Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
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ses machines-outils, ses locomotives alternent
avec les produits de^sa petite métallurgie et
laissent une vive impression de force, d’ordre
et de travail.
Quant à l’Angleterre, dont la participation à
une exposition étrangère avait pour la première
fois un caractère . officiel, elle avait réuni dans
un immense hall de 200 mètres de longueur des
réductions de ses plus beaux navires, les pro-
duits de ses industries chimique, textile et de
luxe ; actuellement, il ne lui reste plus que son
exposition dans le hall international des ma-
chines, dont elle occupe plus du tiers.
L’Italie est représentée dans les halls de l’in-
dustrie et des machines, ainsi que dans la galerie
internationale des chemins de fer. Un pavillon
en style renaissance, polychrome, abrite ses col-
lections artistiques.
La Hollande et ses colonies occupent un palais
à deux étages précédé d’un jardin où l’on trouve
les fleurs rares qui font la réputation des horti-
culteurs néerlandais.
Pour donner une idée complète de l’Exposition
de Bruxelles, il faudrait parler aussi des partici-
pations du Brésil, du Canada, de l’Espagne, de
la principauté de Monaco, de la République de
l’Uruguay, du Nicaragua, de la Chine, de Haïti,
du Pérou, etc., qui occupent chacune un pavillon
dans les jardins et qui toutes rivalisent de ri-
chesse et de goût. L’Autriche, les Etats-Unis
d’Amérique, la Perse, la Turquie, la Suisse et
le grand-duché de Luxembourg exposent dans
les halls internationaux de l’industrie.
Citons, pour terminer, la « plaine des attrac-
tions », où l’américanisme le plus ingénieux offre
aux amateurs d’émotions fortes des sensations
ultra-modernes, et « Bruxelles-Kermesse », re-
•constitution fidèle de quartiers du vieux. Bru-
xelles, avec leurs ruelles tortueuses, leurs mai-
sons basses et leurs ponts de bois reliant de
minuscules places publiques sur lesquelles cir-
culent des gardes vêtus de l’uniforme de 1840,
et qui retentissent chaque soir des échos des
vieux airs brabançons. Ce joli coin de l’Expo-
sition avait été complètement détruit par l’in-
cendie, mais il a été promptement reconstitué.
Telle est la physionomie générale de l’Expo-
sition de Bruxelles. Certes, la section belge, la
section anglaise et l’alimentation française ne
sont plus ce. qu’elles étaient au début. 'Elles
sont encore très intéressantes, mais elles se pré-
sentent sous un autre aspect. En effet, les firmes
les plus importantes, les collectivités et les par-
ticipations des gouvernements se sont déjà réins-
tallées ailleurs.
Les bronziers et dinandiers se trouvent dans le
pavillon de la ville de Liège, les diamantaires ont
trouvé abri dans le pavillon des glâceries, la
collectivité des électriciens a pris possession d’un
local qu’elle a fait édifier sur le terrain même
de l’incendie, et la collectivité de l’ameuble-
ment s’est reconstituée dans le pavillon de la
ville de Gand. La section anglaise est déjà réé-
difiée tout entière dans la salle des fêtes, l’ali-
mentation française s’est réinstallée dans le pa-
villon de l’aviation, et les exposants qui n’ont
pas trouvé place dans l’un ou l’autre pavillon
spécial ont accaparé tout l’espace qui restait dis-
ponible dans le palais des concours temporaires.
Au moment où paraissent ces lignes, le désastre
causé par l’incendie du 14 août dernier est en
partie réparé. M. Acker a refait la façade du
palais central de la section belge ; la section
française a été reconstruite et inaugurée à nou-
veau le 25 septembre. L’exhibition britannique
est reconstituée tout entière, et Bruxelles-Ker-
messe, avec de nouvelles attractions, a ouvert ses
portes dès le 13 septembre. C’est toute une
exposition nouvelle qui s’offre aux visiteurs, et
non moins intéressante.
L. Ramakers.
LA NOUVELLE SECTION BELGE.