ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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362 L’EXPOSITION DE BRUXELLES nage et le rabotage du bois, dans le travail des métaux ; elles ne sont pas’toutes destinées aux grosses pièces de métallurgie, qu’elles façonnent, taillent, avec l’aisance que l’on connaît, on a appliqué leurs organes dociles même aux petits travaux de la mécanique de précision et de la bijouterie. Elles travaillent avec la même adresse les matières souples. Ne donnons, de leur savoir- faire en ce genre, que l’exemple des machines employées dans les industries des tissus. Dans cette branche commerciale les machines- outils ont toutes les aptitudes des dix doigts d’une habile ouvrière. Elles savent festonner, faire les boutonnières, faire les boutons et les coudre. Elles font les jours dans le linge et les étoffes, tirent les fils ; elles savent coudre à points en zig-zag, points de fantaisie, points de chaînette. Elles brodent, elles surjettent, elles plissent à plat, en accordéon, à chaîne. Nous ne sommes pas au bout. Toutes machines que ce TREMPE DES SCIES CIRCULAIRES POUR MACHINE-OUTIL. sont, elles gaufrent, biaisent, s’entendent à faire les ruches, à découper, à repasser, à couper les tissus en matelas. Elles font tout, et tôt ou tard, comme nous le disions, il ne restera bientôt plus rien à faire. En ce qui concerne les progrès accomplis par les machines-outils, il serait difficile, dans l’énu- mération que nous avons faite, de restituer à chaque peuple sa part. Il semble que la machine- outil nouvelle, aussitôt trouvée, s’en aille remplir le monde de sa progéniture. Les expositions en machines-outils de l’Alle- magne, de la France, des Etats-Unis, de l’An- gleterre, de l’Italie et de la Belgique doivent être considérées dans leur ensemble, car elles se complètent l’une l’autre et forment ainsi réunies une gamme admirable de travaux qui autrefois manuels, aujourd’hui mécaniques, ont libéré, en partie, la main de l’homme. SECTION BELGE. — PALAIS DE L’AGRICULTURE. (Ctiché A. Galle) AGRICULTURE Un grain de plus par épi de blé. — Amélioration des semences. — Le registre des « Grandes cultures ». — Les batteuses allemandes. — En France: Les stands pittoresques. —■ Le pedigree d’une orge. — Le labourage à vapeur — En Angleterre Les nou- velles locomobiles routières. — L’exposition agri- cole de la Belgique. — Déplacement de la richesse nationale. — L’office rural. — Les laboratoires. Luther Burbank, de Santa-Rosa, que les Amé- ricains ont surnommé le magicien, à cause de l’abondance et des qualités extraordinaires des variétés végétales qu’il a créées dans ses innom- brables plantations, a calculé ce que rapporterait pour la nourriture du monde un grain de blé produit de plus par épi. C’est colossal ! Cette considération nous explique la raison des soins de toute l’agriculture et le sens, en général, des efforts pour l’amélioration des semences. On peut considérer comme un modèle d’expo- sition partielle agricole la section d’agriculture organisé, par l’Allemagne dans une dépendance du Kaiserhoff. Nous avons dit « exposition par- tielle », parce que les produits exposés n’ont trait qu’à l’amélioration des semences. Il s’agit ici de faire connaître aux agriculteurs quelles races de céréales, betteraves, etc., existent à l’heure actuelle, fixées comme production, et dont la culture représenterait pour eux l’emploi le meil- leur de leurs champs, le gain le plus élevé. En Allemagne on est passé, au cours de ces vingt dernières années, en ce qui concerne les méthodes d’amélioration, du procédé de la sélec- tion en masse à celui de la sélection indivi- duelle. Sélection d’amélioration et classement des formes spéciales sont particulièrement appliqués pour les betteraves à sucre et les fourragères, ainsi que pour les céréales. Au cours de ces opérations, des variations spontanées et des mutations ont donné naissance à de nouvelles variétés, chez les seigles et les froments, par exemple. Pour l’amélioration du froment, de la betterave et de la pomme de terre on applique les procédés de l’hybridation. En raison du climat particulièrement favorable du centre de l’Allemagne pour la culture des betteraves de semences, c’est l’éleveur allemand qui approvi- sionne de semences les cultivateurs du monde entier. L’amélioration de la pomme de terre a produit des variétés nouvelles servant à l’alimentation et des espèces riches en amidon pour les distilleries et les féculeries. L’amélioration des céréales a contribué à un accroissement notable du rendement annuel des grains. On poursuit également l’amélioration des plantes légumineuses, pois et haricots ; quant aux plantes fourragères et aux plantes indus- trielles, leur amélioration n’a pas été jusqu’ici poursuivie sérieusement. On commence à trouver que le moment serait peut-être venu de s’y intéresser. Comme il n’y a peut-être rien d’aussi utile au monde que d’augmenter le rendement des cé- réales, légumineuses, etc., qui sont la nourriture du genre humain, et que ce rendement demande au nombre de ses facteurs la production de bonnes semences, nous croyons devoir signaler une organisation agricole que possède l’Alle- magne et que nous ignorons. Le développement extraordinaire que l’amélio- ration des semences a pris chez nos voisins,