ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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370 L’EXPOSITION DE BRUXELLES de M. Charles Smedt, qui leur offrit un goûter — chocolat cramique — auquel tous les vieux firent grand honneur. A l’issue de la fête, M. Smedt fit remettre des fleurs et des sachets de pralines aux dames et des cigares aux hommes, et il fut l’objet d’acclamations émues. Belgique importe actuellement environ 44,000 chevaux. Les sujets nécessaires à la remonte des troupes et au service du trait léger sont fournis par l’étranger. La valeur de l’exportation che- valine belge est passée de 13,476,000 francs en 1890 à 29,740,000 francs en 1908. M. Proost termine en faisant des vœux pour le la station de zootechnie est dirigée par M. Frat- teur, le secrétaire du congrès. Le congrès a exprimé le vœu de voir déterminer les facteurs d’alimentation du jeune bétail. D’autres vœux ont encore été adoptés au sujet de l’élevage du petit bétail. En clôturant le congrès, le baron de Kerckove d’Exaerde a souligné l’importance des résolu- Le congrès d’apiculture. succès des travaux du congrès. M. le président remercie le gouvernement, qui tions prises. M. Mir a remercié, au nom des étrangers, Le congrès d’apiculture s’est ouvert dimanche, à 9 h. 30, au palais des fêtes. M. Léon Tombu, président du comité belge, présidait, ayant à ses côtés MM. Cartuyvels, inspecteur général de l’agriculture, représentant le gouvernement, les délégués de la Hongrie, du grand - duché de Luxembourg, de l’Italie, des Pays-Bas, etc. M. Tombu rappela l’organisation du premier congrès d’apiculture, en 1906. Il exprima sa gratitude aux gouverne- ments belge et étrangers des sympathies qu’ils ont témoignées au congrès. M. Cartuyvels félicita le comité du congrès et l’assura de l’entier dévoue- ment des pouvoirs publics. Le congrès aborda ensuite son ordre du jour. Le congrès international d’apiculture a clôturé lundi ses travaux. La commission internationale a été réorganisée et complétée comme suit : MM. le baron de Béthune, président de la chambre syndicale belge d’apicul- ture, président ; le baron de Grançy (Hollande), Levalle (France), Kumen (Luxembourg), Kojewinkov (Russie), vice-présidents ; Caillas (France), Léon Tombu (Belgique), secrétaires-généraux. Le prochain congrès aura lieu à Turin en 1911. Parmi les rapports qui ont été pré- sentés au congrès, notons celui de M. Michel, du ministère des colonies de Belgique, sur l’apiculture au Congo ; de ^ M. Iches, sur l’apiculture en Chine ; de MM. Grafftan (Belgique) et Caillas (France). a accordé son patronage au congrès, le comité de l’Exposition de Bruxelles, les gouvernements étrangers qui se sont fait représenter. Le baron de Kerchove d’Exaerde exprime aussi sa grati- tude aux rapporteurs et à la presse. Il engage les délégués étrangers à prendre place au bureau. les membres du comité organisateur de l’accueil fait aux délégués de tous les pays. Avant de se séparer, les membres du congrès se sont réunis autour de tables joliment fleuries, en un cordial déjeuner. Parmi les personnes pré- sentes on remarquait : le baron de Kerckove d’Exaerde, sénateur ; MM. Stubbe, Mir, sénateur français ; Fratteur, secrétaire- général ; de Neureth ; baron de Steen- hault ; de Vuyst ; Petrides ; Mallène ; Djivani ; Hubert ; Van der Cruyssen ; Hendrickx ; Kempeneers ; Van Damme ; Monseur ; De Barsy ; Mme Laveille ; MM. Smeyers ; Giele ; Hegli ; Trepper ; Lucas ; Malène ; Van der Vaeren ; baron de Roest ; Mullie ; Materne ; Lemaire et Molhant, ainsi que M. Dumoulin, dévoué commissaire de la table de presse. A l’heure des toasts, le baron Kerckove d’Exaerde porte Roi. (Applaudissements.) M. Strubbe, inspecteur l’agriculture, lève son verre la santé général le la de du de en l’honneur des souverains des pays étrangers repré- sentés au congrès. (Applaudissements.) M. le président remercie, le gouver- nement d’avoir accordé son patronage au congrès d’alimentation et d’élevage. (Applaudissements.) On entend encore d’autres toasts de M. Strubbe à M. le baron de Kerckove d’Exaerde, président, et Fratteur, secré- taire général du congrès ; de M. le sénateur Mir, à la solidarité des agricul- teurs et à la paix universelle par l’en- tente des MM. Van travailleurs de la terre ; de der Cruyssen, Petrides, Frat- Le congrès de l’élevage. Vendredi s’est ouvert, dans le palais des fêtes de l’Exposition, le premier congrès international de l’élevage et de l’alimentation. Au bureau, présidé par M. le baron de Ker- chove d’Exaerde, sénateur, avaient pris place MM. Proost, directeur-général au Ministère de l’agriculture et des travaux publics ; baron de Steenhault de Waerbeek, président de la Société belge de zootechnie ; Alphonse Degive, directeur honoraire de l’Ecole de médecine vétérinaire de l’Etat, à Cureghem ; Fernand Coppée, président du Jockey-Club ; De Smedt, médecin vétérinaire, professeur à l’Université de Louvain ; Frateur, secrétaire-général ; Smeyers, chef de division au Ministère des colonies, secrétaire - trésorier ; Giele, agronome de l’Etat, secrétaire-adjoint ; Kempeniers, ingénieur agricole. M. Proost, vice-président, excuse l’absence de M. Schollaert. Il souhaite ensuite la bienvenue aux congressistes. Caractérisant le but du con- grès, M. Proost insiste sur le développement pris par l’élevage du cheval belge. La popula- tion chevaline agricole de la Belgique était en 1895 de 216,199 têtes ; en 1900 de 241,553; en 1905 de 245,212. L’exportation s’élevait en 1890 à 19,814 têtes ; en 1900 à 24,748 têtes ; en 1905 à 29,631; en 1909 à 28,400. La LA NOUVELLE GALERIE D’HONNEUR DE LA SECTION FRANÇAISE : VITRINES DE LA JOAILLERIE. Le président parle ensuite des progrès consi- dérables réalisés dans l’alimentation et l’élevage du bétail et des chevaux durant ces dernières années. Il souligne l’importance économique des efforts faits pour améliorer le gros et le petit bétail, ainsi que la race chevaline. M. Mir, sénateur français, félicite le comité organisateur du congrès au nom des délégués étrangers. Après des communications de M. Frateur, secrétaire - général, la séance est levée et le congrès se divise en sections. Le congrès international d’élevage et d’alimen- tation a clôturé ses travaux dimanche matin. Au sujet de la question du Stud-Book, un vœu a été émis tendant à voir les gouvernements couvrir les pedigrees de leur garantie et d’en assumer le contrôle. M. De Vuyst a proposé de constituer un co- mité chargé de l’organisation périodique d’un congrès de zootechnie. Cette proposition a été adoptée. M. Mullie a présenté un vœu favorable à la création dans toutes les écoles supérieures d’agri- culture et dans les instituts vétérinaires d’une station de zootechnie. A l’Université de Louvain, teur, etc. La leçon du feu. De la brutale catastrophe qui vient de détruire une partie de la belle Exposition de Bruxelles, les organisateurs des futures expositions doivent tirer la leçon du feu et prévoir, dans la mesure du possible, les moyens propres à préserver les inestimables richesses qui font d’une exposition une démonstration périodique de la puissance et du génie humains, et permettent aux nations de se rencontrer au pacifique tournoi du progrès. Ces grandes agglomérations de constructions créées pour une période relativement courte sous l’empire de la préoccupation de faire vite et peu onéreusement, sont, moins que d’autres, à l’abri de l’accident brutal que nul ne peut prévoir et qui se reproduira pour mille et une causes tant qu’il y aura des expositions. Matériaux essen- tiellement inflammables, méfaits de l’électricité, force capricieuse et peu maîtrisée, imprudence du public, autant de dangers permanents pour une exposition, dangers que l’on ne peut éviter, mais pour lesquels il faut faire la part du feu. Elle peut être faite utilement en appliquant en premier lieu le principe qui fut adopté par l’Exposition de Milan en 190'6: pas de halls, rien que des pavillons séparés. Le feu s’attaqua à la partie la plus belle de