et exécutées d’après les cartons de Rubens. Plus haut, dans la galerie qui court à la hauteur du premier étage, nous apercevons les premières œuvres des maîtres. A chaque jour sa tâche. Nous ne pénétrerons pas maintenant dans les galeries où l’Art pictural déploie ses richesses. Notre visite sera un peu sommaire. Nous nous bornerons à parcourir les salles du rez-de-chaussée, où la maison seigneuriale nous évoquera un passé prestigieux. Voici la salle de bon accueil. Des carreaux blancs et noirs la pavent. La cheminée, au large ^1 GRANDE SALLE D’HONNEUR